Problématique de santé
Gamma Knife
Le Gamma Knife est une technique de radiochirurgie qui permet de traiter les zones du cerveau situées en profondeur à l'aide de rayons Gamma. Cette technique est utilisée pour le traitement de certaines anomalies vasculaires intracrâniennes, certaines affections neurologiques fonctionnelles ainsi que certaines tumeurs cérébrales bénignes ou malignes.Le défi de la neurochirurgie du présent et du futur est de traiter des maladies cérébrales en agissant dans des zones peu accessibles du cerveau, en évitant les dommages sur le trajet de l’intervention. Dès lors, une technique alliant performance, précision, efficacité et autorisant un retour au domicile le lendemain et au travail les jours suivants devait relever ce défi.Le bon fonctionnement du Gamma Knife résulte d'une fructueuse collaboration établie depuis le début entre le Service de Neurochirurgie de l'Hôpital Erasme et le Service de Radiothérapie de l'Institut Jules Bordet.Environ 300 patients provenant de toute la Belgique sont traités chaque année, de même que de nombreux patients issus de pays étrangers ne possédant pas de centre Gamma Knife comme la Bulgarie ou l'Algérie. Des traitements Gamma Knife sont réalisés pour certaines anomalies vasculaires intracrâniennes, certaines affections neurologiques fonctionnelles ainsi que certaines tumeurs cérébrales bénignes ou malignes.En parallèle à l'activité clinique, le Centre Gamma Knife participe également
 au développement des connaissances dans le domaine de la radiochirurgie par une importante production scientifique et de recherche.Le Centre Gamma Knife a été intégré dans le projet New Erasme en deux phases. Le bâtiment Gamma Knife se trouvant à l'emplacement du futur chantier du New Erasme, il devra dans
 un premier temps être délocalisé au sein de l'hôpital. Le centre intégrera ensuite le nouvel hôpital New Erasme à la fin des travaux, dans de nouveaux locaux où se trouveront l'imagerie médicale.Accédez au site internet du Gamma KnifePhilosophie du Gamma Knife« Le combat stérile entre la microneurochirurgie conventionnelle et la radiochirurgie par Gamma Knife est derrière nous. Aujourd’hui, il est clair que ces deux modalités de traitement sont complémentaires. Et lorsqu’il y a le choix entre ces deux thérapies, la meilleure d’entre-elles doit être offerte au patient en prenant en considération les résultats et les risques de chacun des traitements avec un but ultime, préserver la meilleure qualité de vie possible »  (Pr Jacques Brotchi, fondateur du Centre Gamma Knife de l’ULB).Coût d'un traitement par Gamma KnifeLe coût d’un traitement par Gamma Knife dépend du statut administratif du patient :Patient belge en ordre de mutuellePatient d’un pays de la communauté européenne en possession d’un formulaire E112Patient d’un pays de la communauté européenne sans formulaire E112Patient d’un pays hors communauté européennePrendre rendez-vousTél: 02 555 3357Fax: 02 555 3158Email: Patients [dot] GammaKnife [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Patients[dot]GammaKnife[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be)SecrétariatTél: 02 555 3060Fax: 02 555 3176
Gamma Knife
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Gastroentérologie
Contacter le Service de Gastro-Entérologie de l'H.U.B Pour toute demande administrative ou renseignement, contactez le secrétariat médical :Gastro-entérologie médicale, par email à Secmed [dot] gastromed [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Secmed[dot]gastromed[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be) ou par téléphone au +32(0)2 555 35 04Oncologie digestive, par email à Secmed [dot] oncodig [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Secmed[dot]oncodig[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be) ou par téléphone au +32 (0)2 555 39 40Pour prendre rendez-vous pour une consultation :Gastro-entérologie médicale, par email à Cons [dot] GastroMed [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Cons[dot]GastroMed[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be) ou par téléphone au +32(0)2 555 35 04Oncologie digestive, par email à cons [dot] oncomed [dot] eramse [at] hubruxelles [dot] be (cons[dot]oncomed[dot]eramse[at]hubruxelles[dot]be) ou par téléphone au +32 (0)2 555 39 40 Notre rôle La gastroentérologie est la discipline médicotechnique qui prend en charge les pathologies digestives, c’est-à-dire les pathologies du tube digestif - de la bouche à l’anus – et des organes et glandes situées dans l’abdomen : foie, pancréas et vésicule biliaire.  