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Un numéro unique pour joindre l'H.U.B
Faites le +32 (0)2 555 55 55 pour tous les services de l'Hôpital Erasme, de l'Institut Jules Bordet et de l'Hôpital des Enfants Dès aujourd'hui, un seul numéro est nécessaire pour joindre tous les services de l’Institut Jules Bordet, de l’Hôpital Erasme et de l’Hôpital des Enfants : le +32 (0)2 555 55 55. Composez-le simplement et vous pourrez ensuite vous laisser guider confortablement par notre système qui vous amènera le plus vite possible vers l’interlocuteur que vous recherchez.
Problématique de santé
Nutrition
Le groupe nutrition rassemble des personnes qui travaillent dans le domaine de la nutrition, et ce dans différents services de l'hôpital. Les domaines d'intérêt de l'équipe nutrition concernent principalement les suppléments nutritionnels oraux, la nutrition entérale par sonde et la nutrition parentérale EquipeCoordinateurPr Jean-Charles PreiserMembresPr Marianna ArvanitakisDr Sandra De BreuckerDr Johanne GarbusinskiDr Nicolas RoperMme Myriam AutphenneMme Asuncion BallarinM Daniele ColluraM Mathieu De RyckereMme Sylvie FarineMme Nathalie GuerryMme Viviane LievinMme Justine ThomasPrendre rendez-vousEquipeEmail: Nutrition [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Nutrition[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be)Support DomicileEmail: Support-Domicile [dot] Nutrition [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Support-Domicile[dot]Nutrition[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be)Ce Service multidisciplinaire est constitué de médecin appartenant à divers services de l'Hôpital Erasme, de pharmaciens, diététiciens, infirmiers, travaillant au sein de différentes unités de soins. Infirmière coordinatrice nutritionBallarin AsuncionTél: 02 555 5578Email: asuncion [dot] ballarin [at] hubruxelles [dot] be (asuncion[dot]ballarin[at]hubruxelles[dot]be)Nutrition entérale (sonde)Tél: 02 555 3908Nutrition parentérale (perfusion)Tél: 02 555 4481
Nutrition
Problématique de santé
Obésité (Clinique de)
Qu'est-ce que l'obésité? Le surpoids ou l’obésité sont définis comme une accumulation anormale ou excessive de graisse, qui nuit à la santé. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère qu'une personne est en surpoids lorsque son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 25 et qu'elle est obèse lorsque celui-ci est égal ou supérieur à 30. En Belgique, 49,3% de la population adulte est en surpoids et 16% de notre population est obèse. Le surpoids et l’obésité augmentent avec l’âge puisque cela concerne respectivement plus d’un tiers et un cinquième de la population à partir de 35 ans. Il s’agit d’un problème de santé publique, associé au développement de nombreuses maladies telles que l’hypertension artérielle, le diabète, etc.  Prise en charge Le Centre Intégré de l'Obésité (CIO) de l'Hôpital Erasme vous propose trois modules de prise en charge du surpoids et de l'obésité : coaching intensif, interventions médicales (y compris ballon intra-gastrique ou plicature gastrique) et interventions chirurgicales. Chaque module est personnalisé à chaque patient. Le CIO place chacun de ses patients au cœur d’une équipe pluridisciplinaire d’experts, où vous serez acteur de votre prise en charge. À chaque étape, vous serez entourés par une équipe composée de diététiciens, psychologues, endocrinologues, médecins nutritionnistes, gastroentérologues, chirurgiens et kinésithérapeutes.  Le Centre Intégré de l’Obésité est associé au Centre Pédiatrique Pluridisciplinaire de l’Obésité situé sur le Campus de l’HUDERF pour la prise en charge des enfants et des adolescents. Ceux-ci sont pris en charge, au travers d’une convention, de manière pluridisciplinaire, structurée et adaptée à leur besoin spécifique.  Image Recherche La prise en charge de l’Obésité, tant chez les adultes que chez les enfants, est en constante évolution.  De nombreux travaux de recherche y sont associé, de travail de fin d’étude en diététique (y compris chez les enfants), kinésithérapie, psychologie et médecine, en passant par des études médicamenteuses ou des études académiques. Les Centre intégré de l’Obésité et entre Pédiatrique Pluridisciplinaire de l’Obésité, se veulent à la pointe de la rechercher et de l’enseignement.  Nos spécialistes
