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Les champions de Belgique à la Clinique du Sport 
Comme chaque année, les joueurs de l’Union Saint-Gilloise ont effectué plusieurs tests de pré-saison à l’Hôpital Erasme.   Les kinésithérapeutes ainsi que le médecin de l’équipe, Axel Marlaire, peuvent obtenir grâce à l’équipement de l’Hôpital Erasme une mesure très précise de l'état de forme des joueurs avant le début de la saison. Le but est triple : Identifier d’éventuelles faiblesses localisées, ou déséquilibres musculaires qui peuvent être une cause de blessure pendant la saison  Identifier les domaines où des progrès sont possibles pour orienter les entraînements Avoir des données exactes sur les capacités des joueurs "en pleine forme” pour mieux évaluer, en cas de blessure, leur parcours de guérison.   Les tests effectués à l’Hôpital portent sur la santé cardiaque, et sur une évaluation de la force par un appareil isocinétique. Pour les kinésithérapeutes de la Clinique du Sport de l’Hôpital Erasme, ce n’est pas parce que les joueurs de l’Union sont maintenant Champions de Belgique que leur venue est un événement : “Cela fait déjà six ans que nous suivons les joueurs de l’Union et ils ne sont pas les seuls sportifs de haut niveau à être suivis à la Clinique du Sport” précise Dominique Mouraux, kinésithérapeute à la Clinique du Sport. “Ils viennent ici comme n’importe quels autres patients. Et même si l’équipement que nous utilisons aujourd’hui est souvent utilisé pour des sportifs, amateurs ou professionnels, il peut aussi être utile à un patient plutôt sédentaire, suite à la pose d’une prothèse par exemple.”  Bien sûr, pour des kinésithérapeutes du sport, obtenir et garder la confiance de sportifs de haut niveau et de leurs équipes est important. “Ce sont des patients pour lesquels l’objectif du traitement est différent” explique Bastian Vermeylen, un autre kinésithérapeute du sport. “Dans la plupart des cas, le but est de retrouver pour le patient un fonctionnement normal, suite à une blessure par exemple. Pour le sportif de haut niveau, l’objectif est toujours de l’amener au maximum des performances dont son corps est capable. Les exigences et contraintes sont donc différentes et l’intensité de l’effort à fournir aussi”. À titre personnel, Bastian Vermeylen n’a cependant pas de préférence entre ses patients auréolés de gloire sportive et les autres : “on a souvent tendance à idéaliser la kinésithérapie sportive, mais c’est autant de plaisir de réhabiliter un patient qui vient de bénéficier de la pose d’une prothèse de hanche !” 
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Les Docteurs Zinzins : 30 ans de sourires et de réconfort pour les enfants hospitalisés
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Les infirmier.e.s relais douleur : acteurs indispensables à l’hôpital
Dans le cadre de la campagne “Deviens Infi Relais Douleur” organisée par le Département d’Algologie de l’H.U.B, Geneviève Philippe, Infirmière Clinicienne Spécialisée, explique l’importance de ce rôle ainsi que celle d’une prise en charge optimale des patients douloureux.  Transmettre la connaissance en gestion de la douleur aux équipes Le rôle et les responsabilités des infirmier.e.s relais douleur sont diverses. Ces personnes sont chargées de réunir des informations afin de les transmettre à tous les collaborateurs dans leur service. Nous comptons également sur elles pour sensibiliser les équipes médicales et paramédicales aux bonnes pratiques de prise en charge de patients douloureux, qu’il s’agisse de l’évaluation de la douleur, du traitement à préconiser, du mode d’administration de ce traitement, mais aussi, si nécessaire, de la réévaluation du traitement. Nous leur fournissons des outils, des supports informatifs ainsi que des formations à mettre à la disposition de leur service. Enfin, s’ils/si elles portent un intérêt réel aux évolutions de prise en charge des patients douloureux, les infirmier.e.s relais peuvent participer à des séminaires et consulter la littérature scientifique pour rester au top de leur expertise.Une exigence de l’hôpital “Nous manquons actuellement d’infirmier.e.s référent.e.s en gestion de la douleur à l’H.U.B. Idéalement, nous devrions en avoir un.e dans tous les services de nos différentes institutions. Or, aujourd'hui, nous n’en comptons que 25. Il en faudrait trois fois plus !