Image Bien que nous soyons des services séparés, dans les faits, nous formons avec la chirurgie digestive et l’oncologie digestive un grand département médicochirurgical des pathologies digestives. Notre patientèle y suit souvent des trajets de soins intégrés.  Nos spécialités Le service de gastroentérologie médicale de l’Hôpital Erasme est organisé en 7 cliniques qui correspondent à autant d’expertises reconnues :La Clinique des maladies intestinales ou IBD Clinic (exemples : maladie de Crohn, maladie cœliaque, rectocolite hémorragique, maladies auto-immunes)La Clinique d’endoscopie digestiveLa Clinique des maladies du foie est un centre de référence, notamment pour les maladies hépatiques avancées (Hépatopathie dysmétabolique ou encore foie gras ou stéatose hépatique, Maladie du foie liée à l’alcool, Hépatites virales, Cancer primitif du foie ou hépatocarcinome, Maladies hépatiques plus rares, Cholangite sclérosante primitive, Cholangite biliaire primitive, Hémochromatose génétique, Maladie de Wilson, Maladie polykystique hépatique, Maladies vasculaires du foie, Toxicité hépatique des immunothérapies ou autres médicaments).La Clinique de transplantation hépatique s’occupe des greffes de foie.La Clinique des pathologies fonctionnelles digestives – motif de consultation n° 1 en gastroentérologie ! – propose notamment une consultation du confort digestif pour, par exemple, le syndrome de l’intestin irritable et le reflux gastro-œsophagien (RGO).La Clinique des maladies du pancréas et du support nutritionnel prend en charge les pathologies pancréatiques non cancéreuses (exemple : pancréatite), les problèmes de (dé)nutrition et l’alimentation par voie (par)entérale, à l’hôpital ou à domicile.Le Centre intégré de l’Obésité. En plus de ces cliniques, il existe un Service d’Oncologie Digestive qui vise à organiser les trajets de soins et traiter les personnes atteintes d’un cancer du tube digestif. C’est-à-dire les tumeurs situées entre la bouche et l’anus. Ce service inter-hospitalier est implanté à l’hôpital Érasme et à l’Institut Jules Bordet. Les patients et patientes sont donc amenées à passer d’un site à l’autre, en fonction des trajets de soins. Une consultation spécialisée en maladies hépatiques existe également sur le site de l’hôpital des enfants (HUDERF) et fait appel à une collaboration étroite entre pédiatres et gastroentérologues spécialisés en maladies du foie de l’enfant Notre équipe Image Nos médecins spécialistes Chefs de Service Pr Christophe MorenoPr Jean-Luc Van Laethem Clinique de Pancréatologie et du Support Nutritionnel Pr Marianna ArvanitakisDr Michael Fernandez Y ViescaDr Alia Hadefi Clinique des Maladies IntestinalesPr Denis FranchimontPr Leila AmininejadPr Anneline CremerPr Claire LiefferinckxDr Clémence Vuckovic Clinique des Pathologies Fonctionnelles DigestivesPr Hubert LouisDr Cagla GulkilicClinique d’Hépatologie et Transplantation hépatique Pr Christophe MorenoPr Thierry GustotDr Nathalie BoonPr Delphine DegréDr Laura Weichselbaum Consultants Dr Vincent BouillonDr Mélanie BrognetPr Myriam DelhayePr Pierre DeltenrePr Jacques DevièreDr Leo DuezPr Pierre EisendrathDr Mariana Figueiredo FerreiraPr Philippe GolsteinDr Sohaib Ouazzani Dr Thomas SerstéPr Eric TrepoDr Haydeh Vafa ZanjaniService d'Oncologie DigestivePr Jean-Luc Van LaethemPr Anne DemolsPr Francesco SclafaniDr Ana Maria BucalauDr France GayDr Laura MansDr Rita Saude CondeDr Gontran Verset Focus Le Service de gastroentérologie médicale de l’Hôpital Erasme est un centre de référence – et un centre de formation réputé – pour l’endoscopie, tant diagnostique que thérapeutique. À la pointe de la technologie, de nouvelles procédures y sont à l’étude. Une collaboration avec la Faculté de polytechnique de l’ULB a même permis la mise au point d’un endoscope capable de réaliser une suture gastrique partielle (« sleeve » gastrique). Cette technique ayant démontré son efficacité sur la perte de poids dans la prise en charge de l’obésité. Recherche Grâce à son importante « biobanque », le Service de gastroentérologie médicale travaille avec la Laboratoire de gastroentérologie expérimentale de l’ULB sur 3 grands axes de recherche translationnelle :les maladies et cancers du foie,les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI),les cancers du pancréas.Une unité de recherche clinique permet d’accéder à des traitements innovants, notamment en oncologie, hépatologie et maladies intestinales inflammatoires.  