Services
Endocrinologie
Notre rôle L’endocrinologie est la spécialité médicale qui s’occupe des hormones sécrétées par différentes glandes endocrines : l’hypophyse, la thyroïde, les parathyroïdes, les surrénales, le pancréas, les ovaires et les testicules. Les maladies des glandes endocrines sont soit des dérèglements hormonaux (excès ou insuffisance de production d’une ou plusieurs hormones), soit des tumeurs, le plus souvent bénignes. Image Image Image Image Nous cherchons toujours à offrir un traitement optimal pour chaque patient et patiente. Pour ce faire, nous travaillons en étroite collaboration avec de nombreuses spécialités médicales ou chirurgicales. Pr Bernard Corvilain directeur du service d’endocrinologie de l’Hôpital Erasme Nos spécialités Le service d’endocrinologie de l’Hôpital Erasme offre des consultations générales et spécialisées en fonction de la glande concernée :La clinique de diabétologieLes pathologies thyroïdiennes comme les hyperthyroïdies, hypothyroïdies, goitre et nodules thyroïdiens (cfr Focus). En cas de cancer de la thyroïde, la prise en charge s’organise avec les médecins spécialistes de l’Institut Jules Bordet.Les pathologies hypophysaires sont surtout des adénomes (tumeurs) qui peuvent sécréter trop d’hormones et/ou entraver le bon fonctionnement de la glande ou encore entrainer des compressions de structures anatomiques voisines. Leur prise en charge est parfois neurochirurgicale.Les pathologies des glandes surrénales : insuffisances surrénaliennes (maladie d’Addison, hyperplasies congénitales des surrénales), syndromes d’hypersécrétions en corticostéroïdes (syndrome de Cushing, hyperandrogénies), tumeurs de la médullosurrénale, etc. En cas de tumeur maligne, la prise en charge multidisciplinaire est organisée avec les spécialistes de l’Institut Jules Bordet.Les hyperandrogénies, fréquemment liées au syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK), sont traitées en collaboration avec les gynécologues et dermatologues de l’H.U.B.Les pathologies du métabolisme phosphocalcique. Le traitement des hyper- et hypocalcémies – et de leurs conséquences éventuelles sur le squelette et les reins – s’effectue en collaboration avec les rhumatologues et les néphrologues de l’H.U.B.L’hypogonadisme masculin et féminin : Les syndromes de Turner, de Klinefelter et autres sont traités avec en collaboration avec les gynécologues et urologues de l’H.U.B.La consultation de la transition concerne les jeunes adultes atteints d’une pathologie endocrinienne ayant débuté dans l’enfance et permet d’assurer la poursuite d’un suivi optimal à l’âge adulte. Un ou une endocrinologue de l’Hôpital Erasme rencontre le ou la jeune patiente (et ses parents) et son endocrinologue pédiatre à l’HUDERF, avant son passage en endocrinologie adulte, à l’Hôpital Erasme.  Les services d’endocrinologie de l’hôpital Erasme et de l’HUDERF sont reconnus comme centre expert européen pour la prise en charge de maladies endocriniennes rares, parfois d’origine génétique. Notre équipe Image Nos médecins spécialistes Focus L’unité diagnostique du nodule (para)thyroïdien offre une consultation hebdomadaire conjointe avec des médecins spécialistes en endocrinologie, en radiologie et en médecine nucléaire. Les patients les rencontrent successivement au même endroit et au cours de la même demi-journée pour une mise au point diagnostique (échographie, scintigraphie et/ou ostéodensitométrie osseuse) et une proposition thérapeutique.  Recherche La clinique de l’investigation du diabète et de l’obésité, dirigée par la Pr Miriam Cnop, supervise plusieurs projets de recherche fondamentale, translationnelle et clinique sur les différents types de diabètes. 