“Pourtant, il s’agit d’une exigence de l'hôpital. C’est pourquoi l’équipe du département d’Algologie lance la campagne “Deviens Infi Relais”, dans l’espoir de recruter et de former suffisamment d’infirmier.e.s référent.e.s douleur dans tous les sites de l’H.U.B.Il est toujours intéressant d’avoir du personnel spécialisé dans la gestion de la douleur dans chaque service. Même si elle n’est pas présente de façon aussi importante dans tous les services, elle doit être gérée de manière optimale dans l’intérêt du patient, mais aussi des soignants. Vers une vraie culture de la gestion de la douleur “Il existe une “culture” de la douleur dans le sens où on va se concentrer sur les douleurs aigües et chroniques au moment où elles se manifestent, plutôt que de tenter d’anticiper certaines douleurs, moins intenses certes, mais qui peuvent représenter un réel inconfort à terme pour le patient.” Par exemple, quand on fait une biopsie à un patient, on s’attend à ce qu’il ait un peu mal après la procédure. Ne pas anticiper cette douleur peut entraîner, a posteriori, son installation et donc, un nouveau besoin du patient qui nécessitera un traitement plus important. Bien entendu, le seuil de tolérance à la douleur varie d’une personne à l’autre. Il faut aussi être sensible à la capacité du patient à exprimer sa douleur. Ce n’est pas parce qu’il ne la verbalise pas, qu’il ne souffre pas. Les jeunes enfants, les personnes âgées ou les personnes handicapées qui ne disposent pas, ou plus, des compétences nécessaires pour communiquer ont peut-être besoin d’être soulagés. Certains signaux, comme la posture ou les paramètres médicaux, ou certains comportements, comme des gémissements ou des grimaces, peuvent donner l’alerte. Il y a des douleurs chez les personnes âgées, comme celles causées par l’arthrose, qui sont souvent considérées comme “normales” alors qu’elles pourraient être soulagées de façon plus optimale. Cette prise en charge de la douleur permet à ces patients de maintenir une mobilisation suffisante, d’être stimulés, d’améliorer leur condition physique et morale, mais aussi et surtout de préserver au maximum leur autonomie. Quand on le conçoit de cette façon, on réalise que c’est bénéfique au patient, à ses proches comme aux soignants.Une expertise et un impact essentielsLe rôle d’infirmier.e relais douleur n’est pas une fonction supplémentaire, elle s’intègre pleinement dans la pratique quotidienne. Il s’agit d’optimiser la prise en charge du patient et, grâce à une expertise et à des connaissances spécifiques, d’être capable de le soulager. “Aider quelqu’un à ne plus souffrir, et par extension, améliorer son attention, son sommeil, son humeur, son alimentation, etc. procure une grande satisfaction et fait l’objet d’une grande reconnaissance de la part du patient et de ses proches.”
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Les Mardis de la Kiné - Edition 2025
Programme et intervenants Le premier Mardi de la Kiné aura lieu le 28 janvier 2025Accréditation PQK demandée pour chaque atelier. Thème : 'Recommandations en kinésithérapie respiratoire pédiatrique : Bronchiolite et mucoviscidose'Lieu : Auditoire Claude – bâtiment FOrganisatrices : V. GASPAR (PT, Centre de Référence de la Mucoviscidose, HUDERF - HUB) P. PALLANCA (PT, PhD st, Hôpital Erasme – HUB) Modératrices :C. HAGGENMACHER (PT, HUDERF – HUB)P. PALLANCA (PT, PhD st, Hôpital Erasme – HUB) Programme du 28 janvier 2025 19h30 - La bronchiolite : Un sujet qui questionnePrise en charge médicaleD. BIARENT (MD, Pédiatre - ULB)Prise en charge kinésithérapeutiqueN. AUDAG (PT, PhD, Cliniques Universitaires Saint-Luc)20h30 - Pause21h00 - La mucoviscidose : Un avenir en perpétuel changement ?Prise en charge médicaleL. HANSSENS (MD, PhD, Pneumologue et Allergologue, Centre de  Référence de la Mucoviscidose, HUDERF – HUB)  Prise en charge kinésithérapeutiqueV. GASPAR (PT, Centre de Référence de la Mucoviscidose, HUDERF - HUB)22h00 - Fin de l'évènementCollation offerte par Vitalys Les inscriptions à ce séminaire sont clôturées. Le second Mardi de la Kiné aura lieu