Publications Common genetic variation in alcohol-related hepatocellular carcinoma: a case-control genome-wide association study Auteurs : Eric Trépo, PhD *, Stefano Caruso, PhD *, Jie Yang, PhD *, Sandrine Imbeaud, PhD, Gabrielle Couchy, PhD, Quentin Bayard, PhDJournal : The Lancet Oncology, Volume 23, Issue 1, January 2022 Endoscopic sutured gastroplasty in addition to lifestyle modification: short-term efficacy in a controlled randomised trial Auteurs : Vincent Huberty, Ivo Boskoski, Vincenzo Bove, Pauline Van Ouytsel, Guido Costamagna, Marc A Barthet, Jacques DevièreJournal : Gut-Bmj Journal, published October 28, 2020 Collecting New Peak and Intermediate Infliximab Levels to Predict Remission in Inflammatory Bowel Diseases Auteurs : Claire Liefferinckx, Jérémie Bottieau, Jean-François Toubeau, Debby Thomas, Jean-François Rahier, Edouard Louis, Filip Baert, Pieter Dewin, Lieven Pouillon, Guy Lambrecht, François Vallée, Severine Vermeire, Peter Bossuyt, Denis FranchimontJournal : Inflammatory Bowel Diseases, Volume 28, Issue 2, February 2022, Pages 208–217 Long-term outcomes in patients with decompensated alcohol-related liver disease, steatohepatitis and Maddrey's discriminant function Auteurs : Delphine Degré, Rudolf E. Stauber, Gaël Englebert, Francesca Sarocchi, Laurine Verset, Florian Rainer, Walter Spindelboeck, Hassane Njimi, Eric Trépo, Thierry Gustot, Carolin Lackner, Pierre Deltenre, Christophe MorenoJournal : Journal of Hepatology, 2020, vol. 72 Publications Lien vers https://www.jhep-reports.eu/article/S2589-5559(25)00158-2/fulltext “The alcohol-harm paradox”: Understanding socioeconomic inequalities in liver disease Auteurs : Laura Weichselbaum, Judah Kupferman, Allison J. Kwong, Christophe MorenoJournal : JHEP Reports, Volume 7, Issue 9, 101480, September 2025 01 Septembre 2025
Gastroentérologie - Erasme
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Gastroscopie
Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet examen, nous vous invitons à lire attentivement ces informations. Votre médecin est à votre disposition pour vous exposer en complément toute autre précision que vous souhaiteriez. Qu'est-ce qu'une gastroscopie ? La gastroscopie est une exploration visuelle de l’œsophage, l’estomac et le duodénum permettant de mettre en évidence des lésions, ce qui permet à votre médecin de déterminer l’origine de vos symptômes. Pourquoi réaliser une gastroscopie ? Votre médecin vous a proposé cet examen compte tenu de symptômes évoquant un problème du tube digestif supérieur (œsophage, estomac, duodénum). La gastroscopie se fait au moyen d’un endoscope (tube flexible dont le bout est muni d’une caméra vidéo et d’une lampe) afin de détecter des lésions internes et de pouvoir faire des prélèvements (biopsies) si nécessaire. Cet examen contribue à établir un diagnostic dans divers problèmes (difficultés ou douleur lors de la déglutition, douleurs abdominales, brûlant, mise au point d’anémie, de diarrhée, de perte de poids, saignement digestif, détection de tumeurs, etc) .Dans certains cas, des colorations par application de solution colorée ou par processus informatique de traitement de l’image vidéo (NBI), voire l’utilisation de zoom seront réalisées afin de mieux détecter des lésions tumorales débutantes. Comment vous préparer à une gastroscopie ? Avant la procédure :Expliquez à votre médecin quels sont vos antécédents (problèmes de santé connus) et quels médicaments vous prenez habituellement. Si vous avez des allergies connues, détaillez-les à votre médecin. Si vous êtes diabétique, votre médecin vous conseillera de ne pas injecter votre insuline rapide et/ou ne pas prendre d’antidiabétiques oraux avant l’examen.Pour un examen diagnostic, si vous prenez des médicaments