Problématique de santé
Insuffisance Ovarienne Précoce
Qu'est-ce que l'Insuffisance Ovarienne Précoce ? L’insuffisance ovarienne précoce (IOP) se définit par l’arrêt prématuré du fonctionnement des ovaires avant l’âge de 40 ans. Cela entraîne une diminution de la production d’hormones sexuelles, en particulier les œstrogènes et la progestérone, ce qui peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la ménopause, tels que des bouffées de chaleur, des irrégularités menstruelles, et une infertilité. L’IOP peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des femmes concernées, affectant non seulement leur santé physique mais aussi leur bien-être émotionnel et psychologique. Causes et facteurs à risque Facteurs génétiques : certaines anomalies chromosomiques, comme le syndrome de Turner ou des mutations dans des gènes spécifiques, peuvent prédisposer à l’IOP.Traitements médicaux : les traitements gonadotoxiques (c’est-à-dire toxiques pour les organes reproducteurs), tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie, utilisés pour traiter des cancers, peuvent endommager les ovaires.Chirurgies ovariennes : des interventions chirurgicales répétées sur les ovaires, par exemple pour traiter l’endométriose ou des kystes ovariens, peuvent réduire la réserve ovarienne.Infections : certaines infections virales ou bactériennes peuvent également affecter la fonction ovarienne.Maladies auto-immunes : des conditions telles que la thyroïdite de Hashimoto ou le lupus peuvent être associées une atteinte des ovaires .Prévalence de l’insuffisance ovarienne précoceL’insuffisance ovarienne précoce qui touche 1 à 3.7% des femmes à travers le monde. Une proportion significative de femmes peut être affectée par cette condition, souvent sans en être consciente. Les données précises sur la prévalence de l'IOP sont limitées, mais des études suggèrent que les jeunes patientes qui reçoivent des traitements contre le cancer devraient être particulièrement surveillées pour cette condition.  Prise en charge médicale de l'IOP DiagnosticLe diagnostic de l’insuffisance ovarienne précoce repose sur plusieurs étapes :Évaluation clinique : un examen médical approfondi et un historique des symptômes, y compris les cycles menstruels et les antécédents médicaux, sont nécessaires.Tests hormonaux : des analyses sanguines pour mesurer les taux d’hormones, notamment les œstrogènes et l’hormone folliculo-stimulante (FSH), peuvent indiquer un fonctionnement ovarien altéré.Échographie : un examen échographique peut être réalisé pour évaluer la présence de follicules, l’anatomie des ovaires et de l’utérus et détecter des anomalies telles que des kystes ou des lésions.Options thérapeutiquesPrélèvement et congélation d’ovocytes : avant de commencer un traitement gonadotoxique, les patientes peuvent envisager de prélever et de congeler leurs ovocytes pour préserver leur fertilité.Thérapie hormonale substitutive (THS) : cette thérapie peut aider à soulager les symptômes liés à la ménopause précoce, comme les bouffées de chaleur et les troubles de l’humeur. Il existe également des thérapies non hormonales en cas de contre indication).Prise en charge psychologique : un soutien psychologique est souvent nécessaire pour aider les femmes à gérer les aspects émotionnels de l’IOP.Suivi médical requisUn suivi médical régulier est essentiel pour les patientes atteintes d’IOP. Cela peut inclure des consultations endocrinologiques pour surveiller les niveaux hormonaux et évaluer la nécessité d’ajuster la thérapie hormonale. Des consultations en fertilité peuvent également être recommandées pour discuter des options de conception et des techniques de procréation assistée. Les services associés à la gestion de l'IOP à l’Hôpital Universitaire de Bruxelles :Gynécologie : les gynécologues sont souvent les premiers intervenants dans le diagnostic et la prise en charge de l’IOP.Endocrinologie : les endocrinologues peuvent intervenir dans la prise en charge globale.Oncologie : les oncologues jouent un rôle crucial dans le suivi des patientes ayant subi des traitements contre le cancer et qui risquent de développer une IOP.Psychologie : les psychologues ou psychiatres peuvent offrir un soutien émotionnel et psychologique aux femmes confrontées aux défis de l’IOP.Clinique de la Fertilité : les spécialistes en fertilité sont impliqués dans la gestion des options de préservation de la fertilité et des techniques de procréation assistée.Clinique de l’Endométriose : les gynécologues spécialisés dans l’endométriose peuvent orienter les jeunes patientes à risque, pour discuter avec des spécialistes des stratégies de préservation de leur fertilité.  Prendre rendez-vous au service de Gynécologie