le 11 mars 2025Thème : 'Les pathologies cicatricielles'Lieu : Auditoire Claude – bâtiment FOrganisatrice : S. CATELIN (PT, Hôpital Erasme - HUB)Modératrice : D. FRANCK (MD, Chirurgien plastique pédiatrique – HUDERF - HUB) Programme du 11 mars 202519h30 - IntroductionD. FRANCK (MD, Chirurgien plastique pédiatrique – HUDERF - HUB)         19h45 - Kinésithérapie des cicatricesN. VARAUD (PT, Nîmes, France) – Via Teams, Formatrice INK-CEVAK                                        20h15 - Prise en charge médicale des cicatrices hypertrophiques et chéloïdesS. ABBOUD (MD, Dermatologue, Hôpital Erasme - HUB)     20h30 - Pause21h00 - Brûlures chez l’adulte : De l’accident à la reconstructionD. VAN GOETHEM (PT, HMRA - Centre des Brûlés)21h30 - Brûlures chez l’enfant : Spécificités et stratégies de la prise en charge  G. LEBRUN (PT, HUDERF – HUB)22h00 - Fin de l'évènement Les inscriptions à ce séminaire sont clôturées. Le troisième Mardi de la Kiné aura lieu le 8 avril 2025Thème : 'Gonarthrose et coxarthrose : Les clefs pour être à jour'Lieu : Auditoire Claude – bâtiment FOrganisateur : M. TITS (PT, Hôpital Erasme - HUB)Modérateur : D. MOURAUX (PT, PhD st, Hôpital Erasme – HUB)Programme du 8 avril 202519h30 - Arthrose et douleur : Quoi de neuf Docteur ? A. DELAFONTAINE (MD, PhD, Médecin du sport - ULB)20h00 : Recommandations et bonnes pratiques pour la rééducation de l’arthrose du genou et de la hanche J. VAN CANT (PT, PhD, FSM – ULB)20h30 : Pause21h00 : Evaluation et traitement en kinésithérapie : Aspects pratiquesE. JANSSENS (PT, Hôpital Erasme – HUB)G. SCHLEICH (PT, Hôpital Erasme – HUB)21h30 : La course à pied : Nouveau médicament pour soulager les symptômes de l’arthrose de hanche et de genouxA. P. NGUYEN (PT, PhD, FSM – UCL)        Collation offerte par Nutergia  Les inscriptions à ce séminaire sont clôturées. Nos sponsors Merci à nos sponsorsNutergiaVitalysCaroskinFysioshopVPS fitnessOxycureAqtor!OrteamOxysphairTilmanLPGOxygenGymna
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Les modalités de prise de rendez-vous
Découvrez les différentes modalités de prise de rendez-vous au sein de nos institutions. Les modalités Quatre options sont actuellement disponibles La prise de rendez-vous est possible par plusieurs canaux. Découvrez les canaux disponibles pour le service qui vous intéresse via la page du service en question. Il est également possible de trouver votre spécialiste via l'annuaire.  Image Image MyHUB MyHUB, c'est l'application qui vous donne le contrôle dans vos relations avec nos institutions. Vous êtes en mesure de prendre des rendez-vous et de voir l'agenda de vos rendez-vous et hospitalisations programmées. Vous pouvez également tenir à jour vos coordonnées (adresse, numéro de téléphone, médecin traitant, etc.) ainsi que nous indiquer les options que vous souhaitez pour votre hospitalisation (préférences de menu, type de chambre, etc.).  MyHUB Rosa Rosa est une plateforme de prise en rendez-vous en ligne doublée d'une application. Rosa vous permet de consulter facilement les créneaux de rendez-vous disponibles et d'identifier les services concernés ainsi que les informations liées aux spécialités de certains médecins ou cliniques. Cet outil est directement relié à notre annuaire hospitalier. Retrouvez plus d'informations sur Rosa et le traitement de vos données personnelles ci-dessous. Rosa Formulaire Vous avez la possibilité de prendre rendez-vous via des formulaires en ligne. En fonction des différents services, les formulaires peuvent varier et requièrent parfois des informations complémentaires. Soyez précis et complet afin que votre demande soit traitée de manière optimale. Vous serez ensuite recontacté dans les plus brefs délais avec une proposition de rendez-vous. Il est possible de modifier ou d'annuler un rendez-vous via formulaire, grâce à votre code unique. Services Téléphone Retrouvez les numéros nécessaires à la prise de rendez-vous par téléphone via les page services ainsi que les boutons "Mon rendez-vous". Vous trouverez des numéros spécifiques à certaines consultations ou le numéro général. S'il vous est demandé d'utiliser le numéro général, vous serez amené effectuer des choix lors de l'appel via le clavier de votre téléphone. Ces