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Purple Day: L' Epilepsie, parlons-en !
A l'occasion du Purple Day nous sommes partis à la rencontre de l'équipe de Neurotechnique de l'hôpital ERASME, un acteur incontournable  de la lutte contre l'épilepsie L'équipe de Neurotechnique: Prête à intervenir partout! Au cœur de la lutte contre l'épilepsie, l'équipe de Neurotechnique se positionne comme un acteur indispensable, offrant une expertise spécialisée et des technologies avancées pour un diagnostic précis et une surveillance continue des patients. Ce qui distingue cette équipe, c'est sa mobilité, sa disponibilité et sa polyvalence au sein des autres services. À l’aide des électroencéphalogrammes portatifs, les infirmières de cette unité interviennent dès qu'un problème neurologique chez un patient hospitalisé doit être analysé, que ce soit en neurologie, aux soins intensifs, en néonatalogie, en gériatrie ou ailleurs. En ambulatoire, nos infirmières spécialisées interviennent en consultation de neurologie et de pédiatrie pour effectuer les électroencéphalogrammes (EEG) et les potentiels évoqués (PE) directement sur place.( Les potentiels évoqués sont une technique qui permet d’extraire des réponses neuronales associées à des événements sensoriels, cognitifs et moteurs.) Ce qui distingue cette équipe, c'est sa mobilité, sa disponibilité et sa polyvalence au sein des autres services Un diagnostic précis et une surveillance continue La Neurotechnique dispose d'une Unité d'exploration de l'épilepsie (UDE) de 5 chambres, permettant d'accueillir pour une hospitalisation d'au moins 24 heures des patients nécessitant un diagnostic approfondi sur la fréquence, l'intensité et l'origine de leurs symptômes, et parfois en prévision d'un traitement chirurgical de leur épilepsie. En outre, notre équipe de spécialistes intervient également lors des interventions chirurgicales des Carotides, assurant la mise en place des monitorings EEG. Dotée d'une réactivité exemplaire, d'une mobilité indispensable et d'une expertise pointue, l'équipe participe au diagnostic précis et assure la surveillance continue des patients épileptiques, ce qui se traduit par une amélioration significative de leur prise en charge. Bravo à eux! Affiche de présentation de la Neurotechnique Brochure Unité D'exploration de l'Epilepsie (UDE) Contact: nathalie [dot] buffe [at] hubruxelles [dot] be
Problématique de santé
Purpura Thrombotique Thrombocytopénique (PTT)
Qu'est-ce que le Purpura Thrombotique Thrombocytopénique ? Le PTT ou Purpura Thrombotique Thrombocytopénique est une maladie rare qui fait partie d’un groupe de maladies appelées micro-angiopathies thrombotiques. Ce sont des maladies où les plaquettes (qui participent à la coagulation) adhèrent entre elles de manière anormale entraînant la formation de caillots dans le sang. Ce phénomène cause trois problèmes :Une diminution du taux de plaquettes disponibles = Thrombopénie.Les globules rouges se heurtent à ces caillots et se cassent entraînant leur diminution = Anémie.Les caillots peuvent boucher les vaisseaux sanguins et diminuer l’oxygénation des tissus, ce qui peut être très lourd de conséquences pour le cœur, le cerveau, le rein, etc.Différentes causes peuvent être responsables de la survenue de ces microangiopathies thrombotiques. Le PTT est causé par le déficit d’une protéine dénommée "Adamts 13". Son absence peut être due soit, le plus fréquemment, à la présence d’anticorps (= PTT immunologique), soit à une anomalie génétique (= PTT congénital).  Prise en charge La prise en charge du PTT est une urgence vitale. Sans traitement, le taux de mortalité est de 90%. Il est primordial de diagnostiquer rapidement la maladie et d’avoir une prise en charge optimale dans un centre expert.La prise en charge initiale du PTT immunologique comporte deux plans d’action :Prise en charge aiguë : Remonter le taux de protéines Adamts 13 avec des échanges plasmatiques : le plasma (la partie liquide du sang qui contient les cellules) est remplacé par du plasma sain permettant de remonter le taux d’Adamts 13 et d’enlever les anticorps.  