Obésité (Clinique de)
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Obésité : un facteur clé dans la prévention des AVC
Dans le cadre des Mardis de l'AVC, nous nous sommes entretenus avec le Dr Pascale Chasseur, Endocrinologue, Hôpital Erasme – H.U.B. pour parler du contrôle des facteurs de risque de l'AVC et, notamment, de l'obésité. Découvrez l'interview Pierre, 58 ans, père de deux enfants et amateur de bonne cuisine, a fait un AVC il y a huit mois. Depuis, sa vie a radicalement changé.« Je n’avais jamais été un grand sportif », dit-il avec un sourire un peu coupable. « Mais je ne pensais pas que mes kilos en trop me mettraient un jour en danger de mort. »Suite à son hospitalisation à l’Hôpital Erasme, Pierre a été orienté vers le Dr Pascale Chasseur, endocrinologue spécialisée dans les facteurs de risque cardiovasculaire liés au métabolisme. Elle suit de nombreux patients comme lui, avec un objectif clair : prévenir la récidive. Image Quels sont les facteurs à surveiller après un AVC ? L’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, le tabagisme, l’inactivité physique, les apnées du sommeil, et bien sûr… l’obésité. Ce dernier facteur est central. Le risque d’AVC se majore linéairement avec le surpoids. « Pour chaque unité de BMI (ndlr : Body Mass Index - Indice de Masse Corporelle IMC) supplémentaire (en partant d’une BMI de 20 kg/m2), le risque d’AVC augmente de 5%. Or, l’obésité est étroitement liée aux autres facteurs de  risque : le tissu adipeux en excès, au niveau abdominal essentiellement favorise la résistance à l’insuline, l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie… menant à l’athérosclérose et donc… à l’AVC. Or une perte de poids de 5-10% permet de diminuer significativement l’impact de ces facteurs de risque », explique le Dr. Chasseur  Image Et concrètement, que peut faire un patient ? Pour Pierre, le choc de l’AVC a été le déclic. « Au début, j’étais perdu. Je savais que je devais changer, mais je ne savais pas par où commencer. » C’est là qu’intervient l’équipe de l’hôpital.Dr Chasseur : « On évalue d’abord l’obésité et ses comorbidités avec le patient, on l’informe, puis on le conseille et on l’accompagne. Il ne s’agit pas de le culpabiliser, mais de construire ensemble un plan réaliste. Cela passe par une approche pluridisciplinaire. »À l’Hôpital Erasme, cela inclut :Un suivi diététique personnalisé, avec des conseils adaptés au mode de vie (ex : régime méditerranéen).Un accompagnement à l’activité physique qui aide à reprendre le sport en douceur.Un soutien médicamenteux, avec notamment les traitements de type GLP-1 (perte moyenne de 13 %-20% du poids 2 en 72 semaines, selon les études).Une évaluation pour la chirurgie bariatrique, si le patient est en obésité sévère (IMC > 35-40) avec comorbidités.  Image Perdre du poids, est-ce vraiment efficace pour lutter contre les AVC ? Dr Chasseur : « Oui, même une perte modeste de 5 à 10 % du poids peut améliorer la glycémie, la tension artérielle, le cholestérol, les apnées du sommeil et donc réduire fortement le risque d’un nouvel AVC. On sait aujourd’hui que même dans les 48 heures après un AVC, un bon contrôle glycémique a un impact positif. »Un parcours guidé, mais centré sur le patient« Ce n’est pas juste "manger moins et bouger plus". C’est un combat global, qui demande du temps, de la bienveillance, et un soutien psychologique », rappelle le Dr Chasseur.Pierre confirme : « Il m’a fallu accepter que j’avais besoin d’aide. C’est dur de se regarder dans le miroir. Mais j’ai été épaulé. Et surtout, je ne suis pas seul. »  Et à domicile, que peut-on faire pour contrôler le poids ? Pierre a impliqué sa compagne dans ses efforts. « On a changé nos habitudes ensemble. On cuisine plus