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Soins palliatifs
Notre rôle Notre équipe pluridisciplinaire assure un accompagnement global et intégré, en lien avec les différents intervenants médicaux et paramédicaux. Présente à chaque étape du parcours de soins, elle reste disponible pour soutenir l’équipe soignante, le patient et ses proches, dans une logique de continuité, d’écoute de respect et de qualité. Image « Les soins palliatifs, c'est un accompagnement de qualité pour les personnes en fin de vie ou atteintes de maladies graves. L’objectif est de répondre à leurs besoins et de respecter leur dignité, tout en assurant cet accompagnement à tous ceux qui en ont besoin. »  Pr Jean-Christophe Goffard Médecin coordinateur Promotion de la culture des soins palliatifs Cette équipe multidisciplinaire constituée de professionnels de la santé issus de différents domaines d’expertise a pour objectif d'assurer la continuité des soins à l'Hôpital Erasme et à l'extérieur de celui-ci lorsque le patient approche de sa fin de vie ou nécessité un traitement symptomatique, notamment pour la gestion de la douleur. L’équipe a un rôle crucial de soutien auprès des équipes soignantes de 1ère ligne. Le service des soins palliatifs est un équipe de deuxième ligne qui agit dans le cadre de la fin de vie et de soins de confort, pour des suivi à l’H.U.B mais aussi venant de l’extérieur. L’équipe travaille également en étroite collaboration avec les intervenants du domicile, les équipes de première ligne et des unités de soins palliatifs en mettant son expertise à leur disposition. Il s'agit de médecins psychiatres ou internistes, d'infirmiers, de psychologues, de kinésithérapeutes, de diététiciens, de pharmaciens et d'assistants sociaux. Leurs missions sont de donner des avis médicaux ponctuels et/ou répétés sans se substituer à la prise en charge du médecin de première ligne, d'offrir un soutien à l'entourage et aux équipes soignantes, de préparer la sortie, le retour à domicile ou le transfert dans une autre institution ou maison de repos en collaboration directe avec le médecin de famille et les structures de soins et d'assistance ambulatoire requises. Chacun des membres de l'équipe veillera à fournir une écoute, d'éventuels conseils et à sensibiliser chacun de ses interlocuteurs dans le respect de leurs convictions philosophiques et religieuses individuelles.L'approche commune du patient présentant une pathologie grave évolutive non-guérissable doit être centrée sur le respect de l'autonomie, en visant à garantir au mieux la qualité de vie résiduelle et le confort. Cette équipe permet d’apporter :Un soutien clinique :Gestion des symptômes complexesProposition de stratégies thérapeutiques adaptéesParticipation à la prise de décisions médicales complexesUn accompagnement psychologique et éthique :Soutien au patient et à sa famille dans le processus de fin de vie dans le respect et la dignitéAides à la communication entre les équipes, les patients et les prochesIntervention dans les réflexions éthiquesCoordination et liaison :Travail en réseaux avec les équipes du domicile, maisons de repos, unité de soins palliatifs,…Facilitation de la coordination de la continuité des soinsUne formation continue Qui a accès ? Toute personne a droit à des soins palliatifs s’il se trouve à un stade avancé ou terminal d’une affection grave et évolutive mettant en péril le pronostic vital quelle que soit son espérance de vie. Image Collaboration éthique Notre service travaille en lien étroit avec la Cellule de concertation de questionnement éthique pour accompagner les décisions complexes, dans le respect des valeurs de chacun. Consultation de décision de fin de vie L’équipe se tient également à la disposition des patients souhaitant aborder le sujet de la décision de fin de vie et du droit à l’euthanasie.  Notre équipe de spécialistes Pr Jean-Christophe Goffard – médecin coordinateurGeneviève Philippe – infirmière coordinatriceDr Chloé Leemans – psychiatre de liaisonDr Eva Staub – psychiatre de liaisonGeraldine Decrolière – cheffe du service social – pôle Anderlecht Marianne Rotsaert – Directrice du service de psychologieEric Brassinne – Directeur du service de kinésithérapieSophie Lorent – Directrice de la pharmacieRoser Baulida Estadella – kinésithérapeutePr Jean-Paul Van Vooren – président de la fédération bruxelloise de soins palliatifs  Liens utiles Brusano Fédération wallonne des soins palliatifs Fédération bruxelloise des soins palliatifs Association pour le droit à mourir dans la dignité Brochure : Droits du patient
Ressource Douleur - Erasme
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RESTER ÉVEILLÉ DURANT UNE CHIRURGIE DE LA COLONNE VERTÉBRALE : UN CONCEPT INNOVANT ET PROMETTEUR !