choix vous guideront vers le bon l'interlocuteur. Services F.A.Q. : Rosa Comment trouver un praticien de santé et prendre rendez-vous ? Sélectionnez la modalité qui vous convient le mieux pour prendre rendez-vous : téléphone, formulaire, MyHUB ou Rosa.Si vous avez sélectionné Rosa, suivez ces étapes :Accédez à l'annuaire de l'hôpital : Rendez-vous sur le registre Rosa de l’hôpital, par exemple via ce lien pour l’Hôpital Universitaire de Bruxelles.Saisissez le nom du praticien : Utilisez la barre de recherche pour taper le nom du médecin ou du spécialiste que vous recherchez.Consultez les détails du praticien : Cliquez sur le nom du praticien pour voir son profil, incluant sa spécialité, ses qualifications et les créneaux horaires disponibles.Ce processus vous permet de trouver facilement et de réserver des rendez-vous avec des professionnels de santé spécifiques. Comment trouver une spécialité ou un département ? Sélectionnez la modalité qui vous convient le mieux pour prendre rendez-vous : téléphone, formulaire, MyHUB ou Rosa.Si vous avez sélectionné Rosa, suivez ces étapes :1. Accédez à l'annuaire de l'hôpital : Rendez-vous sur le registre Rosa de l’hôpital, par exemple via ce lien pour l’*Hôpital Universitaire de Bruxelles*.2. Parcourez ou recherchez des spécialités : Vous pouvez soit parcourir la liste des spécialités médicales disponibles, soit taper le nom de la spécialité que vous recherchez dans la barre de recherche.3. Sélectionnez une spécialité : Cliquez sur la spécialité souhaitée pour voir plus d'informations sur les services offerts, y compris les praticiens disponibles dans ce département.4. Vérifiez les options de rendez-vous : Souvent, la page du département fournira des informations sur la manière de prendre un rendez-vous avec des spécialistes dans ce domaine. Cela peut inclure des détails tels que l'âge du patient ou l'expertise spécifique que vous recherchez.Ce processus vous aide à localiser efficacement le département médical spécifique dont vous avez besoin et à accéder aux services pertinents. Comment mes données sont-elles utilisées avec Rosa ? Politique de protection de la vie privée & Conditions de service pour les visiteurs et les utilisateurs  Quelle est la différence entre Rosa et MyHUB ? MyHUB est l’application mobile développée par l’Hôpital Universitaire de Bruxelles. Cet outil vous permet de gérer vos relations avec l’hôpital. Vous pouvez prendre vos rendez-vous et consulter l’agenda de vos consultations ainsi que de vos hospitalisations programmées. Il vous est également possible de tenir à jour vos coordonnées : adresse, numéro de téléphone ou le nom de votre médecin traitant. Avant votre hospitalisation, vous pouvez nous indiquer vos préférences, qu’il s’agisse du menu, du type de chambre ou d’autres options. Vous avez aussi accès aux informations essentielles pour préparer sereinement votre séjour à l’hôpital. Enfin, vous pouvez enregistrer vos traitements afin de recevoir un rappel au moment de leur prise et de pouvoir les communiquer facilement à votre médecin.Rosa est une plateforme en ligne indépendante qui vous permet de prendre vos rendez-vous avec les spécialistes de l’H.U.B :1. Pas de connexion requise pour les créneaux de rendez-vous : Les patients peuvent consulter les créneaux de rendez-vous disponibles sans avoir à se connecter. Cet accès simplifié permet une prise de décision et une planification plus rapides, ce qui améliore la commodité pour les utilisateurs qui préfèrent ne pas gérer plusieurs comptes.2. Vitesse de la plateforme : L'annuaire hospitalier est généralement plus rapide et plus réactif, ce qui permet aux utilisateurs de naviguer facilement et de trouver rapidement les informations dont ils ont besoin. Cette rapidité améliore l'expérience globale de l'utilisateur, facilitant l'accès des patients aux services requis.3. Accès centralisé : L'annuaire hospitalier intègre les informations de diverses spécialités et départements au sein d'une seule plateforme. Cette approche centralisée simplifie le processus pour les patients à la recherche de différents types de soins, leur permettant de trouver et de réserver des rendez-vous dans plusieurs services sans naviguer à travers différents portails.