sainement, on marche tous les jours. Et surtout, on se motive à deux. »Les aidants proches jouent un rôle crucial. Ils peuvent :Encourager la pratique d’activité physique à deuxAdapter l’alimentation familialeAider à suivre les bilans biologiques (suivi de la glycémie, de la tension, du cholestérol)Être des relais d’écoute, sans jugementDr. Chasseur : « Le rôle des aidants est crucial. Ils peuvent aider à motiver les proches à surveiller les indicateurs (poids, tension, glycémie), encourager la régularité des suivis, à consulter ensemble. L’enjeu, c’est aussi l’image de soi. Il faut déculpabiliser, restaurer la motivation, avec l’aide d’un psychologue. »À retenir :Après un AVC, la prévention passe par la gestion des facteurs de risque cardiovasculaire, dont l’obésité est un facteur central.Une perte de poids modeste peut avoir un effet majeur sur la santé cardiovasculaire.L’Hôpital Erasme H.U.B propose un accompagnement pluridisciplinaire pour aider les patients à reprendre leur santé en main.La famille et les proches peuvent jouer un rôle moteur dans le processus. « Il n’y a pas de petit pas. Il n’y a que des pas dans la bonne direction. »  Sources :Kernan W.N et al., Obesity, a stubbornly obvious target for stroke prevention, Stroke, 2013; 44: 278-286Aronne L.J et al., Tirzepatide as compared with semaglutide for the treatment of obesity, NEJM, May 2025, Surmount 5 trial 
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Obtention et utilisation de Matériel Corporel Humain (MCH)
Loi relative à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain destiné à des applications médicales humaines ou à des fins de recherche scientifique Loi relative à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain au moniteur belge.  Compendium biobanques.
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Octobre Rose
L'intelligence artificielle au profit du dépistage du cancer du sein Comme chaque année, le mois d’Octobre signe un mois de sensibilisation au cancer du sein. Le cancer du sein touche plus de 10.000 femmes par an en Belgique, ce qui en fait la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Néanmoins, la probabilité de survie est élevée si la maladie est détectée à un stade précoce. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le dépistage de ce cancer offre une aide non négligeable pour les radiologues de nos hôpitaux. L’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) composé de l’Institut Jules Bordet, de l’Hôpital Erasme et de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola soutient plus que jamais la lutte contre le cancer du sein en innovant grâce à de nouvelles techniques intelligentes Un dépistage précoce plus efficace grâce à l’intelligence artificielle Individuel via l’autopalpation des seins, auprès de son gynécologue ou encore dans le cadre des campagnes de Mammotest, l’importance du dépistage du cancer du sein n’est plus à démontrer. Depuis un an, l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) utilise un nouvel outil pour compléter leur arsenal : l’intelligence artificielle (IA). Véritable aide au radiologue pour la lecture des images, l’IA permet de donner un pourcentage de risque de malignité d’une image lésionnelle. L’intelligence artificielle a été développée grâce au deep learning : des images de cas positifs et négatifs ont été intégrées dans le logiciel pour qu’il s’entraine à identifier le cancer et à le différentier d’une lésion bénigne. A chaque nouveau cas, l’IA analyse les images de la patiente à celles stockées et est donc capable de donner un pourcentage de risque de positivité. Une aide complémentaire à l’œil du radiologue L’IA est également très performante sur la mammographie 3D (tomosynthèse). Cela permet un meilleur diagnostic des seins denses qui mettaient parfois en difficultés les radiologues car très complexes à analyser. « L’Intelligence artificielle pourrait aussi être intéressante pour le dépistage de masse car il permet, sur base de la mammographie et de l’âge, de calculer le risque à 