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Nouvelle mesure dans la prise en charge du cancer du sein
Une mesure appliquée dès le 1er août Dès ce 1er août, certaines étapes des traitements contre le cancer du sein seront remboursées exclusivement si ces soins ont été effectués dans des cliniques du sein agréées dont font partie l'Hôpital Erasme et l'Institut Jules Bordet. Une décision prise à la suite d’une étude menée par le Centre Fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE) qui révèle que les femmes prises en charge dans une clinique non agréée ont 30% de risques supplémentaires de décéder de ce cancer par rapport aux patientes qui ont été traitées dans une clinique agréée. Retrouvez plus d'informations dans le reportage réalisé par la RTBF
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Un numéro unique pour joindre l'H.U.B
Faites le +32 (0)2 555 55 55 pour tous les services de l'Hôpital Erasme, de l'Institut Jules Bordet et de l'Hôpital des Enfants Dès aujourd'hui, un seul numéro est nécessaire pour joindre tous les services de l’Institut Jules Bordet, de l’Hôpital Erasme et de l’Hôpital des Enfants : le +32 (0)2 555 55 55. Composez-le simplement et vous pourrez ensuite vous laisser guider confortablement par notre système qui vous amènera le plus vite possible vers l’interlocuteur que vous recherchez.
Problématique de santé
Nutrition
Le groupe nutrition rassemble des personnes qui travaillent dans le domaine de la nutrition, et ce dans différents services de l'hôpital. Les domaines d'intérêt de l'équipe nutrition concernent principalement les suppléments nutritionnels oraux, la nutrition entérale par sonde et la nutrition parentérale EquipeCoordinateurPr Jean-Charles PreiserMembresPr Marianna ArvanitakisDr Sandra De BreuckerDr Johanne GarbusinskiDr Nicolas RoperMme Myriam AutphenneMme Asuncion BallarinM Daniele ColluraM Mathieu De RyckereMme Sylvie FarineMme Nathalie GuerryMme Viviane LievinMme Justine ThomasPrendre rendez-vousEquipeEmail: Nutrition [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Nutrition[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be)Support DomicileEmail: Support-Domicile [dot] Nutrition [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Support-Domicile[dot]Nutrition[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be)Ce Service multidisciplinaire est constitué de médecin appartenant à divers services de l'Hôpital Erasme, de pharmaciens, diététiciens, infirmiers, travaillant au sein de différentes unités de soins. Infirmière coordinatrice nutritionBallarin AsuncionTél: 02 555 5578Email: asuncion [dot] ballarin [at] hubruxelles [dot] be (asuncion[dot]ballarin[at]hubruxelles[dot]be)Nutrition entérale (sonde)Tél: 02 555 3908Nutrition parentérale (perfusion)Tél: 02 555 4481
Nutrition
Problématique de santé
Obésité (Clinique de)
Qu'est-ce que l'obésité? Le surpoids ou l’obésité sont définis comme une accumulation anormale ou excessive de graisse, qui nuit à la santé. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère qu'une personne est en surpoids lorsque son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 25 et qu'elle est obèse lorsque celui-ci est égal ou supérieur à 30. En Belgique, 49,3% de la population adulte est en surpoids et 16% de notre population est obèse. Le surpoids et l’obésité augmentent avec l’âge puisque cela concerne respectivement plus d’un tiers et un cinquième de la population à partir de 35 ans. Il s’agit d’un problème de santé publique, associé au développement de nombreuses maladies telles que l’hypertension artérielle, le diabète, etc.  Prise en charge Le Centre Intégré de l'Obésité (CIO) de l'Hôpital Erasme vous propose trois modules de prise en charge du surpoids et de l'obésité : coaching intensif, interventions médicales (y compris ballon intra-gastrique ou plicature gastrique) et interventions chirurgicales. Chaque module est personnalisé à chaque patient. Le CIO place chacun de ses patients au cœur d’une équipe pluridisciplinaire d’experts, où vous serez acteur de votre prise en charge. À chaque étape, vous serez entourés par une équipe composée de diététiciens, psychologues, endocrinologues, médecins nutritionnistes, gastroentérologues, chirurgiens et kinésithérapeutes.  Le Centre Intégré de l’Obésité est associé au Centre Pédiatrique Pluridisciplinaire de l’Obésité situé sur le Campus de l’HUDERF pour la prise en charge des enfants et des adolescents. Ceux-ci sont pris en charge, au travers d’une convention, de manière pluridisciplinaire, structurée et adaptée à leur besoin spécifique.  Image Recherche La prise en charge de l’Obésité, tant chez les adultes que chez les enfants, est en constante évolution.  De nombreux travaux de recherche y sont associé, de travail de fin d’étude en diététique (y compris chez les enfants), kinésithérapie, psychologie et médecine, en passant par des études médicamenteuses ou des études académiques. Les Centre intégré de l’Obésité et entre Pédiatrique Pluridisciplinaire de l’Obésité, se veulent à la pointe de la rechercher et de l’enseignement.  Nos spécialistes