En collaboration avec les équipes d’anesthésie, le service de nursing, les équipes de kinésithérapie et revalidation et l’équipe chirurgicale, une nouvelle formule de chirurgie de la colonne est proposée au sein de l’H.U.B : la chirurgie de la colonne vertébrale « éveillée ». Cette approche innovante offre aux patients une chirurgie sans douleur, consciente et décrite comme très confortable : certains patients écoutent de la musique ou regardent une série durant l’intervention….  Mobilisé deux heures à peine après l’intervention, le patient constate directement la disparition des plaintes (sciatique, perte de fonctionnalité, etc.) qu’il avait avant la chirurgie et peut même rentrer chez lui après une surveillance de 24 heures.Le nouveau programme ERAS® au service du patient  Une opération chirurgicale de la colonne vertébrale constitue une angoisse importante et parfois un obstacle psychologique avec son lot de questions : vais-je me réveiller ? Vais-je avoir mal ? Quand pourrai-je me lever ? Quand verrai-je la différence ? Quand pourrai-je rentrer chez moi ?  Pourrai-je rapidement reprendre ma vie active ?  Autant de questions qui ont motivé les médecins, chirurgiens et anesthésistes à y consacrer de nombreuses études et travaux de recherches scientifiques.  Regroupés sous la dénomination ERAS® pour Enhanced Recovery after Surgery (Amélioration de la Récupération Après une procédure Chirurgicale), ces travaux ont conduit au développement d’une nouvelle approche ou philosophie de la chirurgie : l’approche ERAS®.  Cette approche multidisciplinaire de la chirurgie implique un contact préopératoire avec le patient pour l’optimalisation de son état médical avant son intervention (Amélioration Préopératoire) ; une modification des techniques chirurgicales et anesthésiques pour réduire les douleurs opératoires et les effets secondaires potentiels des anesthésiants (Amélioration Intraopératoire) et enfin l’encadrement postopératoire, pour une reprise fonctionnelle la plus rapide possible et dans les meilleures conditions possibles (Amélioration Post-opératoire).  Un pari gagné pour l’équipe de Neurochirurgie de l’H.U.B !Depuis 2022, le service de Neurochirurgie de l’H.U.B et en particulier la Clinique de Rachis, sous l’initiative du Dr. Alphonse Lubansu, a effectué un énorme travail afin de créer un programme ERAS® pour les patients opérés d’une chirurgie de la colonne vertébrale.  Durant la mise en route de ce programme, deux groupes de patients ont été comparés : les patients opérés en chirurgie dite « classique » avec anesthésie totale et les patients opérés en chirurgie « éveillée » dans le programme ERAS®.  L’analyse des résultats récoltés permet de conclure que, pour les patients du programme ERAS®, la durée du séjour est significativement réduite ; les douleurs en postopératoire immédiat et à distance de l’intervention sont diminuées ; la reprise d’une vie active avec retour au travail est plus rapide.Le taux de satisfaction rapporté par les patients opérés en chirurgie « éveillée », atteint les 93 % contre 73 % pour les patients opérés en chirurgie classique.  Pour le chirurgien, la durée opératoire ne change pas mais les pertes sanguines sont réduites durant et après l’opération. Enfin, la réduction du séjour hospitalier diminue les coûts pour les patients tout en améliorant la qualité de leur récupération.  Pari gagné pour le programme ERAS® de l’H.U.B dans la chirurgie de la colonne vertébrale éveillée !  