2 ans de développer un cancer du sein. Cela va permettre d’identifier les patientes qui ont besoin d’une surveillance plus rapprochée car plus à risque de développer un cancer. » souligne le Dr Sy, Directrice de Clinique d’Imagerie de la Femme au sein de l’H.U.B Un article récent publié cet été dans la prestigieuse revue The Lancet estime à 20% le nombre supplémentaire de cas de cancers du sein détectés par l’intelligence artificielle par rapport à une double lecture classique par 2 radiologues expérimentés. Cependant si l’IA détecte beaucoup de cancers, elle positive aussi des lésions bénignes. Comme l’explique le Dr Sy : « L’intelligence artificielle ne remplace pas le travail des radiologues mais est un outil qui va permettre de les soulager en les confortant dans leur diagnostic et parfois en attirant leur attention sur la présence d’autres lésions associées qui auraient pu leur échapper. C’est aussi un gain de temps car il diminue le temps de lecture des mammographies tout en nous permettant une meilleure détection et donc une prise en charge plus rapide des patientes qui en ont besoin » Quels espoirs pour le futur ? Si l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la lecture des images de la mammographie et de la tomosynthèse est de plus en plus utilisée, les espoirs pour le futur sont nombreux. Des études sont en cours pour étendre son utilisation à la lecture d’images provenant des IRM. Dans cette utilisation, l’IA sera surtout utile pour les femmes à haut risque de cancer du sein dont le cancer se présente souvent de façon peu typique et est plus agressif. Elle permettra une prise en charge plus rapide. A moyen et long terme, nous espérons que cela pourra également aider à mieux définir les patientes pour qui une chimiothérapie est nécessaire. L’intelligence artificielle vient renforcer les nombreux outils, traitements et formes de prise en charge déjà en place, à l’H.U.B, afin de détecter le cancer du sein de manière précoce et d’augmenter les chances de guérisons de chaque patient.
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Octobre rose : événement sur le cancer du sein et l'hormonothérapie
A l’occasion d’Octobre Rose, nous vous invitons à participer à une rencontre entre patients et experts de l’Institut Jules Bordet sur la thématique « Cancer du sein et hormonothérapie » A l’occasion d’Octobre Rose, nous vous invitons à participer à une rencontre entre patients et experts de l’Institut Jules Bordet sur la thématique « Cancer du sein et hormonothérapie ». Plusieurs thématiques seront abordées : les effets secondaires, le suivi à domicile, l’après-cancer, … Vous aurez également l’occasion de poser vos questions à nos experts lors d’un verre apéritif après la séance.  Rendez-vous le 22 octobre dès 14h à 16h à l’Institut Jules Bordet. Inscrivez-vous avant le 1er octobre : https://forms.office.com/e/9gSeRNvjqE
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Octobre rose : un mois de sensibilisation au cancer du sein
Durant tout le mois d'octobre, nos équipes se mobilisent pour rendre visible la lutte contre le cancer du sein Retrouvez toutes nos infos sur le site de l'Institut Jules Bordet! Toutes les infos
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Octobre rose : un programme personnalisé d'accompagnement des patients après leur cancer du sein
Plus de 200 patients ont déjà rejoint le programme RESTART Grâce à l’amélioration du dépistage et des traitements, de plus en plus de patients guérissent du cancer. Malgré tout, les conséquences de la maladie et de son traitement peuvent persister pendant des mois voire des années après la fin des traitements. L’Institut Jules Bordet a développé le programme RESTART qui offre aux patients en rémission d’un cancer du sein un suivi multidisciplinaire et personnalisé intégrant consultation, activités physiques, kinésithérapie et ateliers pédagogiques. Plus de 200 patients ont déjà rejoint le programme RESTART. Une prise en charge globale et personnalisée «Il est essentiel d’accompagner