Depuis 2019, un médicament innovateur spécifique au PTT permet d’entraver l’adhérence des plaquettes entre elles permettant une résolution des trois problèmes cités plus haut. Ceci a permis une nette amélioration de la prise en charge des patients dans la phase aiguë. Notre centre dispose en permanence de ce médicament sur place pour une administration rapide. Prise en charge de fond :  Arrêter la production d’anticorps contre l’Adamts 13. On utilise en première intention des corticoïdes et un anticorps monoclonal visant les cellules productrices d’anticorps. La prise en charge du PTT congénital se base sur l’administration de plasma. L’administration d’Adamts 13 de synthèse n’est pas encore remboursée, mais est accessible.Toute personne atteinte de PTT doit impérativement être suivie à vie par un hématologue spécialisé dans ce type de pathologie. Nos spécialistes Conseils Le PTT peut se manifester par des symptômes divers et variables étant donné qu’il peut toucher de nombreux organes. La manifestation clinique à l’avant plan est la survenue de saignements anormaux, hématomes importants ou pétéchies (multiples petites tâches rouges/violacées sur la peau).Les symptômes plus sévères pourront être des signes d’infarctus cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral.Une prise de sang montrant une anémie et une thrombopénie peuvent rapidement faire suspecter le diagnostic.Liens utiles :  Microangiopathies thrombotiques - MaRIH - Filière de santé Maladies Rares Immuno-HématologiquesLe centre CNR-MATTTP Community - Home (site néerlandophone) Prendre rendez-vous aves l'un de nos spéciaslites Focus / Recherche Notre équipe d’hématologie a acquis une grande expérience dans la prise en charge de cette pathologie et fait l'objet de sollicitations régulières pour la prise en charge de patients de centres extérieurs.Nous collaborons régulièrement avec des centres experts de différents pays européens (France, Royaume-Uni, Italie).Nous participons aux réunions de concertation multidisciplinaires des centres experts français.  Découvrir notre Service d'Hématologie
Purpura Thrombotique Thrombocytopénique (PTT)
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Qualification de recherche clinique
Différents types de recherches cliniques peuvent être menés dans le cadre des professions médicales et paramédicales. Préambule Ne doivent pas être soumis au Comité d'Ethique : Les projets de recherche animale recherche animale ou de recherche in vitro n'utilisant pas du matériel corporel humain Les revues de littérature Les enquêtes auprès de professionnels de la santé sur leur pratique exclusivement, si ces enquêtes sont sans référence aucune à des patients.  Etudes n'entrant pas dans le cadre de la loi de mai 2004 Expérimentations sur l'embryon in vitro tombant (Loi relative à la recherche sur les embryons in vitro). Etudes rétrospectives dans lesquelles on examine le passé en utilisant les données déjà disponibles, en partant des dossiers et/ou banques de données (électroniques ou non) existants, les personnes concernées n'étant pas directement impliquées (Loi relative à la protection de la vie privée). Etudes sur matériel corporel humain (MCH) résiduel, prélevé dans le cadre diagnostic (échantillon sanguin, matériel de biopsie, etc.) dont on a conservé le surplus (Loi relative à l'obtention et à l'utilisation de MCH). Les rapports de cas cliniques ("case report"). Etudes entrant dans le cadre de la loi du 7 mai 2004 La loi belge relative à l'expérimentation humaine de mai 2004 (LEPH) concerne les études, expérimentations ou essais sur l'homme dans lesquels les participants sont sélectionnés afin d'être observés systématiquement et prospectivement (études prospectives). Essais cliniques entrant dans le cadre de la loi du 7 mai 2017 À partir du 31 janvier 2023, tous les essais cliniques de médicaments dans l'UE/EEE devront être soumises via le CTIS, conformément au Règlement sur les essais cliniques (Règlement européen essais cliniques 536/2014). ATTENTION: Certaines investigations avec médicament ne sont pas considérées comme des essais pour autant que le médicament utilisé corresponde à la définition de NIMP (Non Investigational Medicinal Product) : voir Definition of Investigational Medicinal Products (IMP)/Non Investigational Medicinal Products (NIMP) and Notice to applicants with algorithm to help answer the question: Is it a clinical trial of an IMP?  Investigations cliniques de dispositifs médicaux entrant dans le cadre de la loi du 22 décembre 2020 Depuis le 26 mai 2021, les investigations cliniques qui concernent des dispositifs médicaux doivent suivre le règlement européen spécifique qui les concerne.