Obésité (Clinique de)
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Obésité : un facteur clé dans la prévention des AVC
Dans le cadre des Mardis de l'AVC, nous nous sommes entretenus avec le Dr Pascale Chasseur, Endocrinologue, Hôpital Erasme – H.U.B. pour parler du contrôle des facteurs de risque de l'AVC et, notamment, de l'obésité. Découvrez l'interview Pierre, 58 ans, père de deux enfants et amateur de bonne cuisine, a fait un AVC il y a huit mois. Depuis, sa vie a radicalement changé.« Je n’avais jamais été un grand sportif », dit-il avec un sourire un peu coupable. « Mais je ne pensais pas que mes kilos en trop me mettraient un jour en danger de mort. »Suite à son hospitalisation à l’Hôpital Erasme, Pierre a été orienté vers le Dr Pascale Chasseur, endocrinologue spécialisée dans les facteurs de risque cardiovasculaire liés au métabolisme. Elle suit de nombreux patients comme lui, avec un objectif clair : prévenir la récidive. Image Quels sont les facteurs à surveiller après un AVC ? L’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, le tabagisme, l’inactivité physique, les apnées du sommeil, et bien sûr… l’obésité. Ce dernier facteur est central. Le risque d’AVC se majore linéairement avec le surpoids. « Pour chaque unité de BMI (ndlr : Body Mass Index - Indice de Masse Corporelle IMC) supplémentaire (en partant d’une BMI de 20 kg/m2), le risque d’AVC augmente de 5%. Or, l’obésité est étroitement liée aux autres facteurs de  risque : le tissu adipeux en excès, au niveau abdominal essentiellement favorise la résistance à l’insuline, l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie… menant à l’athérosclérose et donc… à l’AVC. Or une perte de poids de 5-10% permet de diminuer significativement l’impact de ces facteurs de risque », explique le Dr. Chasseur  Image Et concrètement, que peut faire un patient ? Pour Pierre, le choc de l’AVC a été le déclic. « Au début, j’étais perdu. Je savais que je devais changer, mais je ne savais pas par où commencer. » C’est là qu’intervient l’équipe de l’hôpital.Dr Chasseur : « On évalue d’abord l’obésité et ses comorbidités avec le patient, on l’informe, puis on le conseille et on l’accompagne. Il ne s’agit pas de le culpabiliser, mais de construire ensemble un plan réaliste. Cela passe par une approche pluridisciplinaire. »À l’Hôpital Erasme, cela inclut :Un suivi diététique personnalisé, avec des conseils adaptés au mode de vie (ex : régime méditerranéen).Un accompagnement à l’activité physique qui aide à reprendre le sport en douceur.Un soutien médicamenteux, avec notamment les traitements de type GLP-1 (perte moyenne de 13 %-20% du poids 2 en 72 semaines, selon les études).Une évaluation pour la chirurgie bariatrique, si le patient est en obésité sévère (IMC > 35-40) avec comorbidités.  Image Perdre du poids, est-ce vraiment efficace pour lutter contre les AVC ? Dr Chasseur : « Oui, même une perte modeste de 5 à 10 % du poids peut améliorer la glycémie, la tension artérielle, le cholestérol, les apnées du sommeil et donc réduire fortement le risque d’un nouvel AVC. On sait aujourd’hui que même dans les 48 heures après un AVC, un bon contrôle glycémique a un impact positif. »Un parcours guidé, mais centré sur le patient« Ce n’est pas juste "manger moins et bouger plus". C’est un combat global, qui demande du temps, de la bienveillance, et un soutien psychologique », rappelle le Dr Chasseur.Pierre confirme : « Il m’a fallu accepter que j’avais besoin d’aide. C’est dur de se regarder dans le miroir. Mais j’ai été épaulé. Et surtout, je ne suis pas seul. »  Et à domicile, que peut-on faire pour contrôler le poids ? Pierre a impliqué sa compagne dans ses efforts. « On a changé nos habitudes ensemble. On cuisine plus sainement, on marche tous les jours. Et surtout, on se motive à deux. »Les aidants proches jouent un rôle crucial. Ils peuvent :Encourager la pratique d’activité physique à deuxAdapter l’alimentation familialeAider à suivre les bilans biologiques (suivi de la glycémie, de la tension, du cholestérol)Être des relais d’écoute, sans jugementDr. Chasseur : « Le rôle des aidants est crucial. Ils peuvent aider à motiver les proches à surveiller les indicateurs (poids, tension, glycémie), encourager la régularité des suivis, à consulter ensemble. L’enjeu, c’est aussi l’image de soi. Il faut déculpabiliser, restaurer la motivation, avec l’aide d’un psychologue. »À retenir :Après un AVC, la prévention passe par la gestion des facteurs de risque cardiovasculaire, dont l’obésité est un facteur central.Une perte de poids modeste peut avoir un effet majeur sur la santé cardiovasculaire.L’Hôpital Erasme H.U.B propose un accompagnement pluridisciplinaire pour aider les patients à reprendre leur santé en main.La famille et les proches peuvent jouer un rôle moteur dans le processus. « Il n’y a pas de petit pas. Il n’y a que des pas dans la bonne direction. »  Sources :Kernan W.N et al., Obesity, a stubbornly obvious target for stroke prevention, Stroke, 2013; 44: 278-286Aronne L.J et al., Tirzepatide as compared with semaglutide for the treatment of obesity, NEJM, May 2025, Surmount 5 trial 