Endocrinologie-Diabétologie - Erasme
Problématique de santé
Endométriose
Qu'est-ce que l'endométriose? L’endomètre est un tissu qui tapisse la cavité de l’utérus pour accueillir un éventuel embryon ; il est évacué lors des règles. Or, il arrive que des tissus semblables à l’endomètre migrent en dehors de la cavité utérine : dans les ovaires, l’espace rectovaginal, la vessie, les intestins, etc. C’est l’endométriose.  Si certaines patientes ne présentent aucun symptôme, la plupart souffrent de douleurs, parfois très intenses, dans la zone du (bas) ventre : douleurs pendant ou en dehors des règles, lors des rapports sexuels, douleurs abdominales, urinaires, etc. L’endométriose peut être à l’origine de troubles de la fertilité, de fatigue chronique, d’addiction aux antidouleurs, d’absentéisme scolaire ou professionnel, etc. Cette pathologie peut aussi induire une importante détresse psychologique, notamment quand les patientes consultent et souffrent pendant des années avant d’être correctement diagnostiquées et traitées.   Prise en charge La Clinique de l’Endométriose de l’H.U.B propose une prise en charge globale et multidisciplinaire.La première consultation : vous et le ou la gynécologue faites d’abord le point sur vos symptômes, vos antécédents et vos éventuels traitements (y compris contraceptifs). Ensuite, le médecin procède à un examen clinique gynécologique méticuleux, complété par une échographie endovaginale. Les examens complémentaires : le ou la gynécologue peut aussi prescrire une imagerie par résonnance magnétique (IRM) pelvienne. Cependant, tant cette IRM que l’échographie endovaginale ne montrent pas toujours tout. Parfois, il faut avoir recours à la laparoscopie. Cette opération chirurgicale, à la fois diagnostique et thérapeutique, consiste à introduire une petite caméra et de petits instruments chirurgicaux via des incisions d’1 cm dans l’abdomen. Les lésions endométriosiques repérées sont retirées ou détruites.  Les traitements médicaux sont généralement la première option thérapeutique. Il s’agit de mettre votre cycle menstruel au repos à l’aide d’une contraception hormonale, choisie selon votre profil et vos préférences.Les traitements chirurgicaux consistent à « brûler » ou retirer les lésions d’endométriose, par une approche mini-invasive classique (laparoscopie) ou robotique (voir Focus).Les autres traitements : la Clinique propose aussi des consultations de psychologie et de sexologie pour vous aider à gérer l’impact que l’endométriose peut avoir sur votre santé mentale et/ou votre intimité. Des séances de shiatsu (technique de massage à visée thérapeutique) sont également proposées. La Clinique de l’Endométriose collabore, entre autres, avec la Clinique de Fertilité, le service d’imagerie médicale ainsi qu’avec le Centre multidisciplinaire d’évaluation et du traitement de la douleur de l’H.U.B.  Conseils Certaines modifications du mode de vie peuvent améliorer les symptômes de l’endométriose. Il est ainsi recommandé de :  faire régulièrement de l’exercice ;Adopter une alimentation variée et équilibrée, riche en végétaux (fruits, légumes, céréales et graines) et sans excès de produits animaux (consommation raisonnée de viandes et de graisses d’origine animales).   En cas de symptômes digestifs associés, l’alimentation devra être personnalisée afin de contribuer à une meilleure gestion des douleurs abdominales et d’améliorer ainsi le confort digestif des patientes ;faire un bon usage des antidouleurs, à doses adéquates et aux bons moments. Focus La Clinique de l’Endométriose de l’H.U.B dispose d’un robot Da Vinci® à double console. Ce qui permet non seulement d’atteindre des lésions difficiles d’accès, mais aussi d’opérer à quatre mains. Selon la localisation des lésions endométriosiques, le ou la gynécologue opère ainsi avec l’urologue ou le ou la spécialiste en chirurgie digestive. Recherche La Clinique de l’Endométriose de l’H.U.B participe à des essais cliniques pour trouver de nouveaux traitements et sur des projets de recherche fondamentale visant à mieux comprendre les causes – notamment environnementales – de la maladie.
Endométriose
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Endométriose et infertilité : loin d’être une fatalité !