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Qualité
Trauma Center Depuis septembre 2022, l’Hôpital Erasme détient l’accréditation “Trauma Center”. Une certification qui met en avant la prise en charge des patients traumatisés sévères de niveau 1. Chaque jour, le Trauma Center mobilise une équipe multidisciplinaire médicale et paramédicale afin que la prise en charge du patient soit transversale et optimale. Une chaine de survie qui survient dès l’appel du 112 à la stabilisation du patient jusqu’à sa réhabilitation.   Que les patients soient des accidentés de la route, du travail ou domestique, le traumatisme sévère est reconnu pour être la 1ère cause de mortalité chez les moins de 40 ans. Afin de garantir une prise en charge efficace, l’Hôpital Erasme dispose d’infrastructures et de ressources matérielles et médicales permettant un trajet de soins complet.   Charte qualité L’Hôpital Erasme s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue par une culture de la qualité qui touche à l’ensemble de ses activités et implique tous ses collaborateurs. L’ensemble de ces missions que sont les soins au patient, l’enseignement et la recherche, se décline dans une démarche d’évaluation permanente et dans des conditions de rigueur, de transparence et de sécurité optimales.  L’Hôpital s’engage à :  Mettre le patient au centre de ses préoccupations afin de lui fournir les soins et les services souhaités en les intégrant dans sa prise en charge avant et après son hospitalisation   Contribuer à développer de nouvelles approches de soins et fournir les soins les plus pointus dans ses domaines d’excellence   Soutenir les activités de soins par des pratiques uniformisées et écrites   Encourager le respect des valeurs et des objectifs portés par l’institution   Favoriser le bien-être de chacun des collaborateurs de notre institution par la mise à disposition d’un cadre propice à l’épanouissement personnel   Offrir un outil d’enseignement d’excellence à la communauté, aux Facultés et Ecoles prodiguant les différentes formations professionnelles liées aux soins et à la santé  Proposer ces formations dans un cadre humaniste propre à favoriser le compagnonnage des plus jeunes par les plus expérimentés  Mettre à disposition des Facultés et Ecoles un outil performant permettant la réalisation ou la participation à toutes les dimensions de la recherche centrée sur les activités médicales et de soins.   Label "Hôpital Ami des Bébés" En 2008, le service de maternité s’est fièrement vu décerné le label “Hôpital Ami des Bébés” avec un renouvellement en novembre 2016.  Programme international lancé par l’OMS et l’UNICEF, ce label a pour objectif d’assurer à chaque nouveau-né et à sa mère un capital santé et bien-être optimal. Par conséquent, il encourage les maternités à favoriser un lien précoce entre le bébé et sa mère et à promouvoir l’allaitement maternel. En plus de constituer une alimentation optimale pour le bébé, de le protéger des infections et des allergies et de prévenir l’obésité, l’allaitement est également bénéfique pour la maman. Une diminution des risques du cancer du sein et d’ostéoporose et une perte de poids plus facile après l’accouchement en sont les deux raisons principales.   Pour répondre aux conditions de renouvellement de ce label, l’Hôpital s’engage à :  Mettre tout en œuvre pour favoriser l’établissement d’un lien solide entre la maman et le nouveau-né pendant la grossesse, durant l'accouchement, et après la naissance.   Informer et aider à prendre une décision éclairée quant au mode d'alimentation qui convient le mieux à la maman et au bébé. Une fois cette décision prise, le service de maternité s’engage à la respecter et à accompagner la maman dans son choix.  Notre personnel bénéficie d’une formation spécifique pour offrir un accompagnement de qualité aux mamans qui souhaitent allaiter leur enfant.  Favoriser les premiers contacts à travers un peau à peau d’au moins une heure et ce, dès la naissance. Pour rassurer bébé, nous encourageons la maman à lui proposer le sein.  Eviter toute séparation avec le bébé durant tout le séjour à la maternité. Si l’enfant doit séjourner dans le service néonatal, les infirmières aident la maman à tirer son lait, dans la mesure du possible à proximité du bébé.  