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Obtention et utilisation de Matériel Corporel Humain (MCH)
Loi relative à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain destiné à des applications médicales humaines ou à des fins de recherche scientifique Loi relative à l'obtention et à l'utilisation de matériel corporel humain au moniteur belge.  Compendium biobanques.
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Octobre Rose
L'intelligence artificielle au profit du dépistage du cancer du sein Comme chaque année, le mois d’Octobre signe un mois de sensibilisation au cancer du sein. Le cancer du sein touche plus de 10.000 femmes par an en Belgique, ce qui en fait la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Néanmoins, la probabilité de survie est élevée si la maladie est détectée à un stade précoce. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le dépistage de ce cancer offre une aide non négligeable pour les radiologues de nos hôpitaux. L’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) composé de l’Institut Jules Bordet, de l’Hôpital Erasme et de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola soutient plus que jamais la lutte contre le cancer du sein en innovant grâce à de nouvelles techniques intelligentes Un dépistage précoce plus efficace grâce à l’intelligence artificielle Individuel via l’autopalpation des seins, auprès de son gynécologue ou encore dans le cadre des campagnes de Mammotest, l’importance du dépistage du cancer du sein n’est plus à démontrer. Depuis un an, l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) utilise un nouvel outil pour compléter leur arsenal : l’intelligence artificielle (IA). Véritable aide au radiologue pour la lecture des images, l’IA permet de donner un pourcentage de risque de malignité d’une image lésionnelle. L’intelligence artificielle a été développée grâce au deep learning : des images de cas positifs et négatifs ont été intégrées dans le logiciel pour qu’il s’entraine à identifier le cancer et à le différentier d’une lésion bénigne. A chaque nouveau cas, l’IA analyse les images de la patiente à celles stockées et est donc capable de donner un pourcentage de risque de positivité. Une aide complémentaire à l’œil du radiologue L’IA est également très performante sur la mammographie 3D (tomosynthèse). Cela permet un meilleur diagnostic des seins denses qui mettaient parfois en difficultés les radiologues car très complexes à analyser. « L’Intelligence artificielle pourrait aussi être intéressante pour le dépistage de masse car il permet, sur base de la mammographie et de l’âge, de calculer le risque à 2 ans de développer un cancer du sein. Cela va permettre d’identifier les patientes qui ont besoin d’une surveillance plus rapprochée car plus à risque de développer un cancer. » souligne le Dr Sy, Directrice de Clinique d’Imagerie de la Femme au sein de l’H.U.B Un article récent publié cet été dans la prestigieuse revue The Lancet estime à 20% le nombre supplémentaire de cas de cancers du sein détectés par l’intelligence artificielle par rapport à une double lecture classique par 2 radiologues expérimentés. Cependant si l’IA détecte beaucoup de cancers, elle positive aussi des lésions bénignes. Comme l’explique le Dr Sy : « L’intelligence artificielle ne remplace pas le travail des radiologues mais est un outil qui va permettre de les soulager en les confortant dans leur diagnostic et parfois en attirant leur attention sur la présence d’autres lésions associées qui auraient pu leur échapper. C’est aussi un gain de temps car il diminue le temps de lecture des mammographies tout en nous permettant une meilleure détection et donc une prise en charge plus rapide des patientes qui en ont besoin » Quels espoirs pour le futur ? Si l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la lecture des images de la mammographie et de la tomosynthèse est de plus en plus utilisée, les espoirs pour le futur sont nombreux. Des études sont en cours pour étendre son utilisation à la lecture d’images provenant des IRM. Dans cette utilisation, l’IA sera surtout utile pour les femmes à haut risque de cancer du sein dont le cancer se présente souvent de façon peu typique et est plus agressif. Elle permettra une prise en charge plus rapide. A moyen et long terme, nous espérons que cela pourra également aider à mieux définir les patientes pour qui une chimiothérapie est nécessaire. L’intelligence artificielle vient renforcer les nombreux outils, traitements et formes de prise en charge déjà en place, à l’H.U.B, afin de détecter le cancer du sein de manière précoce et d’augmenter les chances de guérisons de chaque patient.