Le mois de mars est celui de la sensibilisation à l’endométriose. L’occasion pour l’Hôpital Universitaire de Bruxelles de s’intéresser à la question de la fertilité chez les patientes atteintes de cette maladie. Découvrez l’interview croisée du Prof. Maxime Fastrez, Directeur de la Clinique de l’Endométriose de l’H.U.B, et du Dr. Catherine Houba, Directrice de la Clinique de la Fertilité de l’H.U.B. Qu’est-ce que l’endométriose ?L’endométriose est une pathologie qui se définit par la croissance de tissus semblables à l’endomètre à l’extérieur de la cavité utérine. Elle peut être totalement asymptomatique. Quand elle se manifeste, elle provoque essentiellement des douleurs pelviennes, parfois rythmées par le cycle menstruel. Chez certaines patientes, l’endométriose peut causer une diminution de la fertilité. On estime que 30 à 50% des femmes souffrant d‘endométriose sont hypofertiles.  Image En quoi cette maladie peut-elle causer de l’infertilité ?Il y a plusieurs raisons pour lesquelles l’endométriose peut rendre hypofertile. La première est qu’il s’agit d’une pathologie hautement inflammatoire qui provoque des adhérences dans la cavité pelvienne, entre les organes reproducteurs internes. Ces adhérences induisent des anomalies de circulation et de rencontre des gamètes (les cellules reproductrices) et des embryons. La seconde raison est liée au fait que l’inflammation induite par l’endométriose rend toxique l’environnement pelvien dans lequel circulent les gamètes et les embryons. Cette toxicité a un impact sur leur qualité et leur nombre, même s’il n’y pas de problème mécanique.  La troisième raison est liée aux défauts d’implantation embryonnaire causés par un endomètre dysfonctionnel. Enfin, on constate qu’à âge égal, les patientes atteintes d’endométriose ont une réserve ovarienne moins importante que les patientes qui ne sont pas atteintes de cette maladie.Avant toute chose, il est important de définir la fertilité. Dit simplement, c’est le temps nécessaire à l’obtention d’une grossesse. Les patientes atteintes d’endométriose ont parfois besoin de plus de temps, plus de cycles, pour concevoir. Si après un an, les tentatives de conception restent infructueuses, la question de l’hypofertilité va se poser. Un autre facteur qui joue sur la fertilité des patientes atteintes d’endométriose sont les douleurs ressenties lors de la pénétration. Si la patiente a mal, le couple aura moins de rapports sexuels complets. Ce faisant, les chances que le rapport ait lieu au bon moment, c'est-à-dire celui de l’ovulation, diminuent, elles aussi. Image Quelles sont les mesures préventives qui peuvent être mises en place pour accompagner les patientes atteintes d’endométriose et qui souhaitent avoir des enfants ?Quand le diagnostic de l’endométriose est confirmé, les patientes peuvent se voir proposer un traitement médical afin d’empêcher que la maladie ne se développe et “abîme” les ovaires et l’utérus. Ce qui est stratégique pour les patientes qui ont un désir d’enfant en se sachant atteinte d’endométriose, c’est de planifier sans attendre la construction de leur famille. L’âge est un facteur de risque important d’hypofertilité, donc plus tôt la patiente essaiera de tomber enceinte, plus elle se donnera de chances. Bien entendu, pour les patientes qui veulent des enfants, mais souhaitent, ou doivent, encore attendre, il est possible de préserver la fertilité en congelant des ovocytes avant l’âge de 38 ans.Ce qu’il faut peut-être mentionner en tout premier lieu, c’est la bonne information à délivrer aux patientes sur l’hypofertilité, les raisons pour lesquelles l’endométriose peut rendre certaines patientes hypofertiles, mais aussi sur les options thérapeutiques qui peuvent leur être proposées. Aujourd’hui, la prise en charge des patientes atteintes d’endométriose relève d’une médecine hyper personnalisée, en fonction de leur situation et de leurs besoins.  Image Quelles sont, justement, les options thérapeutiques disponibles à l’H.U.B pour les patientes atteintes d’endométriose et qui rencontrent des problèmes d’infertilité ?Dans certains cas, la chirurgie peut être proposée à ces patientes pour améliorer la fertilité. Le fait de détruire toutes les lésions causées par l’endométriose permet de restaurer une fertilité spontanée. Pour les patientes qui se font opérer, une réunion multidisciplinaire a lieu, avant et après l’intervention, afin de définir un plan qui, généralement, inclut une période d’essai de conception spontanée d’environ 6 mois. Si cette dernière s’avère infructueuse, elle est suivie par des traitements de PMA (Procréation Médicalement Assistée). Bien entendu, la prise en charge est discutée et ajustée en fonction de la situation de la patiente à chaque étape de son parcours de soin. Quand il n’y a pas d’indication