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Les options endoscopiques dans la prise en charge de l'obésité
L’obésité est une pathologie chronique qui peut entraîner de nombreuses complications métaboliques et cardiovasculaires. Lorsque les approches conventionnelles comme le régime et l’activité physique ne suffisent pas, des solutions endoscopiques peuvent être envisagées. Ces techniques, peu invasives, permettent une prise en charge efficace en limitant les risques liés à la chirurgie bariatrique. Obésité : quelle prise en charge médicale à l'H.U.B ? Le Service de Gastro-Entérologie de l’Hôpital Erasme propose une prise en charge multidisciplinaire de l’obésité avec des options endoscopiques innovantes. Parmi celles-ci, la pose d’un ballon gastrique permet de réduire la sensation de faim et de favoriser la perte de poids. Une autre alternative est la sleeve gastroplastie endoscopique, qui consiste à réduire la taille de l’estomac sans intervention chirurgicale lourde.Nos équipes associent ces techniques à un suivi nutritionnel et comportemental personnalisé afin d’optimiser les résultats. Une collaboration étroite entre gastroentérologues, endocrinologues, diététiciens et psychologues assure une approche globale et adaptée à chaque patient.Il est essentiel d’adopter une hygiène de vie saine avant et après une intervention endoscopique pour l’obésité. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et en protéines, ainsi qu’une activité physique régulière, sont recommandées pour maximiser les résultats. À la prise en charge endoscopique s’associe des rendez-vous multidisciplinaire chez le gastroentérologue, la diététicienne et la psychologue, afin de renforcer les changements du mode de vie. Découvrez la Clinique d'Endoscopie de l'H.U.B
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Les risques de l'exposition aux écrans pour les enfants
Pour protéger la santé oculaire des plus jeunes, envisagez d'autres options. Les risques L'exposition excessive aux écrans peut présenter plusieurs risques pour les enfants, notamment sur leur santé physique et mentale. Passer trop de temps devant un écran peut entraîner des problèmes de vision, comme la fatigue oculaire, et augmenter le risque de troubles du sommeil en perturbant leur rythme circadien. De plus, un usage prolongé des écrans peut nuire au développement social et émotionnel des enfants, limitant les interactions en face à face et favorisant l'isolement. Enfin, l'exposition constante à des contenus inappropriés ou violents peut avoir un impact négatif sur leur comportement et leur bien-être psychologique. Il est donc essentiel de limiter le temps d'écran et de favoriser des activités diversifiées pour un développement équilibré. Les alternatives Il existe de nombreuses alternatives aux écrans qui permettent aux enfants de se divertir tout en stimulant leur créativité, leur motricité et leurs interactions sociales. Par exemple, la lecture de livres favorise le développement du langage et de l’imagination, tout en offrant un moment de calme. Les jeux de société sont également une excellente option pour renforcer les liens familiaux et encourager la coopération ou la compétition saine. Les activités en plein air, comme le vélo, la randonnée ou les jeux de ballon, sont idéales pour améliorer la condition physique et passer du temps dans la nature. De plus, les arts créatifs comme le dessin, la peinture ou la musique permettent aux enfants d’exprimer leurs émotions et de développer leur esprit créatif. Enfin, passer du temps avec d’autres enfants, que ce soit pour jouer dans un parc ou participer à des activités collectives, aide à renforcer leurs compétences sociales et leur développement émotionnel. Ces alternatives sont essentielles pour offrir un équilibre entre les activités numériques et celles qui favorisent un développement sain. Parlez-en à notre service d'ophtalmologie et ophtalmologie pédiatrique, à l'Hôpital Erasme (Campus Anderlecht) et l'Hôpital des Enfants (Campus Laeken).  Ophtalmologie Ophtalmologie pédiatrique
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Les troubles de la parole et du langage après un AVC
