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Movember, une action de sensibilisation aux cancers masculin
Bruxelles – le 2 novembre 2023 – Comme chaque année, le mois de Novembre signe un mois de sensibilisation aux cancers masculins avec l’action Movember. Moins conscientisés par la cause, les hommes sont pourtant potentiellement sujets à un cancer au cours de leur vie. Néanmoins, la probabilité de survie est élevée si la maladie est détectée à un stade précoce. Au sein de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B), une prise en charge globale et personnalisée, de la prévention jusqu’au traitement, est prodiguée à chaque patient selon sa pathologie. L’expertise des équipes conjuguée aux équipements de pointe préservent au mieux la qualité de vie du patient.   Le mouvement « Movember » Né de la contraction de « mo », abréviation de «moustache» et de « November », Movember est un événement annuel organisé par la fondation Movember Foundation Charity. Depuis 2003, chaque mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à se laisser pousser la moustache. Un double objectif de sensibiliser l'opinion publique sur la santé des hommes et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate et des testicules.   Participez au mouvement et devenez un « Mo Bro » !  L’importance de la prévention Nous ne sommes pas égaux face au cancer. Indépendamment du mode de vie, le risque varie selon notre constitution génétique. Certaines mutations génétiques entraînent un risque plus important. De même, l’existence de cancers familiaux ou d’antécédents personnels de cancer augmentent le risque individuel. En 2022, 40 335 cancers ont été diagnostiqués chez l’homme en Belgique dont 12 732 cas de cancers de la prostate qui reste le cancer masculin le plus fréquent. Mais pour la grande majorité des personnes avec un risque moyen, la part du risque évitable est de 30-40 %. La prévention comprend deux grands aspects : le style de vie et le dépistage. Les mesures à prendre concernant le style de vie sont résumées dans le Code Européen contre le Cancer : ne pas fumer, modérer sa consommation d’alcool, mieux manger, bouger, contrôler son poids. Prendre rendez-vous à la Clinique de Dépistage de l’Institut Jules Bordet pour faire un bilan complet est aussi une manière de prévenir les cancers et de les détecter à temps.   Une prise en charge 360° à l’H.U.B Au sein de l’H.U.B, les patients atteints d’un cancer masculin sont pris en charge par une équipe multidisciplinaire composée d’urologues, d’infirmiers, d’oncologues, de radiothérapeutes, de psychologues… dont l’objectif est d’offrir un suivi personnalisé et complet à chaque homme. L’expertise de chaque corps de métier combinée aux équipements de pointe vise à traiter la tumeur de manière efficace tout en préservant la qualité de vie du patient avec le moins d’effets secondaires et de complications possibles.   Des équipements de taille Du diagnostic jusqu’au traitement, nos machines et nos techniques répondent aux besoins des patients avec une précision ultime :  La biopsie transpérinéale (par le périnée) consiste à prélever plusieurs fragments de la prostate à l’aide d’une aiguille. L’H.U.B est un des rares hôpitaux à utiliser cette technique sous anesthésie locale.   Le TEP/IRM est une technique d’imagerie hybride qui combine le TEP et l’IRM et donne une précision ultime à la biopsie   Le TEP scan au PSMA, imagerie métabolique qui permet de visualiser les lésions provoquées par le cancer de la prostate de manière plus précise que l’imagerie conventionnelle   Une plateforme robotique permettant de réaliser des interventions mini-invasives (le fameux robot chirurgical) Les ultra sons focalisés (Focal-One) pour un traitement ablatif limité aux petites tumeurs peu agressives de la prostate permettant une préservation de la glande L’IRM-Linac est une machine de radiothérapie qui permet la délivrance en 5 séances d’un traitement curatif pour certains cancers de prostate avec une réduction significative des toxicités La théranostique qui est l’association du diagnostic précis par imagerie métabolique et du traitement des lésions visualisées dans le même temps 
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Movember : une campagne dédiée à la santé masculine
En novembre, « Bordet met le paquet » En novembre, « Bordet met le paquet ». En lançant cette campagne, les équipes soignantes de l’H.U.B veulent sensibiliser et faire parler des cancers masculins. Entre peur de perdre sa masculinité et honte d’en parler, les hommes osent rarement évoquer leur santé physique ou mentale. Pourtant, ils sont également susceptibles d’être touché par un cancer au cours de leur vie. Lever les tabous sur la maladie et délier la parole est essentiel quand on sait qu’au plus tôt le cancer est détecté, au plus grandes sont les chances rémission.Pour l'occasion, nos bâtiments s'habillent de bleu! Retrouvez toutes les infos sur notre campagne sur le site de l'Institut Jules Bordet Toutes les infos
Problématique de santé
Myélome multiple