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Qualité et Sécurité
Notre culture Qualité et Sécurité des soins L’Hôpital Erasme est engagé dans une démarche active d’amélioration de la qualité-sécurité des soins. Le management de la qualité et de la gestion des risques poursuit un objectif fort de sécurité des soins et d’excellence, avec une attention particulière apportée à l’implication du patient à divers niveaux. Nous promouvons un management de la qualité où la Direction, les professionnels et les patients travaillent ensemble pour construire un système de soins plus sûr, où les prestataires sont fiers de fournir des soins de la plus haute qualité et où les patients sont certains de recevoir des soins les plus sécuritaires possibles. Notre qualité est pilotée, reconnue et connue grâce à des indicateurs qui permettent à tous d’optimiser les activités de soins tout au long du parcours patient. La gestion des risques Anticiper les risquesAssurer la sécurité des patients et du personnel et réduire le risque d’erreurs et les incidents en :Evaluant et hiérarchisant les risques identifiés par service, spécialité ou processusDéfinissant un plan d’action face à ces risques.La déclaration d’un incident de prise en charge par le patient/familleNous mettons tout en œuvre pour prodiguer des soins de la plus haute qualité à toutes et tous. Mais nous sommes conscients que des incidents peuvent subvenir lors de votre passage, celui de votre enfant ou d’un proche au sein de notre hôpital. Il est important de nous en informer via ce formulaire pour nous aider à nous améliorer et faire en sorte que cela ne se reproduise pas.Attention, ce formulaire n’équivaut pas à une plainte ni à une demande de médiation. Pour plus de renseignements à ce propos, veuillez contacter le service de médiation et Droits du Patient. Evénements indésirablesAnalyse des événements indésirables afin d’éviter leur récidive et augmenter la sécurité des soins.Cette politique nécessite une approche proactive et une collaboration entre tous les membres de l’équipe hospitalière pour créer un environnement sûr et fiable. L'amélioration continue Les indicateurs de suivi L’Hôpital Erasme s’auto-évalue régulièrement grâce à l’utilisation d’indicateurs. Un indicateur de qualité et de sécurité des soins est un outil qui permet de mesurer un état de santé, une pratique ou la survenue d’un événement. Cet outil d’évaluation nous aide dans l’orientation de nos plans d’actions d’amélioration et de nos priorités. Le suivi d’indicateur est un outil managérial menant à la prise de décisions et au suivi des améliorations. Améliorer la qualité des soins par l’analyse des résultats des indicateurs, des enquêtes expériences patients et des déclarations d’événements indésirables. L'accréditation La direction de l’Hôpital Erasme est engagé dans un processus d’accréditation avec Accréditation Canada (ACI). Il s’agit d’un cycle continu qui a pour but d’élever la qualité des soins. L’accréditation est une méthode d’évaluation de conformité de l’ensemble des processus de l’hôpital par rapport à des standards déterminés internationalement reconnus dans le but d’enclencher et/ou de soutenir et consolider les démarches d’amélioration continue de la qualité. Le Partenariat Patient  L’Hôpital Erasme accorde une grande importance au développement du Partenariat Patient.Cliquez ici pour plus d'informations. Contact Service Qualité, Sécurité et Partenariat Patient securite [dot] qualite [at] hubruxelles [dot] be  
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Qualités rédactionnelles
Pour être compris par ± 90 % des adultes, (candidats participant & proches), on recommande l'utilisation d'un langage courant de niveau équivalent aux études secondaires de base soit 14 - 16 ans (literacy proficiency level of 2-3). Préambule Le document d'information et consentement (DIC) doit être rédigé de façon à pouvoir être lu et compris par des personnes qui n'ont pas bénéficié de l'information orale et que le participant potentiel pourrait souhaiter consulter. Des phrase courtes, s'adressant directement à la personne cible (participant potentiel ou représentant légal du participant) seront privilégiées.  