À l’occasion des ateliers de l’AVC qui sont organisés par la Clinique Neurovasculaire de l’Hôpital Erasme – H.U.B, Laura Moraldo et Costanza Rollo Collura, Logopèdes, et Agnès Brison, Neurolinguiste, nous expliquent concrètement les implications des troubles de la parole et/ou du langage qui apparaissent chez les patients ayant fait un ou plusieurs AVC.  Ce mot que l’on a sur le bout de la langue... Pouvez-vous expliquer la différence entre les troubles du langage et de la parole ?Un trouble du langage acquis (aussi appelé “aphasie”) est celui qui se manifeste chez les patients qui avaient normalement développé le langage avant leur AVC. Ce trouble se traduit par l’incapacité du patient à utiliser le langage pour comprendre l’autre ou s’exprimer, tant à l’oral qu’à l’écrit. Il touche le lexique (les mots), la syntaxe (la phrase) ou encore les aspects “pragmatiques” de la communication, comme la compréhension de l’humour, de l’implicite, du second degré, tout ce qui est compliqué dans la relation du patient avec les autres.Le trouble de la parole (aussi appelé “dysarthrie”), touche, quant à lui, la capacité du patient à produire les mots qui sont dans sa tête, à enchaîner des sons lorsque les phrases sont longues ou que les séquences de sons sont complexes (ex. successions de consonnes, sons proches comme p/b ; l/n). Donc, la dysarthrie est une difficulté à articuler correctement. Elle peut aussi poser des problèmes quant à l’utilisation de la voix.Le trouble de la parole et le trouble du langage peuvent tous deux résulter d’un AVC ou d’un traumatisme crânien. Ils peuvent co-exister ou survenir indépendamment l’un de l’autre. “Dans la plupart des cas, les troubles de la parole et du langage ne viennent pas seuls. Ils sont souvent accompagnés par d’autres troubles, tels que des troubles moteurs ou cognitifs, engendrés par les lésions cérébrales que l’AVC a provoqué dans différentes zones du cerveau. C’est pourquoi la prise en charge du patient doit être multidisciplinaire”.Quelles sont les conséquences des troubles du langage et de la parole ?  Est-ce irréversible ? Image Généralement, nous expliquons au patient que les zones qui ont été touchées ne feront plus leur travail, mais que d’autres zones qui n’étaient pas nécessairement habilitées ou dont ce n’était pas le rôle vont prendre le relais. C’est ce que l’on appelle la « plasticité cérébrale », le cerveau a des capacités de réorganisation des connexions nerveuses. La récupération va dépendre de nombreux facteurs tels que la localisation et la taille de la lésion, l’âge, la motivation, la présence ou non de difficultés cognitives plus larges (mémoire, attention, etc.).Pour le patient, l’impact est surtout d’ordre psycho-social car il rencontre des difficultés majeures à échanger et interagir avec son entourage (personnel et professionnel). Cette incapacité à communiquer altère ses liens sociaux, son travail. Elle entraîne de véritables frustrations, surtout quand le patient est conscient de son trouble et de ses difficultés. “Les patients disent souvent “J'ai le mot en tête, mais il ne veut pas sortir”, ils ont vraiment le sentiment d’avoir le mot sur le bout de la langue sans pour autant parvenir à l’exprimer. Cela nous arrive à tous, mais dans le cas de l’aphasie, cela arrive parfois à chaque mot. Quand vous vivez cela toute la journée au quotidien, cela devient vite hyper frustrant et entraîner une forme d’isolement, la baisse de l’estime de soi, impact dans la vie pro du patient”.L’aidant proche est aussi fortement impacté au quotidien et doit fournir des efforts importants pour comprendre et interpréter ce que le patient tente de dire. Ces efforts permanents peuvent créer une surcharge cognitive, mentale et surtout émotionnelle pour les aidants proches qui doivent aussi apprendre à vivre avec une personne qui n’est plus celle qu’elle était avant.  Image “Le risque de burn-out est bien réel et, au-delà des problèmes de communication, les  troubles du langage et de la parole peuvent perturber la relation l’aidant et le patient dans le sens où, les rôles s’inversent. La personne qui, autrefois, était le pilier du foyer, de la famille, devient celle qui doit être pris en charge, assistée. Ce changement de dynamique peut être difficile à assumer et il existe des groupes de parole pour accompagner les aidants proches dans cette épreuve”.Les troubles de la parole et du langage chez les patients qui ont fait un ou plusieurs AVC constituent également un défi pour les soignants. La communication est clé dans le processus de revalidation, qu’il s’agisse de celle entre le soignant et le patient, le soignant et la famille du patient, les soignants entre eux. Comment aider quelqu’un à aller mieux si on ne comprend pas ou si on interprète mal ce qu’il nous dit ? C’est pourquoi nous disposons de toute une série d’outils qui, en fonction des capacités du patient, nous permettent, dans la plupart des cas, de le comprendre et de répondre à ses besoins. Nous utilisons des images, des mots écrits, des questions orales fermées (à laquelle il faut répondre par oui ou par non), l’écriture ou encore le dessin pour permettre au patient de s’exprimer et d’atténuer sa