Insuffisance Ovarienne Précoce
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Interview d'Hannah Dukat, sage-femme au Cocon
Retrouvez l'interview complète de BX1 sur les gîtes de naissance. On parle du Cocon et des "gîtes de naissance" sur BX1: quel avenir pour ce modèle innovant ? Le saviez-vous ? L'Hôpital Erasme est le seul hôpital bruxellois à proposer un gîte de naissance, dont l'objectif est de proposer aux futurs parents un accouchement naturel et en toute confiance. En 2024, le Cocon fêtera déjà ses 10 ans ! Découvrez l'interview de Hannah Dukat, sage femme, ci-dessous. Retrouvez l'interview complète
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[INTERVIEW] Retour sur le Red Blood Cell Day 2025
Le 20 février dernier, le groupe "Globule Rouge" de la Société Belge d'Hématologie et l'H.U.B ont organisé le Red Blood Cell Day, un événement qui favorise les échanges entre patients, soignants et scientifiques autour de la recherche translationnelle, de la prise en charge des maladies des globules rouges, mais aussi de thématiques de santé plus globales. Dans cette interview, Le Dr. Martin Colard, hématologue, revient sur cette journée riche en partage et en enseignements, ainsi que sur de prochains développements du Service d'Hématologie à l'H.U.B. Le Red Blood Cell Day : un événement clé pour la communauté des maladies des globules rouges Le Red Blood Cell Day est un rendez-vous annuel organisé à l’initiative du groupe "Globule Rouge" de la Société Belge d'Hématologie et de l’H.U.B. Ce symposium vise à rassembler scientifiques, soignants et patients afin d’échanger sur les avancées scientifiques et médicales dans le domaine des maladies des globules rouges. Il permet également de mettre en lumière des travaux originaux, tant locaux qu’internationaux, et de favoriser la collaboration entre experts.Une attention particulière est portée à la session dédiée aux patients, qui aborde des aspects concrets impactant directement leur quotidien et celui de leurs proches. Cette année, nous avons eu le privilège d’accueillir des spécialistes de Belgique, de France et des Pays-Bas, qui ont traité des thématiques majeures comme la douleur, la nutrition et l’accès aux soins de santé.Une édition 2025 couronnée de succèsCette année, nous avons enregistré près de 130 participants, dont 95 professionnels et 35 patients. Médecins, infirmiers, chercheurs, psychologues, patients, étudiants en biologie médicale et nutritionnistes ont contribué à faire du Red Blood Cell Day un événement à l’image de l’H.U.B : pluridisciplinaire, collaboratif et centré sur le patient, avec une approche fondée sur l’évidence scientifique.L’événement a également été une opportunité précieuse de rencontre avec des patients qui n’étaient, jusqu’à présent, pas suivis à l’H.U.B. Ces échanges nous ont permis de mieux cerner leurs besoins et de leur proposer des rendez-vous pour une prise en charge plus approfondie.Points clés à retenirDu point de vue des patients Image Les personnes atteintes de maladies des globules rouges, comme la drépanocytose, sont encore confrontées à de nombreuses inégalités dans l’accès aux soins. La méconnaissance de leur pathologie, combinée aux biais cognitifs et médicaux associés aux maladies chroniques touchant des populations issues de milieux socio-économiques précaires, constitue un frein majeur à une prise en charge optimale.Du point de vue scientifique Image L’édition 2025 marque une avancée significative avec l’ouverture de quatre nouvelles études permettant aux patients d’accéder à des thérapies innovantes pour la drépanocytose et les thalassémies. Les