opératoire, la Fécondation In Vitro (F.I.V) est proposée d’emblée aux patientes qui présentent une endométriose à un stade avancé. De manière générale, Il est recommandé de ne pas prolonger la période d’essai de conception spontanée au-delà d’un an, au risque de voir les lésions d’endométriose s’aggraver, car chaque nouveau cycle spontané les alimente. C'est un juste équilibre à trouver entre le fait d’essayer de tomber enceinte naturellement et celui de ne pas laisser l’endométriose prendre trop de place. Image Quels messages souhaiteriez-vous faire passer aux patientes ? Aux médecins généralistes ? Aux gynécologues ?Lorsqu’une patiente sait qu’elle a de l’endométriose et si elle veut un enfant, il est recommandé d’essayer d’être enceinte dès que possible et de consulter un.e spécialiste si, après six mois d’essai, rien ne se passe, quitte à tenter encore quelques essais naturellement avant de commencer les traitements ! C’est dommage de voir des patientes attendre jusqu’à deux ans avant de consulter et qui, sans le savoir, ont laissé leur endométriose prendre de l’ampleur. Bien entendu, pour les patientes qui ont moins de 40 ans, les résultats en FIV sont bons. Après 40 ans, les chances de grossesse diminuent d’autant plus que leur réserve ovarienne a été affectée par l’endométriose et ses traitements chirurgicaux. Il faut aussi dire aux gynécologues d'opérer le moins possible une patiente qui n’a pas encore eu d’enfantLa première chose à faire est de rassurer la patiente. Ce n’est pas parce qu’une femme a de l’endométriose qu’elle va forcément rencontrer des problèmes de fertilité. Évitons d’alarmer les patientes et les couples de façon excessive ! En revanche, informons-les sur l’importance de ne pas attendre des années avant de consulter un.e spécialiste en cas d’échec des tentatives de conception spontanée. Le temps joue malheureusement contre eux. Or, la grossesse (et l’allaitement maternel pour les femmes qui le souhaitent) reste le meilleur traitement de l’endométriose car, qui dit grossesse, dit longue période sans règles et donc sans stimulation de la maladie !Il est également très important de rappeler qu’il n’existe pas UNE, mais DES endométrioses et qu’il n’y a pas forcément de lien entre l’intensité des symptômes de cette maladie et l’infertilité.  L’endométriose est une maladie très hétérogène. La majorité des patientes ne rencontrera aucun problème à tomber enceinte car, rappelons-le, la fertilité de la patiente dépend aussi de celle de son partenaire. Le style de vie, le tabagisme ou encore le surpoids sont des facteurs de risque d’hypofertilité aussi importants que l’endométriose en elle-même. Il est vrai que les patientes qui sont atteintes d’endométriose et qui ont du mal à concevoir se vivent souvent comme LE problème, alors que cette maladie est un des nombreux paramètres qui peuvent affecter la fertilité du couple. Et parfois, c’est quand le couple a recours à la PMA que l’on découvre un problème d’hypofertilité chez le partenaire et non chez la patiente. Ressources et liens utiles sur l'Endométriose et la Fertilité [FICHE] Symptômes et prise en charge de l'endométriose [SITE WEB] Toi Mon Endo, L'association Belge experte en endométriose [SITE WEB] Site d'information sur la fertilité et outils didactiques pour les j… Prof. Maxime FastrezDirecteur de la Clinique de l'EndométrioseDr. Catherine HoubaDirectrice de la Clinique de la Fertilité
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Enfants et maladies rares: partager les savoirs, améliorer les soins
L’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B.) organise, pour l’année académique 2025–2026, un cycle de séminaires dédié aux maladies rares.Ouverts à tout public, ces rendez-vous rassemblent des experts de renom, des patients et leurs proches, afin de sensibiliser, partager les avancées de la recherche et renforcer les collaborations au niveau européen et international. Pour qui ?Professionnels de santé (toutes disciplines)Patients, familles et prochesÉtudiants, associations et grand publicPourquoi participer ?Faire le point sur les progrès scientifiques et thérapeutiquesComprendre les défis éthiques, médicaux et sociétauxDécouvrir le rôle des réseaux européens de référence (ERN)Échanger avec des spécialistes et des représentants de patientsOrganisationQuand ? Tous les premiers mardis du mois, 12h30–13h30Journée mondiale : 27 février 2026, après-midi spéciale (13h–17h)Où ? En ligne via un lien visio, participation libre, sans réservationAccréditation Soignants: Éthique & Économie demandée pour chaque séance Programme & conférenciers 7 octobre 2025 — Béatrice GulbisMaladies rares et transition enfant-adulte : quelle place pour les ERN ?Focus sur la continuité des soins et la collaboration entre centres spécialisés.2 décembre 2025 — Alec AebyÉpilepsies rares de l’enfant (réseau EPICARE)Typologies, défis diagnostiques et innovations rendues possibles par la coopération européenne.3 février 2026 — Catheline VilainMaladies génétiques rares (réseau ITHACA)Outils diagnostiques en pleine évolution (séquençage génomique, analyses moléculaires) et perspectives thérapeutiques.27 février 2026 — Journée mondiale des maladies rares (13h–17h)Vinciane Vlieghe (néonatologie) : diagnostic précoce dès la naissance.Viola Weeda (hépatologie pédiatrique) : maladies rares du foie et nouvelles perspectives.RDB (témoignage de parents) : la réalité quotidienne des familles.Christine Fonteyne (soins chroniques) : prise en charge à l’hôpital et à domicile, approche globale et personnalisée.7 avril 2026 — Nicolas DeconinckMaladies neuromusculaires rares (EURO-NMD)Thérapies innovantes (génétiques et médicamenteuses) et suivi multidisciplinaire.2 juin 2026 — Christine DevalckCancers rares de l’enfant (PaedCan)Particularités, diagnostic souvent complexe et progrès grâce aux protocoles partagés.Infos pratiques & accréditationAccès : le lien Visio est publié sur la page webAccréditation (Éthique & Économie) : une attestation par séance sera disponible.Questions & accréditation pour les soignants : maladiesrares [at] hubruxelles [dot] be (Envoyer un mail )Maladies rares | Hôpital Universitaire de Bruxelles
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Enquêtes
Projet de recherche par enquête anonyme / étude qualitative (entretiens semi-directifs / groupe focaux) Les enquêtes par questionnaires se basent sur la présentation d'un ensemble de questions (questionnaire papier / questionnaire en ligne) auquel le participant est invité à répondre en sachant que les réponses Les enquêtes par questionnaires se basent sur la présentation d'un ensemble de questions (questionnaire papier / questionnaire en ligne) auquel le participant est invité à répondre en sachant que les réponses sont anonymes c'est-à-dire que l'enquêteur soit ne connait pas leur identité, soit s'engage à détruire immédiatement leur identité une fois le questionnaire rempli. Les enquêtes par entretiens semi-directifs ou groupes focaux imposent un contact direct entre investigateur et participants à l'enquête, l'enquêteur menant l'entretien semi-directif  ou le débat (groupe focal) selon des règles propres aux études dites "qualitatives". Un guide d'entretien / un guide d'animation qui comporte les thèmes de discussion qui devront être abordés  au cours de l'entretien semi-directif / groupe focal doit être élaboré et pensé en fonction des objectifs de l'enquête. Le recueil du contenu de l'entretien / des débats est le plus souvent basé sur l'enregistrement audio dont le contenu sera analysé selon les techniques propres à ce type d'étude. L'anonymat est garanti aux participants via l'engagement de l'investigateur à ne pas conserver leur identité / les présences au groupe focal ... en d'autres termes ne pas lier le contenu des propos exprimés à une identité.  Votre dossier de soumission comprendra au minimum le formulaire de demande d'avis au comité d'éthique (DACE), le matériel utilisé (questionnaire / guide d'entretien / guide d'animation) et le document d'information (et consentement) des participants.  DACE et document d'information ou DIC peuvent être téléchargés à la rubrique "Documents / TFE"  ou via les hyperliens des documents concernés.  Il convient d'utiliser la dernière version de ces documents régulièrement mis à jour. Pour les professionnels de santé, les mêmes documents peuvent être utilisés en retirant la mention TFE. Le formulaire de demande d'avis au Comité d'Ethique (DACE) qui comprendra les éléments nécessaires à l'évaluation du protocole par le Comité d'Ethique. Nous vous conseillons de prendre connaissance du formulaire DACE commenté qui vous permettra de comprendre ce que le Comité d'Ethique attend comme réponse aux différents items du formulaire DACE. selon la méthodologie choisie pour votre enquête soit le document d'information pour participation à une enquête par questionnaire et un exemplaire de l'ensemble des questions posées (un seul document identifié (version / date d'édition) et paginé dont la page 1 constituera l'information soit le DIC pour participation à une enquête par entretien semi-directif / par groupe focal la grille d'entretien semi-directif / le guide d'animation d'un groupe focal  Le matériel (affichette, lettre/email au participant) éventuellement utilisé pour le recrutement des participants à l'enquête. Affichette : Le projet d'affichette doit être approuvé par le Comité d'Ethique et donc joint à votre dossier de soumission. Lettre de recrutement de participant : Le projet de lettre doit être approuvé par le Comité d'Ethique  et donc joint à votre dossier de soumission.