les personnes atteintes ou ayant été atteintes d’un cancer durant tout le cheminement de leur combat : autant pendant la période des thérapies anticancéreuses que lors de la reprise de la vie sociale, professionnelle, après les traitements.» Caroline Defays, infirmière «survivorship». Afin de donner les clés aux patients pour gagner en confiance et en autonomie dans cette période post-cancer, l’Institut Jules Bordet offre un accompagnement axé sur une prise en charge globale et personnalisée. Le programme multidisciplinaire RESTART s’adresse aux patientes en rémission d’un cancer du sein ayant terminé les traitements de chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie depuis moins de 3 mois. «Offrir un accompagnement global et personnalisé est indispensable car cela favorise une réhabilitation plus rapide et durable. Ce programme est donc complémentaire aux soins et traitements médicaux prodigués.» nous explique le Dr Polastro, coordinatrice des projets de survivorship. Le programme RESTART, un suivi en trois phases Le programme se déroule en 3 phases. Tout d’abord, chaque patient se rend à une consultation de survivorship. Cette consultation permet de présenter le programme et de déterminer les besoins spécifiques du patient afin d’élaborer un plan de prise en charge adapté. Ensuite, le patient peut participer à une dizaine d’ateliers éducatifs. Alimentation, retour au travail, sexualité ou encore parentalité, les thèmes abordés permettent de leur donner les clés pour accroître leur autonomie et leur bien être dans ce processus de rémission. Un programme de réhabilitation physique est assuré par le service de kinésithérapie de l’Institut avec des cours collectifs de pilates, yoga et des séances d’entrainement cardio-vasculaire. Les patients sont également invités à télécharger une application mobile : Résilience, co-développée avec l’Institut Gustave Roussy, qui leur donnera accès à de l’information scientifique au travers d’articles, de vidéos et de podcasts. Le programme RESTART a été élaboré en collaboration avec Oncobulle.
Problématique de santé
Oncofertilité
Qu'est-ce que l'oncofertilité ? L’oncofertilité est une discipline médicale qui vise à préserver la fertilité des personnes atteintes de cancer avant qu’elles ne débutent un traitement potentiellement stérilisant.Pourquoi penser à la fertilité avant de commencer un traitement contre le cancer ?Certains traitements contre le cancer, dits gonadotoxiques, peuvent endommager les ovaires ou les testicules, entraînant une diminution voire une perte de la fertilité.Chez les filles/jeunes femmes, cela peut provoquer une insuffisance ovarienne prématurée.Chez les garçons/jeunes hommes, cela peut altérer durablement la production de spermatozoïdes.C’est pourquoi il est essentiel d’aborder cette question dès le diagnostic, même s’il y a urgence à traiter la maladie. Une concertation rapide permet souvent de préserver les chances d’avoir un enfant plus tard.Le parcours de soins en oncofertilité à l’H.U.BRéception du diagnostic de cancerRéférencement vers l’équipe d’onco-fertilité (par le médecin traitant, oncologue, hématologue, pédiatre, etc.)Consultation rapide avec notre équipe spécialiséeÉvaluation de la fertilité actuelle et des risques liés au traitementDiscussion des options disponiblesMise en œuvre des techniques de préservationSuivi personnalisé après les traitements Image Une équipe multidisciplinaire à vos côtés À l’Hôpital Universitaire de Bruxelles, une équipe dédiée à l’oncofertilité accompagne les patient·e.s tout au long de leur parcours de soins :Médecins spécialistes en fertilité et en reproductionOncologues et hématologues référentsEndocrinologuesPsychologuesInfirmiers·ères coordinateur·ricesBiologistes de la reproductionNous travaillons en lien étroit avec les équipes d’oncologie de l’Institut Jules Bordet et les équipes pédiatriques de l’Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola (HUDERF) afin de respecter les priorités thérapeutiques tout en intégrant la préservation de