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Octobre rose : événement sur le cancer du sein et l'hormonothérapie
A l’occasion d’Octobre Rose, nous vous invitons à participer à une rencontre entre patients et experts de l’Institut Jules Bordet sur la thématique « Cancer du sein et hormonothérapie » A l’occasion d’Octobre Rose, nous vous invitons à participer à une rencontre entre patients et experts de l’Institut Jules Bordet sur la thématique « Cancer du sein et hormonothérapie ». Plusieurs thématiques seront abordées : les effets secondaires, le suivi à domicile, l’après-cancer, … Vous aurez également l’occasion de poser vos questions à nos experts lors d’un verre apéritif après la séance.  Rendez-vous le 22 octobre dès 14h à 16h à l’Institut Jules Bordet. Inscrivez-vous avant le 1er octobre : https://forms.office.com/e/9gSeRNvjqE
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Octobre rose : un mois de sensibilisation au cancer du sein
Durant tout le mois d'octobre, nos équipes se mobilisent pour rendre visible la lutte contre le cancer du sein Retrouvez toutes nos infos sur le site de l'Institut Jules Bordet! Toutes les infos
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Octobre rose : un programme personnalisé d'accompagnement des patients après leur cancer du sein
Plus de 200 patients ont déjà rejoint le programme RESTART Grâce à l’amélioration du dépistage et des traitements, de plus en plus de patients guérissent du cancer. Malgré tout, les conséquences de la maladie et de son traitement peuvent persister pendant des mois voire des années après la fin des traitements. L’Institut Jules Bordet a développé le programme RESTART qui offre aux patients en rémission d’un cancer du sein un suivi multidisciplinaire et personnalisé intégrant consultation, activités physiques, kinésithérapie et ateliers pédagogiques. Plus de 200 patients ont déjà rejoint le programme RESTART. Une prise en charge globale et personnalisée «Il est essentiel d’accompagner les personnes atteintes ou ayant été atteintes d’un cancer durant tout le cheminement de leur combat : autant pendant la période des thérapies anticancéreuses que lors de la reprise de la vie sociale, professionnelle, après les traitements.» Caroline Defays, infirmière «survivorship». Afin de donner les clés aux patients pour gagner en confiance et en autonomie dans cette période post-cancer, l’Institut Jules Bordet offre un accompagnement axé sur une prise en charge globale et personnalisée. Le programme multidisciplinaire RESTART s’adresse aux patientes en rémission d’un cancer du sein ayant terminé les traitements de chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie depuis moins de 3 mois. «Offrir un accompagnement global et personnalisé est indispensable car cela favorise une réhabilitation plus rapide et durable. Ce programme est donc complémentaire aux soins et traitements médicaux prodigués.» nous explique le Dr Polastro, coordinatrice des projets de survivorship. Le programme RESTART, un suivi en trois phases Le programme se déroule en 3 phases. Tout d’abord, chaque patient se rend à une consultation de survivorship. Cette consultation permet de présenter le programme et de déterminer les besoins spécifiques du patient afin d’élaborer un plan de prise en charge adapté. Ensuite, le patient peut participer à une dizaine d’ateliers éducatifs. Alimentation, retour au travail, sexualité ou encore parentalité, les thèmes abordés permettent de leur donner les clés pour accroître leur autonomie et leur bien être dans ce processus de rémission. Un programme de réhabilitation physique est assuré par le service de kinésithérapie de l’Institut avec des cours collectifs de pilates, yoga et des séances d’entrainement cardio-vasculaire. Les patients sont également invités à télécharger une application mobile : Résilience, co-développée avec l’Institut Gustave Roussy, qui leur donnera accès à de l’information scientifique au travers d’articles, de vidéos et de podcasts. Le programme RESTART a été élaboré en collaboration avec Oncobulle.