progrès en recherche translationnelle offrent des perspectives prometteuses pour mieux comprendre ces pathologies et améliorer leur prise en charge.Nous renforçons également notre engagement européen à travers notre participation au réseau de centres experts ERN EuroBloodNet et notre collaboration avec les centres de référence de la filière MCGRE en France. Ces initiatives visent à garantir aux patients un accès facilité aux connaissances scientifiques et aux nouvelles options thérapeutiques.Les prochaines étapes à l’H.U.BL’H.U.B a été sélectionné comme centre expert pour la thérapie génique appliquée à la drépanocytose et la thalassémie. Dans cette dynamique, nous poursuivons nos efforts pour offrir aux patients des traitements de pointe, tout en améliorant continuellement nos pratiques soignantes.Nous travaillons également sur l’adaptation des espaces et des parcours de soins, en intégrant des approches innovantes co-construites avec les patients et les soignants. L’objectif ? Créer un environnement de soins plus inclusif, personnalisé et efficace.L’édition 2025 du Red Blood Cell Day a confirmé l’importance de ces rencontres pour faire avancer la recherche et la prise en charge des maladies rares. Rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle édition toujours plus enrichissante !Ressources et liens utilesFiches explicatives des pathologiesDrépanocytose | Hôpital ErasmeMaladies des globules rouges | Hôpital ErasmeÉvènement H.U.B à venir sur les maladies rares[WEBINAIRE] Journée Mondiale Maladies Rares 2025 | Hôpital ErasmeÀ propos du Service d'Hématologie de l'H.U.BHématologie | Hôpital ErasmeJournée mondiale de la drépanocytose : l’H.U.B dévoile deux courts métrages inédits | Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola
Problématique de santé
Intestin irritable
Qu'est-ce que l'intestin irritable? Le syndrome de l’intestin irritable, également appelé syndrome du côlon irritable, est un trouble digestif chronique qui affecte l’intestin grêle et le gros intestin. Les symptômes fréquents sont des douleurs au ventre et des ballonnements, en relation avec des modifications du transit intestinal (constipation ou diarrhée). On estime à 10% le nombre de belges touchés par cette maladie. Les causes sont multiples et les examens (prise de sang, imagerie, endoscopie) ne montrent pas d’anomalie.  Clinique La Clinique des pathologies fonctionnelles digestives de l’Hôpital Erasme propose une consultation du confort digestif afin de réaliser un bilan, d’améliorer les symptômes et la qualité de vie des patients. La prise en charge comprend des modifications des habitudes alimentaires, une consultation en diététique, des médicaments et parfois une prise en charge en kinésithérapie (prise en charge multidisciplinaire).  Recherche Régulièrement, des traitements innovants sont proposés dans le cadre d’études cliniques.  Nos spécialistes Service associé
Intestin irritable
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Investigations fonctionnelles de l'oesophage
Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet examen, nous vous invitons à lire attentivement ces informations. Que sont les investigations fonctionnelles de l'œsophage ? Les investigations fonctionnelles de l’œsophage permettent de diagnostiquer un trouble de la motricité œsophagienne (contraction anormale du muscle de l’œsophage) et d’investiguer le reflux gastro-œsophagien comme cause potentielle de vos symptômes. Investigations fonctionnelles de l'œsophage : la manométrie œsophagienne Cet examen sert à comprendre l’origine de vos maux (difficultés à avaler ou douleurs à la déglutition, douleurs dans la poitrine ou l’estomac, régurgitations). Il est aussi réalisé avant ou après certaines opérations comme la chirurgie anti-reflux. Une fine sonde est placée par le nez dans l’œsophage afin d’y mesurer les pressions et les contractions.Comment vous préparer à une manométrie œsophagienne ?Avant la procédure :Expliquez à votre médecin quels sont vos antécédents (problèmes de santé connus) et quels médicaments vous prenez habituellement. Si vous avez des allergies connues, détaillez-les à votre médecin.Vous devez être à jeun (ni boire, ni manger) et ne pas fumer depuis 6 h avant l’heure de votre rendez-vous.Comment se déroule une manométrie œsophagienne ?La sonde est introduite par la narine et est poussée jusque dans votre estomac. La durée de l’examen est d’environ 15 minutes.  