frustration. “Nous travaillons avec l’ensemble des thérapeutes impliqués dans le parcours de soin du patient afin de nous assurer que chacun comprenne au mieux ses besoins. Nous voulons  éviter les situations où les patients, excédés et découragés par leur incapacité à s’exprimer et à se faire comprendre, s’énervent et pleurent devant des professionnels de la santé qui veulent vraiment les aider et se sentent totalement impuissants”.Quelles sont les prises en charges médicales actuellement disponibles à l’Hôpital Erasme - H.U.B pour prévenir/limiter/traiter ( ?) les troubles du langage et de la parole chez les patients qui ont fait un/des AVC ? Lors d’un AVC, il faut agir le plus rapidement possible. Au niveau médical, l’H.U.B dispose d’une unité AVC (aussi appelée “Stroke Unit”) dans la Clinique Neurovasculaire qui effectue des interventions chirurgicales (la thrombectomie et la thrombolyse) pour déboucher les artères et refaire passer le flux sanguin normalement afin de limiter au maximum les lésions cérébrales.Au niveau paramédical, Le Centre de revalidation fonctionnelle neurologique ambulatoire pour adulte (CRFNA) rassemble une équipe multidisciplinaire composée de logopèdes, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, d’une psychologue, de neuropsychologues, de médecins et d’une assistante sociale qui place le patient au cœur de la prise en charge et travaillent tous en étroite collaboration pour répondre au mieux à ses besoins, mais aussi à ses objectifs personnels.Les ergothérapeutes proposent, en collaboration avec les logopèdes, des outils de communication, notamment en phase aigüe, et observent la façon dont le patient se débrouille, ils analysent ses capacités et évaluent la sévérité du trouble. Ils proposent aussi des exercices, comme par exemple, faire des catégories, assembler des mots ou encore récupérer le geste moteur pour l’écriture et mieux contrôler les mouvements pour la précision. Ces exercices sont nécessaires à toute une série d’activités qui seront menées avec les autres professionnels de la santé qui ont intervenir dans le trajet de soin du patient.  Image Les neuropsychologues travaillent sur les fonctions cognitives telles que la mémoire, l’attention, et la concentration, qui sont indispensables à la rééducation du langage et de la parole. Les kinésithérapeutes aident le patient à travailler sa posture, car cette dernière joue sur la respiration et donc sur l’expression orale. Nous avons également une psychologue dédiée au service qui accompagne le patient, mais aussi les aidants proches, dans la gestion émotionnelle et mentale de la vie après un AVC.Certains logopèdes sont présents à la “Stroke Unit” et rencontrent les patients en phase dite “aigüe”, c’est-à-dire, quand ils viennent de faire un AVC. Ils évaluent si le patient souffre d’un trouble de la déglutition pour déterminer s’il est apte à manger ou pas.Ensuite, le patient qui en a besoin est pris en charge dans le service de Revalidation Neurologique, en hospitalisation, car même si les patients sont plus stables médicalement, ils ont souvent encore besoin d’un suivi médical. Les patients ont également besoin d’un accompagnement par rapport à la perte d’autonomie qui est souvent importante au début (notamment, des troubles de la marche).D'autres logopèdes poursuivent le suivi des troubles de la déglutition (dysphagie) s’ils ne sont pas résolus et les troubles du langage (aphasie) et de la parole (dysarthrie) seront pris en charge. La rééducation pourra alors démarrer.Enfin, quand le patient entre en phase chronique, c’est-à-dire quand il doit vivre à moyen ou long terme avec les troubles induits pas l’AVC, logopèdes et neurolinguistes interviennent pour comprendre comment les choses se passent à domicile et pour faire le lien entre ce qui se passe dans le bureau et ce qui se passe à l’extérieur : il s’agit d’une étape importante, le transfert des acquis. Qu’est-ce que le patient, et/ou éventuellement l’aidant proche, peut mettre en place à domicile pour améliorer/retrouver une communication optimale ?Le patient a besoin d’un environnement calme.