Des formulations telles que "Nous vous demanderons... , vous serez sollicité pour..." ou "Nous demanderons à votre enfant de... , votre enfant devra exécuter telle ou telle tâche... " seront donc préférées à des formulations telles que "Il vous sera demandé ...",  "Il sera demandé à votre enfant ...". L'objectif premier du DIC devrait être de fournir au participant éventuel ou son représentant l'information dont il/elle a besoin pour prendre une décision de participation raisonnée et ne devrait pas être un moyen pour le promoteur/l'investigateur de se protéger des éventuelles poursuites (moyen d'ouvrir le parapluie légal!). Pour les études académiques, les modèles fournis par le Comité d'Ethique sont recommandés (modèles téléchargeableq via nos page web "canevas de DIC pour essais cliniques" et "canevas de DIC pour études cliniques"). Format Il devrait être conçu en 3 parties: l'information essentielle à la compréhension du projet de recherche; objectifs de l'étude, méthodologie en bref, avantages et risques essentiels, droits (en bref) et devoirs du participant (6 pages maximum d'un texte aéré et utilisation de police ≥ à arial 10). le formulaire de consentement. des informations annexes qui n'entrent pas directement dans le processus de décision mais comprennent: des informations utiles comme l'agenda, le nombre, le rythme et le contenu de chacune des consultations prévues. des informations complémentaires à celle présentées dans la première partie comme le détail des risques liés aux différentes molécules/procédures d'examen indispensables à la recherche. des informations plus détaillées concernant les droits des patients répondant aux recommandations et/ou obligations légales (assurance, garanties de confidentialité, etc.). Cette subdivision parait essentielle pour des DICs au grand nombre de pages (>6) qui rebutent le plus souvent les participants éventuels et ne sont dès lors pas lus. Sur le plan administratif, nous souhaitons que la pagination de l'entièreté du document soit du type "page 1/8" (bas de page!). que chaque section du document: porte en tête de page, le titre complet du projet de recherche. soit séparée de la précédente par un saut de page. porte le même numéro de version et la même date d'édition (bas de page!). Version 1 pour la 1ère soumission, version 2 pour les corrections demandées par le CE après examen, version 3 dans le cadre d'un éventuel amendement, etc. Date d'édition respectant la chronologie des soumissions du DIC. Le CE doit pouvoir mentionner, dans son courrier d'approbation, une identification précise (Nr de version et date d'édition) du DIC qui sera présenté ensuite aux participants. Rédaction Le DIC doit être rédigé idéalement dans la langue maternelle du participant. Cette recommandation est impérative si le projet de recherche comprend des risques qualifiés d'important. Le DIC doit être rédigé dans un langage clair et compréhensible par le participant: Construction de phrases correctes (attention aux problèmes de traduction littérale de l'anglais vers le français/néerlandais, de choix inapproprié des termes, etc.). Absence de jargon médical. Absence de fautes d'orthographe. Informations structurées, fil conducteur clair. Dans le cadre des essais cliniques, la description des risques associés à la prise du/des médicament(s) doit permettre au participant de reconnaître les effets indésirables les plus probables s'ils surviennent, peu importe la molécule responsable, de savoir que le médicament de l'étude pourrait avoir des effets secondaires non identifiés jusqu'à présent pour lui-même ou dans le cadre d'un projet parental et qu'il est donc important de signaler rapidement tout problème de santé nouveau au médecin investigateur. La description exhaustive des effets indésirables de chacune des molécules peut être présentée en annexe et sera structurée soit par système, soit par fréquence de survenue. A éviter: toute information non interprétable pour le patient telle que "Un patient est décédé dans une étude précédente avec cette molécule... mais l'investigateur pense que la molécule n'est pas responsable de cet événement". Cette phrase n'est pas compréhensible et interprétable par le participant potentiel à la fois parce qu'un décès sans savoir combien de patients ont pris la molécule ne permet pas d'évaluer l'importance du risque et parce que ce risque n'est pas lié à la molécule avec une probabilité raisonnable. Les informations ne peuvent pas utiliser de formulations par lesquelles le volontaire serait amené à renoncer ou sembler renoncer à ses droits légaux, ou à dégager ou sembler dégager le chercheur, le promoteur, l'institution ou leurs représentants d'une responsabilité pour négligence (rubrique dommage et assurance!). Les informations ne peuvent pas être coercitives, ni faire des promesses fallacieuses. Certaines adaptations sont à prévoir pour les patients incapables de prendre une décision de participation à une projet de recherche de façon autonome.