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Enseignement
Recherche biomédicale Lien vers Recherche biomédicale Comité d'éthique Lien vers Comité d'éthique Biobanques Lien vers Biobanques Don du corps à la sciences Lien vers Don du corps à la sciences Une vocation de soins, d'enseignement et de recherche A travers son hôpital académique, l'Université exprime sa conviction: assurer l'excellence de l'enseignement et de la recherche clinique et fondamentale dans un environnement à l'avant-garde de la compétence et de la connaissance. Les trois missions de l'hôpital - don de soins, recherche et enseignement - constituent une dynamique de progrès assurant la synergie entre les aspects cliniques, pédagogiques et la recherche, dans une perspective d'amélioration constante de la qualité des soins apportés au malade. L'enseignement, un engagement fondamental Dès la fondation de l'Université Libre de Bruxelles, la Faculté de Médecine a participé à l'effort d'enseignement destiné aux futurs médecins par le biais d'un réseau d'institutions hospitalières de qualité. Parallèlement à un enseignement théorique performant, la Faculté a toujours donné la priorité, pour une partie du doctorat, à la pratique hospitalière. C'est pourquoi, au cours de leurs trois dernières années d'étude, les étudiants accomplissent plus de 4.000 heures de stages cliniques au sein des hôpitaux ULB, ce qui leur permet, à travers le diagnostic, le traitement et les soins aux patients, de s'intégrer de façon active dans la vie hospitalière. Ils ont en outre l'opportunité, chaque fois que possible, de participer aux activités de recherche soutenues, entre autres, par la Fondation Erasme. De plus, au cours des études du troisième cycle après le graduat, les futurs spécialistes reçoivent une formation spécifique où les exercices pratiques, réalisés sous la supervision des maîtres de stage, occupent une place prépondérante. Au cœur de nos valeurs L'Université a toujours veillé à ce que l'enseignement de la médecine véhicule ses principes de tolérance, d'universalité et de respect des opinions philosophiques et morales de chaque patient. A cet égard, l'hôpital Erasme peut être considéré comme un des sites hospitaliers représentatifs de notre université. Celle-ci a d'ailleurs investi des moyens humains et financiers considérables dans le développement du campus facultaire où sont regroupées les équipes de pointe du domaine biomédical qui, d'une part, assurent le développement d'une recherche fondamentale de qualité et d'autre part, jouent le rôle d'interfaces académiques pour les médecins cliniciens de l'hôpital. Cette notion de multidisciplinarité hospitalo-facultaire a toujours été encouragée par les hôpitaux académiques de l'ULB. Pour le grand public, la fonction d'enseignement est sans doute l'une des principales caractéristiques des cliniques universitaires de notre pays. Une grande partie de cet enseignement est réalisée au lit du malade, un principe pédagogique considéré comme essentiel par notre faculté, qui estime que les futurs médecins doivent acquérir une expérience médicale suffisante et de qualité au cours de leurs études. Et comme ce principe implique un raisonnement scientifique et une grande rigueur dans le diagnostic et le traitement, il devient garant du sérieux et de la qualité des soins. Dans le cas de l'hôpital Erasme, la formation scientifique et clinique du futur médecin est complétée par les apports pédagogiques émanant des laboratoires de recherche médicale et de la bibliothèque de la Faculté, ce qui souligne l'importance accordée par l'institution à la recherche. Prof. Jean-Paul Degaute, ancien Doyen de la Faculté de Médecine. Si vous souhaitez faire partie des étudiants qui passent par notre institution, vous trouverez ici toutes les informations pour faire un stage à l'Hôpital Erasme. 