Pendant l’examen, nous vous demanderons de boire des gorgées d’eau, et, si nécessaire, de manger une tartine de pain blanc (fournie par l’hôpital). Incidents pouvant survenir :Cet examen n’est pas douloureux est en général bien toléré.En raison du passage de la sonde dans l’arrière-gorge, des nausées peuvent survenir. Si nécessaire, un spray anesthésiant sera appliqué dans le fond de votre gorge.Tout acte médical, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et des réglementations en vigueur recèle un risque, même minime, de complication. Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, le matériel est désinfecté et les accessoires utilisés sont stérilisés ou jetés (matériel à usage unique).Les effets indésirables suivants peuvent survenir :Gêne au niveau du nez ou de la gorge, écoulement nasal.Beaucoup plus rarement : saignement au niveau du nez.N’hésitez pas à recontacter le médecin qui s’est occupé de vous si vous présentez un symptôme qui vous inquiète, par téléphone au +32 (0)2 555.32.92 (Clinique d'Endoscopie).  Investigations fonctionnelles de l'œsophage : pH-Impédancemétrie de 24h Cet examen a pour but de quantifier sur une période de 24 heures le reflux gastro-œsophagien (remontée du liquide de l’estomac vers la gorge, que ce liquide soit acide ou nom) et d’évaluer le lien entre vos symptômes (brûlures d’estomac, régurgitations, douleurs dans la poitrine, toux, renvois…) et ce reflux. Comment vous préparer à une pH-Impédancemétrie de 24h ?Avant l’examen :Le jour du placement de la sonde, nous vous demandons de rester à jeun 6 heures avant l’examen donc de ne pas boire ni manger ni fumer.En règle générale, les médicaments qui diminuent l’acidité (pantoprazole, oméprazole, lansoprazole, Nexiam®, Pantomed®) doivent être arrêtés 7 jours avant l’examen. Il se peut que votre médecin demande que l’examen soit réalisé sous traitement, si c’est le cas, signalez-le lors de la prise de rendez-vous et prenez votre médicament y compris le jour de l’examen.Comment se déroule une pH-Impédancemétrie de 24h ?La sonde, qui est très fine, est introduite par la narine et est poussée jusque dans le haut de l’estomac. La sonde fait le tour de l’oreille et est fixée avec un adhésif sur la joue et dans le cou.Elle est connectée à un petit appareil enregistreur portatif porté en bandoulière.Lorsque la sonde sera placée, vous pourrez boire et manger directement.Vous devez mener une vie la plus habituelle possible ce y compris pour ce qui concerne votre alimentation : il n’y a pas d’aliment ou de boisson interdite lors de l’examen.Nous vous demandons de signaler avec les touches du boîtier : Le début et la fin des repas  et les périodes pendant lesquelles vous buvez une boissonLes changements de position (verticale ou horizontale)Les symptômes indésirables tels que le brûlant, la toux, etc.L’écran de l’appareil se met en veille, il se réactivera dès que vous mobiliserez un curseur ou appuierez sur un bouton.Le boîtier n’est pas étanche. Ne prenez pas de bain, ni de douche. Lors de vos soins d’hygiène au lavabo, veillez à ne pas éclabousser le boîtier. Utilisez précautionneusement le boîtier et ne le laissez pas tomber ; ce matériel est fragile. Un choc violent peut compromettre le bon enregistrement des données.Incidents pouvant survenir :La sonde est en partie retirée, vous devez l’ôter complètement. Vous revenez à l’heure prévue à l’hôpital avec le boîtier.Accidentellement, la sonde se déconnecte du boîtier : reconnectez là simplement et notez l’heure de l’incident.Une allergie au sparadrapLe lendemain :Vous revenez dans le Service d’Endoscopie à l’heure qui vous a été spécifiée pour retirer la sonde. Pour ce faire, vous ne devez pas être à jeun.Vous pourrez quitter le Service dès que la sonde sera retirée.Un gastro-entérologue va étudier les données de l’enregistrement et enverra les résultats au médecin qui vous a référé.