“L’aphasie, ce n’est pas de la surdité, c’est juste un problème de compréhension. Il ne sert donc à rien de parler fort, ni de crier pour communiquer”. Les patients qui rencontrent des troubles du langage et de la parole ont évidemment besoin de plus de temps pour formuler des mots et des phrases, il est important, même si la tentation est forte, de ne pas finir leur phrase à leur place, de ne pas les interrompre, de ne pas faire semblant de les comprendre car c’est très infantilisant et cela risque de “casser” leur désir de communication et leur motivation. Les questions fermées, celles auxquelles il faut répondre par oui ou par non, sont une excellente technique de communication. Les exercices du récapitulatif ou de reformulation sont aussi très utile aux aidants qui souhaitent s’assurer qu’ils ont bien compris ce que le patient a voulu dire. Un patient qui a fait un AVC ressent une fatigue extrême jusqu'à 2 ans après son accident. Il a donc besoin de repos pour se remettre, mais aussi pour laisser le temps à son cerveau de réorganiser les connaissances. “Souvent les personnes qui entourent le patient demandent ce qu’elles peuvent leur faire faire, mais le rôle de la famille ou de l’entourage est d’encourager et de motiver le patient dans ses efforts afin de maintenir son désir de communication. La rééducation, c’est notre métier. Ce dont les patients ont besoin de la part de leur famille, c’est de la patience et de la bienveillance”.Laura Moraldo, LogopèdeCostanza Rollo Collura, LogopèdeAgnès Brison, Neurolinguiste
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L'hôpital et VOUS
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L’H.U.B adopte la gouvernance collaborative en psychiatrie
Inspirée de modèles internationaux, cette démarche marque un tournant dans la manière de concevoir le soin en santé mentale. En savoir plus. Repensons la psychiatrie : du diagnostic au réseau Longtemps, la psychiatrie s’est appuyée sur un modèle biomédical classique, cherchant une relation de cause à effet entre les événements de vie et les symptômes psychiatriques — « il est dépressif parce qu’il a perdu son emploi », par exemple. Or, cette vision linéaire et causaliste ne suffit plus.La nouvelle approche adoptée par l’H.U.B. repose sur un modèle en réseau, où chaque élément de la vie d’une personne — santé, relations familiales, emploi, démarches administratives, environnement — est considéré comme un nœud interconnecté. Ensemble, ces nœuds forment une cartographie vivante de la problématique du patient.Chaque membre de l’équipe soignante (psychiatres, psychologues, infirmiers, ergothérapeutes, assistants sociaux…) y apporte sa lecture, pour construire une compréhension partagée et évolutive de la situation.« On ne peut pas réduire une personne à ses symptômes psychiatriques, ni à une seule cause. Ce modèle collaboratif permet de relier les éléments médicaux, psychologiques et sociaux entre eux. Le patient n’est plus “pris en charge” par un seul regard, mais accompagné par une véritable équipe qui pense et agit ensemble. », explique le Pr. Pierre Oswald, Directeur du Service de Psychiatrie de l’H.U.B.Une gouvernance réellement collaborativeDans cette nouvelle dynamique, chaque professionnel a voix au chapitre. L’équipe définit, discute et réévalue chaque semaine les priorités de soin du patient, dans une dynamique horizontale où la communication et la confiance priment sur les canevas hiérarchiques traditionnels.Le rôle de l’infirmier y prend une dimension nouvelle : garant de la cohérence, moteur du lien entre disciplines et porte-parole de la réalité quotidienne du patient.« Ce modèle redonne du sens à notre travail. On ne se contente plus d’exécuter des prescriptions : on réfléchit ensemble, on échange nos points de vue, on apprend à écouter les autres métiers. Cela renforce la cohésion de l’équipe et, surtout, la qualité des soins et d’accompagnement du patient. », témoigne Anthony Arend, Infirmier chef du Service de Psychiatrie de l’ H.U.BUn changement de culture plutôt qu’un protocole hospitalierL’objectif de cette approche est avant tout humain et organisationnel. Il vise à favoriser une prise en charge réellement inter et multidisciplinaire, non centrée sur le diagnostic, mais sur l’ensemble des dimensions qui influencent la vie et le rétablissement du patient. Ce modèle invite aussi à repenser les liens avec l’extérieur : le réseau familial, les acteurs de première ligne et les structures communautaires sont intégrés à la réflexion dès l’hospitalisation, afin de préparer une sortie plus fluide et un retour à la vie quotidienne plus stable.Une inspiration pour le futur des soins psychiatriquesLe Service de Psychiatrie de l’H.U.B. souhaite devenir, à terme, un pôle de référence pour ce type de collaboration intégrée et encourage d’autres institutions — hôpitaux psychiatriques comme services de psychiatrie généraux — à s’en inspirer.« Ce n’est pas une méthode miracle, mais une évolution nécessaire », souligne le Pr. Oswald. « Nous voulons ouvrir un espace de réflexion et de coopération entre soignants, redonner du souffle à nos pratiques, et replacer le patient au centre, non pas comme un objet de soin, mais comme une personne au cœur d’un réseau vivant. »