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Entéroscopie
Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet examen, nous vous invitons à lire attentivement ces informations. Votre médecin est à votre disposition pour vous exposer en complément toute autre précision que vous souhaiteriez. Qu'est-ce qu'une entéroscopie ? L’entéroscopie est une exploration visuelle de l’intestin grêle permettant de mettre en évidence des lésions ce qui permet à votre médecin de déterminer l’origine de vos symptômes ou des anomalies de prise de sang (anémie) et le cas échéant de réaliser des prélèvements (biopsies) qui seront analysés au microscope ou de traiter ces lésions. Pourquoi réaliser une entéroscopie ? Votre médecin vous a proposé cet examen compte tenu de symptômes évoquant un problème du tube digestif (intestin grêle).  L’entéroscopie se fait au moyen d’un endoscope (tube flexible dont le bout est muni d’une caméra vidéo et d’une lampe) afin de détecter des lésions internes et de pouvoir faire des prélèvements (biopsies) si nécessaire. Cet examen contribue à établir un diagnostic dans divers problèmes (diarrhées, douleurs abdominales, troubles du transit, hémorragies, anémie, perte de poids, détection de tumeurs, etc). Il permet également de retirer des polypes, coaguler des lésions responsables de saignements, etc. Comment vous préparer à une entéroscopie ? Expliquez à votre médecin quels sont vos antécédents (problèmes de santé connus) et quels médicaments vous prenez habituellement (attention aux médicaments qui modifient la coagulation : aspirine, Plavix, Sintrom, Xarelto, Eliquis, Pradaxa..) Si vous avez des allergies connues, détaillez-les à votre médecin.Pour l’entéroscopie par voie basse, l’intestin doit être parfaitement propre pour permettre un examen précis et réaliser des gestes thérapeutiques utiles. Pour cela, vous devez suivre à la lettre les instructions qui vous seront données pour cette préparation (régime sans déchets les jours précédents l’examen et boisson destinée à vider le colon la veille de l’examen). Merci de consulter les informations relatives à la préparation à la colonoscopie.Pour l’entéroscopie par voie haute, il n’y a pas de préparation à prendre la veille. Vous devez impérativement être à jeun (ni boire, ni manger, ni fumer) depuis 6 h avant l’examen. Enlevez vos éventuelles prothèses dentaires et lunettes. Comment se déroule une entéroscopie ? Un long endoscope souple est introduit par la bouche (entéroscopie haute) ou par l’anus (entéroscopie basse) et remonté jusqu’à l’intestin grêle. Dans certaines conditions, un sur-tube ou un système de ballonnets est glissé sur l’appareil souple pour faciliter sa progression. De l’air est insufflé pour déplisser les parois digestives. Une sensation de ballonnement et la nécessité d’éliminer des gaz pourront être ressenties  après l’examen. Différents prélèvements peuvent être réalisés au cours de l’examen si votre médecin le juge utile. Si l’examen met en évidence un ou plusieurs polypes, ils sont enlevés à l’aide d’une pince ou d’un bistouri électrique (on parle de « polypectomie »). Des ectasies vasculaires (angiomes) peuvent être électrocoagulées.Pour votre confort, une anesthésie générale est souvent proposée et organisée.  L’examen dure environ 45 à 90 minutes selon la nécessité de passer par voie haute et par voie basse. Après narcose, une surveillance hospitalière d’une nuit est requise.  Entéroscopie : quelles complications possibles ? Tout acte médical, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et des réglementations en vigueur recèle un risque de complication.Les complications de l’entéroscopie sont rares (perforation digestive, hématome de paroi ou dans l’abdomen, hémorragie, infections, troubles cardiovasculaires). Elles peuvent nécessiter une hospitalisation, voire une intervention chirurgicale. Elles peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou la prise de certains médicaments. Ces complications pourraient se manifester le jour de l’examen ou dans les jours suivants. En cas de symptôme anormal (violente douleur abdominale, selle sanglante (sang rouge ou noir), frissons, fièvre..), n’hésitez pas à recontacter le médecin qui s’est occupé de vous aux heures ouvrables (du lundi au vendredi, de 8h à 16h30) :Clinique d’Endoscopie Hôpital Général Erasme : 02/555.32.92Hôpital de Jour : 02/555.37.77  Si vous n’arrivez pas à le contacter, il importe de contacter rapidement votre médecin traitant, le médecin de garde ou le service d’urgences.Entre chaque patient et selon la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont stérilisés ou jetés (matériel à usage unique).