la fertilité si cela est possible.Nos spécialistes Image Dr. Margherita CONDORELLI  Langues : français, italien, anglais. Prendre rendez-vous Image Dr. Isabelle DEMEESTERE Langues : français, anglais Prendre rendez-vous Image Dr. David PENINGLangues : français, néerlandais, anglais. Prendre rendez-vous Quelles sont les options de préservation de la fertilité ? Pour les filles / jeunes femmes1. Congélation d’ovocytes (ovules)À qui cela s’adresse ? Jeunes femmes pubères (ayant eu leurs règles).En quoi cela consiste ? Après une stimulation hormonale pendant une dizaine de jours (comme pour une fécondation in vitro), les ovaires produisent plusieurs ovules. Ils sont ensuite prélevés par ponction sous anesthésie légère, puis congelés.Quand est-ce possible ? Si le traitement peut être différé de 2 à 3 semaines.2. Congélation d’embryonsÀ qui cela s’adresse ? Jeunes femmes en couple ou avec un(e) partenaire, majeures, souhaitant créer des embryons.En quoi cela consiste ? Après stimulation ovarienne, les ovules sont fécondés avec le sperme du/de la partenaire (ou d’un donneur) pour former des embryons, qui sont ensuite congelés.Particularité : Implique un projet parental déjà défini.3. Congélation de tissu ovarienÀ qui cela s’adresse ? Filles prépubères ou jeunes femmes chez qui la stimulation hormonale n’est pas possible.En quoi cela consiste ? Une petite chirurgie permet de prélever une partie de l’ovaire. Le tissu est ensuite congelé. Il pourra être réimplanté plus tard pour restaurer une fonction ovarienne naturelle ou permettre une grossesse.Avantage : Peut être réalisé très rapidement, sans attendre les règles.4. Protection des ovaires pendant la chimiothérapieÀ qui cela s’adresse ? Jeunes femmes pubères.En quoi cela consiste ? On administre des médicaments appelés analogues de la GnRH pour « mettre les ovaires au repos » durant le traitement. Ce n’est pas une méthode de préservation à elle seule, mais elle peut aider à limiter les dégâts.Limites : Moins efficace que les méthodes de congélation, mais utile en complément.Pour les garçons / jeunes hommes1. Congélation de spermeÀ qui cela s’adresse ? Jeunes hommes pubères.En quoi cela consiste ? Avant de commencer le traitement, un ou plusieurs échantillons de sperme sont prélevés (via masturbation) puis congelés.Avantage : Simple, rapide, non invasif. Le sperme peut être conservé plusieurs années.2. Congélation de tissu testiculaireÀ qui cela s’adresse ? Garçons prépubères (qui ne produisent pas encore de spermatozoïdes).En quoi cela consiste ? Une petite chirurgie permet de prélever un petit morceau de tissu testiculaire contenant les cellules à l’origine des spermatozoïdes. Ce tissu est congelé pour un usage futur.Statut : Méthode encore expérimentale, mais prometteuse, surtout chez les plus jeunes.Comment choisir la bonne option ?Le choix dépend :De l’âge et la puberté du patientDu type de cancerDel’urgence de commencer le traitementDes souhaits de l’enfant / adolescent·e et de sa familleDes contre-indications médicales éventuellesNotre équipe vous accompagne à chaque étape pour expliquer les options, répondre à vos questions et coordonner la prise en charge dans les meilleurs délais. Contact Vous allez bientôt commencer un traitement potentiellement gonadotoxique ? Vous ne savez pas si votre traitement peut avoir un impact sur votre fertilité?Contactez-nous sans tarder nos spécialistes en Oncofertilité par téléphone !Pour un conseil ou une prise en charge, merci de nous contacter par téléphone au +32(0)2 555 53 77 (uniquement pour les médecins ou ICSO)Pour réserver une cryopréservation de sperme pour un patient, merci de nous contacter par téléphone au +32(0)2 555 31 95Pour toute question complémentaire et non urgente, vous pouvez nous contacter par email à Oncofertilite [dot] FIV [at] hubruxelles [dot] be (Oncofertilite[dot]FIV[at]hubruxelles[dot]be) 
Oncofertilité
Services
Opthalmologie