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A quoi penser avant une IRM (imagerie par résonance magnétique)
L'Imagerie médicale par Résonance Magnétique est une technique d'imagerie non invasive très efficace qui fournit des images en coupes des tissus mous du corps.Déroulement d’un examen d’IRML'IRM fait usage d'un appareil qui génère un champ magnétique permanent intense et qui consiste en un cylindre à l'intérieur duquel vous serez couché sur une table d'examen. Un microphone ainsi qu'une caméra permettront de communiquer et vous serez muni d'une sonnette pour nous appeler en cas de besoin.Pendant l'acquisition des images, des ondes électromagnétiques dans la bande des radiofréquences (non-ionisantes, mais qui transmettent un peu de chaleur) seront utilisées ainsi qu'un champ magnétique variable responsable d'un bruit sonore important (des protections auditives vous seront fournies). Les images proviennent des signaux de résonance magnétique induits dans une antenne, qui est un dispositif placé autour ou sur une partie de votre corps. Dans les conditions habituelles d'un examen réalisé en absence de contre-indication, en général aucune conséquence néfaste pour la santé n'est à craindre. Certains examens nécessitent une injection intraveineuse d'un agent de contraste ou d'une spécialité pharmaceutique ou impliquent une préparation particulière comme être à jeun plusieurs heures avant l'examen, ou subir un lavement intestinal.Durant l'examen, qui dure entre 20 et 30 minutes vous devrez rester immobile mais le personnel se trouvera à proximité. Pour les examens chez les enfants non prémédiqués et les personnes très claustrophobes, nous acceptons la présence dans la salle d’examen d’une personne accompagnante ne présentant pas de contre-indication.Sécurité du patient À votre arrivée le personnel vous posera plusieurs questions dont le but est de vérifier l’absence de contre-indications à l'examen d'IRM et vous informera sur le déroulement de l'examen. Il vous invitera à revêtir des vêtements fournis par l'Hôpital, pour des raisons de sécurité et de qualité vous ne garderez aucun objet métallique comme soutien-gorge, bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique ou maquillage/crème dermatologique.La présence de tout dispositif implanté (pacemaker, défibrillateur, neurostimulateur, implant cochléaire,…) ou objet métallique (éclat, broches, clips, valves, prothèses,…) à l’intérieur ou sur le corps constitue un facteur de risque majeur en IRM. Pour cette raison, il est primordial de l’indiquer sur la demande d’examen et de transmettre l’information au moment de la prise de rendez-vous, afin que la compatibilité de l’implant avec l’IRM puisse être vérifiée.Cependant, la compatibilité IRM d'un implant ne signifie pas forcément que l'examen puisse se dérouler de manière standard. La présence de tout dispositif médical implanté «compatible IRM sous conditions» nécessite une prise en charge particulière qui implique des vérifications et/ou réglages de l'implant chez le clinicien avant et/ou après l'examen IRM, ainsi que le choix de l'imageur avec dans certains cas des réglages à faire sur la machine IRM elle-même (et qui peuvent nécessiter du temps pour la mise en place).Il est donc indispensable de fournir TOUTES les informations nécessaires concernant l'implant (copie de la carte d'identification avec le type d'implant, fabricant, modèle, date d’implantation etc.) à la prise de rendez-vous, faute de quoi l'examen pourrait être annulé au dernier moment par mesure de sécurité si toutes les procédures et vérifications n'ont pu être réalisées à temps pour le bon déroulement de l'IRM.L’allergie aux produits de contraste et l’insuffisance rénale sévère ne constituent pas une contre-indication à l’IRM mais doivent impérativement être signalées.N’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important et à nous poser des questions sur l’examen.Liste de questions auxquelles vous devrez répondre1. Portez-vous un stimulateur (pacemaker) ou un défibrillateur cardiaque, un   neurostimulateur ou un implant dans l'oreille ? 2. Votre implant éventuel a-t-il été modifié depuis la prise de rendez-vous ?        3. Avez-vous subi une opération chirurgicale ?                                                                                                                          4. Avez-vous un quelconque objet métallique dans le corps (y compris éclats métalliques, balles, éclats d'obus...) ?           5. Portez-vous un appareillage ou une prothèse, un patch ou un tatouage, du maquillage ?                                                   6. Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ; allaitez-vous ?                                                                                                 7. Etes-vous insuffisant rénal sévère ?                                                                                                                                      8. Etes-vous allergique aux agents de contraste ?                                                                                                                    9. Etes-vous claustrophobe, sujet à des crises d’épilepsie ou des absences ?                                                                          Important : à apporter le jour de l’examenla demande de votre médecin (ordonnance, lettre,…)vos documents d’identitéla carte d'identification de votre implant et la télécommande éventuelle.   Des précautions à prendre
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A quoi penser avant votre venue à l’hôpital ?