Problématique de santé
Epidermolyse bulleuse
Qu'est-ce que l'epidermolyse bulleuse en cours de construction Un service reconnu comme centre d'expertise ERN-Skin ERN-Skinqui
Epidermolyse bulleuse
Problématique de santé
Epilepsie - EEG
L'épilepsie, ou plutôt les épilepsies, puisque le terme recouvre en réalité plusieurs maladies, est la maladie neurologique chronique la plus fréquente après la migraine. Elle touche un peu moins d'1% de la population. L'épilepsie et ses traitements L'épilepsie se manifeste par des crises dont la fréquence et la nature peuvent varier fortement. Elle touche des patients de tous âges et peut apparaître d'elle-même ou être la conséquence d'une maladie ou d'un accident. Il existe des médicaments efficaces contre l'épilepsie, mais chez une minorité importante de patients - 35% environ - ces traitements, même bien suivis, ne permettent pas d'éliminer complètement les crises. On parle alors d'épilepsie réfractaire.  La prise en charge de l'épilepsie à l'Hôpital Erasme Le Service de Neurologie propose une prise en charge complète de l'épilepsie.
Epilepsie - EEG
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Épilepsie de l’enfant : actualités cliniques, thérapeutiques et neurodéveloppementales.
Le 27 mai à Bruxelles, un séminaire organisé par l’Epikids Neuro Center de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B.) réunira plusieurs spécialistes européens et nord-américains afin de faire le point sur les avancées récentes et les pratiques cliniques dans la prise en charge des formes rares, complexes ou résistantes de l’épilepsie de l’enfant. Longtemps cantonnée à une approche strictement symptomatique, la prise en charge de l’épilepsie de l’enfant connaît aujourd’hui des évolutions notables, portées par les progrès de la recherche fondamentale, l’affinement des approches diagnostiques et l’émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques. À Bruxelles, un séminaire réunira prochainement plusieurs spécialistes européens et nord-américains pour faire le point sur ces avancées et partager leurs pratiques cliniques dans la prise en charge des formes complexes, rares ou résistantes de la maladie.Le Professeur Christian Korff, neurologue pédiatrique à Genève, ouvrira la session avec une présentation consacrée au développement de nouvelles molécules ciblées, destinées aux épilepsies monogéniques et réfractaires. Ses travaux, à l’interface entre recherche clinique et génétique, éclairent les perspectives thérapeutiques d’un champ encore largement exploratoire.Le neuropsychologue Simon Baijot apportera un regard complémentaire, en s’appuyant sur des cas cliniques pour illustrer comment l’évaluation neuropsychologique permet d’ajuster finement le suivi et d’anticiper certaines vulnérabilités cognitives liées à l’épilepsie.Sophie Carlier, psychologue, proposera, quant à elle, une réflexion sur la prise en charge comportementale des enfants présentant une épilepsie avec déficience intellectuelle. Elle exposera des stratégies de soin fonctionnelles, articulées autour d’objectifs réalistes et de pratiques intégrées au quotidien des familles et des équipes.L’approche chirurgicale sera représentée par deux interventions. D’une part, la Dre Claudine Sculier reviendra sur les bénéfices d’une intervention précoce dans les cas d’épilepsie réfractaire, insistant sur l’impact à la fois épileptique et cognitif de cette orientation. D’autre part, la Dre Sophie Schuind présentera la technique LITT (Laser Interstitial Thermal Therapy), une modalité encore récente en pédiatrie, qui permet de cibler précisément certaines lésions épileptogènes, avec un profil de risque modéré.Enfin, le Professeur Cecil Hahn, neurologue pédiatrique au Hospital for Sick Children de Toronto, livrera une analyse des crises épileptiques en soins intensifs, souvent silencieuses et pourtant lourdes de conséquences si elles ne sont pas identifiées à temps. Spécialiste du neuromonitoring et pionnier de l’EEG continu, il reviendra sur les outils diagnostiques et les logiques de prise en charge adaptées à ces contextes critiques.Programme and RegistrationDate: Monday 27 May 2025Time: 08:30 – 12:00Venue: P.-P. Lambert Auditorium,Place Arthur Van Gehuchten 4, 1020 BrusselsThis morning session is intended for general practitioners, paediatricians, neurologists, child psychiatrists, healthcare providers, psychologists, non-profit organisations, journalists, and anyone concerned with current issues in children’s neurological health.📧 Contact and registration: https://www.huderf.be/fr/advancing-care-and-treatment-pediatric-epilepsy 🧠 EpiKids NeuroCenter – H.U.B. https://www.huderf.be/fr/epikids-neuro-center-hub Liens:https://www.erasme.be/fr/services/neuropediatrie-0 https://www.huderf.be/fr/services/neuropediatriehttps://ligueepilepsie.be/Seminaire-EPILEPSIE-PEDIATRIQUE.html Service de Neurochirurgie Neurochirurgie | Hôpital Erasme