Gériatrie

Le service de gériatrie de l’Hôpital Erasme est organisé en 5 axes de soins, définis par l’Arrêté Royal sur le Programme de Soins pour le Patient gériatrique :  

• L’unité d’hospitalisation gériatrique, composée de 50 lits à l’Hôpital Erasme et de 84 lits au Centre de Revalidation gériatrique (CRG) de Woluwe-Saint-Lambert.  
• La consultation de gériatrie, assurée par des médecins gériatres qui ont tous une surspécialité : orthogériatrie, cardiogériatrie, oncogériatrie, psychogériatrie, urgences gériatriques, sarcopénie et (dé)nutrition (voir Focus).    
• L’hôpital de jour gériatrique, qui accueille les patients en ambulatoire pour mise au point diagnostique en une ou deux journées ou pour l’administration de certains traitements (transfusion, fer intraveineux, traitement de l’ostéoporose, etc.), à la demande du médecin traitant ou d’un médecin spécialiste. 
• La liaison interne gériatrique, une équipe mobile multidisciplinaire qui évalue les patients gériatriques hospitalisés dans les autres services de l’hôpital. Les personnes identifiées comme fragiles bénéficient d’un trajet de soins spécifique (bilan, évaluation pluridisciplinaire, avis et suivi). 
• La liaison externe gériatrique développe les collaborations extrahospitalières, avec le médecin traitant, les maisons de repos et de soins (MRS), les centres de revalidation et/ou les prestataires de soins à domicile afin d’assurer une bonne continuité des soins gériatriques.     

Chacune des surspécialités gériatriques – orthogériatrie, cardiogériatrie, oncogériatrie, psychogériatrie, urgences gériatriques et (dé)nutrition – fait l’objet d’une trajectoire de soins spécifique. Exemple : un patient de 75 ans à profil fragile est atteint d’un cancer. L’oncologue le réfère à l’oncogériatre et son équipe. Ceux-ci évaluent le patient et établissent des recommandations sur le plan nutritionnel, fonctionnel ou thérapeutique, afin que le patient supporte le mieux possible son traitement anticancéreux.   

Exemple : évaluation de l’efficacité de capteurs de chutes installés dans les chambres d’hospitalisation, évaluation des caractéristiques et des besoins des aidants proches, influence de la formation des infirmiers sur la gestion de la douleur des patients âgés admis pour une fracture de la hanche, etc.