qui fluidifient le sang :Ticlid® ou du Plavix® : ne pas interrompreHéparine de bas poids moléculaire (Fraxiparine®, Clexane®, Innohep®, Fraxodi®) : ne pas interrompreSintrom® :  vérifier l’INR la semaine précédente : si équilibré : ne pas interrompreEliquis®, Xarelto®, Pradaxa® : ne pas prendre la dose le matin de l’endoscopiePour un examen associé à un traitement (gastroscopie thérapeutique), discuter la modalité d’interruption avec votre médecin.Vous devez impérativement être à jeun (ni boire, ni manger, ni fumer) depuis 6 h avant la gastroscopie afin de ne pas gêner la vision, ni prendre de risque durant l’examen. Enlevez vos éventuelles prothèses dentaires et lunettes. Comment se déroule une gastroscopie ? Une anesthésie locale (spray) est faite au niveau de la gorge. Vous êtes installé sur le côté gauche. Une pièce en plastique (mors) est placée entre vos dents. Votre médecin introduit l’endoscope par la bouche pour arriver au niveau du tube digestif. L’examen n’est pas douloureux. Vous n’êtes pas gêné pour respirer car l’endoscope ne va pas dans les poumons mais il est important de vous concentrer sur votre respiration afin qu’elle soit régulière ce qui évite les nausées. Vous devez laisser couler votre salive durant l’examen et ne pas essayer de l’avaler. De l’air est insufflé durant l’examen au niveau de votre estomac, ce qui peut occasionner de petits renvois d’air et donner l’impression que le ventre est gonflé. Des biopsies (prélèvements) seront réalisées selon le jugement de votre médecin, ce qui peut donner une sensation de pincette. L’examen dure environ 5 à 10 minutes .Si vous le souhaitez, une sédation (un calmant) ou une anesthésie peut être effectuée avant l’examen pour faciliter sa tolérance. Dans ce cas, vous devrez rester en surveillance durant au moins une heure avant de pouvoir rentrer, vous ne serez pas en mesure de vous concentrer le jour-même ni de prendre de décision importante, et ne pourrez pas conduire durant 24h. Dans ce cas, nous vous conseillons de vous faire accompagner.Après l’examen, votre médecin vous informera du délai nécessaire avant de pouvoir à nouveau manger et boire. Il vous expliquera les résultats de l’examen et vous proposera éventuellement un traitement. Gastroscopie : quelles complications possibles ? Tout acte médical, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et des réglementations en vigueur recèle un risque de complication.Les complications de la gastroscopie sont très exceptionnelles (perforation, hémorragie, troubles cardio-vasculaires et respiratoires, infections). Elles peuvent nécessiter une hospitalisation. Elles peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou la prise de certains médicaments. Ces complications pourraient se manifester le jour de l’examen ou dans les jours suivants. En cas de symptôme anormal (douleur abdominale, thoracique, vomissements de sang (rouge ou noir), toux, fièvre, frissons,..), n’hésitez pas à recontacter le médecin qui s’est occupé de vous aux heures ouvrables, du lundi au vendredi, de 8h00 à 16h30 :  Clinique d'Endoscopie Hôpital Général Erasme au +32 (0)2 555.32.92Hôpital de Jour Erasme au +32 (0)2 555.37.77Institut Bordet au +32 (0)2 541.37.20Si vous n’arrivez pas à le contacter, il importe de contacter rapidement votre médecin traitant, un médecin de garde ou le service des urgences.Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont stérilisés ou jetés (matériel à usage unique).À propose de la gastroscopie thérapeutiqueDiverses pathologies du tube digestif supérieur peuvent être traitées par gastroscopie. Dans ce cas, l’examen s’effectue la plupart du temps sous sédation ou anesthésie. Les principales possibilités sont les suivantes :Dilatations de rétrécissements œso-gastro-duodénaux (sténoses).Mise en place de prothèse(s) du tube digestif supérieur comme traitement d’une fuite ou d’un rétrécissement.Ablation de tumeurs superficielles.Coagulation de lésions vasculaires.Arrêt d’hémorragies (hémostase).Ligature de varices œsophagiennes.Mise en place de ballon intragastrique afin de perdre du poids.En cas d’examen thérapeutique, le risque de complication peut être plus important(selon le problème médical à traiter) et nécessite la plupart du temps une surveillance hospitalière.