Notre rôle L’ophtalmologie est la spécialité médicale qui s’occupe des yeux. Notre objectif est d’améliorer la santé visuelle et de traiter les maladies oculaires. Image Notre prise en charge est complète : du dépistage aux traitements médicaux et/ou chirurgicaux. Le caractère universitaire est et doit rester central. Nous avons des médecins experts et expertes et des traitements modernes destinés à tous les âges de la vie.  Nos spécialités Le service d’ophtalmologie est subdivisé en plusieurs secteurs.La clinique de chirurgie orbito-palpébro-lacrymale et d’onco-ophtalmologie prend en charge les problèmes d’orbite, de paupières, de glandes et canaux lacrymaux ainsi que les masses orbitaires.  La clinique du glaucome est nationalement reconnue pour son expertise ; des patients et patientes y sont référés à travers toute la Belgique.La clinique d’ophtalmologie pédiatrique a pour objectifs de prévenir, dépister et traiter les troubles oculaires des enfants. Exemples : troubles de la réfraction (myopie, hypermétropie et astigmatisme), strabisme, amblyopie, anomalies de développement de l’œil, maladies infectieuses, etc.  Le secteur de la cornée médicale propose différents traitements pour stabiliser et/ou traiter des maladies dégénératives ou évolutives de la surface de l’œil. Le secteur de la cornée chirurgicale est en plein essor et effectue tous les types de greffes de cornée disponibles.Le secteur de la chirurgie réfractive vise à pouvoir se passer de corrections optiques telles que des lunettes ou de lentilles.  Le secteur de la rétine médicale traite des pathologies comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dans sa forme humide ou sèche.Le secteur de la rétine chirurgicale s’occupe, par exemple, des décollements de rétine, de la pose ou de l’échange d’implants intraoculaires, etc.La neuro-ophtalmologie prend en charge les atteintes des nerfs optiques et l’ensemble des atteintes oculaires en lien avec une pathologie neurologique (SEP, AVC, tumeur cérébrale, etc.)Certaines maladies (diabète, tuberculose, syndrome de Sjögren, etc.) peuvent affecter les yeux et menacer la vision. Raison pour laquelle le service d’ophtalmologie collabore avec d’autres services : l’endocrinologie, la rhumatologie, la pédiatrie, l’hématologie, etc. Notre équipe Image Nos médecins spécialistes Recherche Les ophtalmologues de l’Hôpital Érasme mènent des études cliniques et des travaux de recherche fondamentale, notamment sur :la prolifération vitréorétinienne, en collaboration avec le Laboratoire de biochimie physiopathologique et nutritionnelle (LBPN) de l’ULB ;les cellules de la cornée, en collaboration avec le Laboratoire de thérapie cellulaire clinique à l’Institut Jules Bordet. Focus Le service d’ophtalmologie effectue environ 2000 injections intravitréennes par an. Ce type de traitement peut être indiqué pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), les rétinopathies liées au diabète, les inflammations intraoculaires, etc.  Publications Lien vers Array Neuro-Ophthalmological Manifestations in Children with Down Syndrome: Current Perspectives Auteurs : Lavinia Postolache 1, Anne Monier 2, Sophie Lhoir 1Journal : Eye Brain 2021 Jul 21;13:193-203. doi: 10.2147/EB.S319817. eCollection 2021. 10 Août 2023 Lien vers Array Intense Pulsed Light Therapy in the Treatment of Dry Eye Diseases: A Systematic Review and Meta-Analysis. Auteurs : Demolin L, Es-Safi M, Soyfoo MS, Motulsky E.Journal : J Clin Med. 2023 Apr 21;12(8):3039. doi: 10.3390/jcm12083039.PMID: 37109374 10 Août 2023 Lien vers Array Experimental Models to Study Epithelial-Mesenchymal Transition in Proliferative Vitreoretinopathy. Auteurs : Datlibagi A, Zein-El-Din A, Frohly M, Willermain F, Delporte C, Motulsky E.Journal : Int J Mol Sci. 2023 Feb 24;24(5):4509. doi:  10.3390/ijms24054509.PMID: 36901938 10 Août 2023 Lien vers Array Visual field defects and retinal nerve fiber layer damage in buried optic disc drusen: a new insight. Auteurs : Nana Wandji B, Dugauquier A, Ehongo A.Journal : Int J Ophthalmol. 2022 Oct 18;15(10):1641-1649. doi: 10.18240/ijo.2022.10.12. eCollection 2022. PMID: 36262850 10 Août 2023
Ophtalmologie - Erasme