Le myélome multiple est un cancer de la moelle osseuse. En temps normal, la moelle osseuse occupe l’intérieur de la plupart des os et produit différents types de cellules sanguines. En Belgique, environ 750 nouveaux cas de myélome multiple sont enregistrés par an, c’est le deuxième cancer de la moelle osseuse le plus fréquent. Cette maladie atteint principalement les personnes de plus de 60 ans et survient rarement avant 40 ans. Cette maladie n’est ni contagieuse ni héréditaire. De quoi s'agit-il ? Le myélome multiple est caractérisé par une multiplication non contrôlée de plasmocytes anormaux (dit monoclonaux). Les plasmocytes appartiennent une famille de globules blancs qui fabriquent des anticorps (immunoglobulines) pour aider à combattre les infections. Les plasmocytes monoclonaux subissent des changements qui rendent leur croissance et leur comportement anormal, en ne synthétisant plus qu’un seul type d’anticorps spécifique appelé protéine monoclonale. Cette anomalie biologique est détectée par un examen, l’électrophorèse des protéines sériques, qui vise à analyser les protéines présentes dans le sang. L’électrophorèse est également pratiquée sur les urines car une partie de l’immunoglobuline monoclonale peut y être détectée. Pour affirmer de façon certaine le diagnostic, il est nécessaire de pratiquer une ponction et/ou une biopsie de la moelle osseuse. Un analyse des chromosomes des plasmocytes myélomateux (appelée FISH) sera faite afin de préciser la gravité de la maladie. Lorsque la protéine monoclonale est présente mais qu’il n’y a pas d’excès de plasmocytes anormaux, on ne parle pas de myélome multiple mais on parle d’une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS). Cet état précancéreux signifie que les cellules ne sont pas encore cancéreuses, mais que leur risque de devenir cancéreuses est plus élevé. Même si le risque est très faible (environ 1 % par an), une MGUS peut évoluer en myélome multiple. Symptômes Les manifestations cliniques sont variées et sont classiquement regroupées sous l’acronyme « CRAB » : Calcium trop élevé, lié à la décalcification en certains endroits du squelette Rein : le myélome multiple peut fragiliser et endommager les reins par plusieurs mécanismes (dépôts de protéines anormales au sein du rein, déshydratation, toxicités de certains médicaments…) Anémie pouvant être responsable de fatigue par manque de globules rouges « Bone » (os, en anglais) : les plasmocytes malins favorisent la destruction du tissu osseux, donnant naissance à des zones de fragilité au niveau de l’os, pouvant être responsables de fractures. Les douleurs sont souvent le premier symptôme de la maladie ; au niveau du dos, des côtes, du cou ou du bassin. Parfois, elles apparaissent brutalement à l’occasion d’un tassement vertébral ou d’une fracture. Pour déceler ces complications, des prises de sang, des analyses d’urine et des imageries du squelette sont réalisées. Le myélome peut aussi se manifester par des infections, surtout bactériennes, favorisées par le manque de défense immunitaire. Dans environ 20 % des cas, la maladie ne se manifeste pas, aucun symptôme physique n’est ressenti. C’est un résultat anormal lors d’un examen sanguin qui conduit à rechercher l’existence de la maladie (on parle alors de myélome multiple asymptomatique). Traitement Surveillance en l’absence de symptômes : Les patients qui ne présentent aucune anomalie perceptible, vont simplement faire l’objet d’un suivi médical sans mise en route immédiate d’un traitement. Celui-ci sera débuté lors de l’apparition de symptômes. En effet, selon les résultats de différentes études médicales il n'y a pas de bénéfice à traiter quand il n'y a pas d'atteinte. Traitements en cas de symptômes : A ce jour, les traitements du myélome ne permettent pas d’éradiquer la maladie de manière définitive, on ne peut donc pas parler de guérison. L’objectif des traitements est de mettre la maladie sous contrôle (en rémission), en soulageant les symptômes et en améliorant la qualité de vie. Il existe de nombreux médicaments efficaces sur le myélome et les découvertes de ces dernières années ont permis d’immenses progrès. Les protocoles de traitements associent généralement 3 médicaments comprenant chimiothérapies et/ou thérapies ciblées en association avec des corticoïdes (médrol, prednisone ou dexaméthasone). L’autogreffe de cellules souches est réservée au patient de moins de 65-70 ans. Une radiothérapie peut parfois être proposée en cas de lésions osseuses. Le suivi de la maladie au cours des traitements se basera essentiellement sur l’examen clinique et le suivi de la protéine monoclonale.
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MyErasme devient MyHUB !
Un nouveau nom, une mise à jour et bientôt d'autres nouveautés encore L’Hôpital Erasme forme aujourd’hui à l’H.U.B (Hôpital universitaire de Bruxelles) avec l’Institut Jules Bordet et l’Hôpital des Enfants (HUDERF). Afin de vous offrir un suivi plus fluide si vous êtes patient de plusieurs hôpitaux de l’H.U.B, l’application se transforme aussi et devient MyHUB.   Ses fonctions restent les mêmes, avec la prise et la visualisation de rendez-vous en vedette mais aussi la préparation des hospitalisations. Pour vous, patient de l’Hôpital Erasme, elle garde toutes ses fonctionnalités et continue à s’améliorer. Si vous êtes également patient ou patiente de l’Institut Bordet ou de l’Hôpital des Enfants, de nouvelles possibilités s’ouvriront bientôt.  Nous en avons profité pour améliorer certaines fonctionnalités :   La prise de rendez-vous est devenue plus efficace et vous offre certaines informations-clé sur votre visite chez nous  Il est désormais possible d’annuler tous les rendez-vous, et plus uniquement les rendez-vous qui ont été pris dans l’application.   L’intérêt du patient est au cœur de la création de l’H.U.B. Les équipes travaillent depuis plusieurs mois au rapprochement entre l’Hôpital Erasme, l’Institut Bordet et l’Hôpital des Enfants, et nous sommes très heureux que l’application vous en donne un signe concret.  Vous n'êtes pas encore utilisateur de l'application ? Cliquez ici pour plus d'informations !