Le jour de votre consultation, présentez-vous 20 minutes avant l’heure du rendez-vous aux bornes d’inscription dans le hall central. Documents à apporter :  Vos documents d’identité Tout document attestant vos droits à une prise en charge (BIM, réquisitoire...) Vos résultats ou prescriptions d’examen si vous en disposez Vos documents à apporter
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A quoi sert la recherche clinique?
Quels sont les différents types de recherche? Quel est le rôle du Comité d'Ethique? Pourquoi pourrait-on me proposer de participer à une recherche clinique? Quels sont mes droits de participant? Puis-je refuser? Cette page répondra à vos questions. A l'occasion de votre séjour à l'hôpital ou lors d'une consultation, vous pourriez être sollicité pour participer à un projet de recherche clinique. Le but de tout protocole de recherche clinique est de faire progresser les connaissances scientifiques et d'améliorer les procédures diagnostiques et thérapeutiques au profit des patients. Tout projet de recherche dans le domaine des soins de santé doit être soumis à l'évaluation d'un ou plusieurs Comités d'Ethique dont la mission essentielle est la protection des participants aux recherches cliniques. La plupart des projets de recherche impliquent l'inclusion de participants (sujets en bonne santé ou sujets souffrant d'un problème médical ciblé) qui ont donné leur accord pour collaborer à cette recherche clinique après que le projet leur ait été présenté par un médecin ou un autre professionnel de la santé (appelé investigateur). Le participant à une recherche clinique est informé des objectifs de la recherche, des éventuels bénéfices ou risques mais aussi de ses droits en tant que participant.  S'il accepte de participer à la recherche, il signe un formulaire de consentement. Leur participation est donc volontaire et libre.  Aucune pression ne peut être exercée pour obtenir la participation d'un participant et ce dernier peut, même après avoir signé le consentement, revenir sur sa décision de participation sans craindre une moins bonne prise en charge de son affection par le médecin ou le personnel soignant. Quelques projets de recherche examinent des données déjà disponibles en analysant des dossiers médicaux ou des banques de données (éventuellement électroniques) déjà constituées.  D'autres recherches utilisent du matériel corporel récolté dans un cadre diagnostique (prise de sang, biopsie, etc.) ou thérapeutique (chirurgie aboutissant à l'ablation d'une certaine quantité de tissus d'organes précis), ayant été stocké dans un laboratoire ou biobanque de tissus de l'hôpital. Les personnes sur lesquelles portent ces analyses ne sont pas forcément contactées dans le cadre de ces études mais peuvent s'opposer à l'utilisation, dans le cadre de la recherche, de leur dossier médical et/ou de leur matériel corporel résiduel (surplus non utilisé après analyses diagnostiques) en informant la direction médicale.  Un formulaire pour exprimer cette opposition est disponible à l'accueil des admissions ou téléchargeable via les liens suivants. version française (lien vide) Version néérlandaise File br-fo-047_formulaire_opting-out_nl_externe2.pdf Version anglaise File br-fo-047_formulaire_opting-out_en_externe2.pdf