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Retrait d'une étude - Retrait du consentement
Retrait d'une étude - Retrait du consentement d'un participant Il y a lieu de distinguer les notions de "retrait de l'étude d'un participant" et "retrait du consentement d'un participant". Retrait de l'étude Le retrait de l'étude signifie simplement que le patient: volontaire sain arrête sa participation "pratique" parce qu'il trouve que les contraintes de l'étude sont trop importantes, que les effets secondaires sont trop gênants, etc... Il peut aussi être retiré de l'étude par l'investigateur principal (IP) pour des raison de sécurité (évolution de la maladie) ou autres. Cela ne veut pas dire qu'il retire son consentement à toute collecte de données supplémentaires. Il peut en effet continuer à voir l'IP qui est aussi souvent son médecin de référence pour la maladie traitée dans le cadre de l'essai clinique et accepter que des données d'évolution soient transmises au promoteur de l'essai clinique. En général, les promoteurs d'essais cliniques souhaitent, à juste titre, pouvoir recueillir des données en termes de sécurité (SAE qui peuvent survenir ± longtemps après la prise du médicament). Dans cet esprit, un patient retiré de l'étude bénéficie toujours de la couverture assurance étude si un SUSAR dont on admet la probabilité du lien avec l'étude a entraîné des dommages. Retrait du consentement Retirer son consentement à l'étude signifie effectivement retirer son consentement à sa participation à l'étude sans justification à donner à l'IP. Cela peut donc vouloir dire retirer son consentement au traitement des données de santé / des échantillons de matériel corporel humain (MCH) collectés avant le retrait du consentement. Dans ce cadre, il peut y avoir différents cas de figure: Ne plus inclure de nouvelles données/ne plus transmettre d'échantillons de MCH (sauf des données de sécurité dans le cadre des essais cliniques, l'intérêt de la collectivité pouvant être jugé supérieur à l'intérêt individuel). Ne plus inclure de nouvelles données et retirer toutes les données préalablement enregistrées/détruire les échantillons de MCH. Les droits du participants peuvent au cas par cas être mis en balance avec divers éléments... dont les droits de la collectivité ou encore l'investissement consenti par le promoteur/l'IP pour recueillir les données/le MCH avant le retrait du consentement. Retirer toutes les données acquises pourrait par exemple générer un biais dans l'interprétation des résultats... ce que le promoteur cherche à éviter pour des raisons financières mais que le CE doit également évaluer sous l'angle de la perte pour la collectivité. Il est également le plus souvent admis que tous les résultats d'analyses sur échantillons biologiques ou tout échantillon traité (extraction ADN par exemple) sont acquis (le patient ne peut exiger leur destruction).  Par contre, il peut exiger la destruction des échantillons conservés qui ont été traités à minima pour conservation et  n'ont pas été analysés. Dans le cadre d'une étude observationnelle / d'un registre ou dans le cadre d'une étude ne présentant aucun bénéfice direct pour le patient et dans laquelle le retrait du consentement d'un patient n'altère en rien la validité globale des résultats (pas d'introduction de biais dans les analyses statistiques), il peut être envisagé que le patient qui retire son consentement puisse obtenir, s'il l'exige, le retrait de ses données et en tout cas tout traitement ultérieur de ses données (non utilisation à des fins statistiques ou scientifiques).
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Rétributions pour examen d'un dossier
Les rétributions dues au Comité d'Ethique pour évaluation d'un protocole de recherche clinique ou d'un amendement sont réévaluées annuellement par l'autorité compétente et soumises à la TVA. La loi du 7 mai 2004 impose le paiement anticipé de la redevance à l'Agence Fédérale des Médicaments et produits de Santé et des rétributions aux Comités d'Ethique. Paiement anticipé Les promoteurs industriels sont invités à compléter le formulaire de demande de facturation (téléchargeable) et à l'envoyer par courriel à finances [at] erasme [dot] ulb [dot] ac [dot] be (finances[at]erasme[dot]ulb[dot]ac[dot]be) avec copie à Laetitia [dot] Scuvee [at] erasme [dot] ulb [dot] ac [dot] be (Laetitia[dot]Scuvee[at]erasme[dot]ulb[dot]ac[dot]be) en temps utiles (2 à 4 semaines) avant la date envisagée de soumission au Comité d'Ethique.   La rubrique communication (formulaire et virement) comprendra les items suivants: CE- Nom de l'investigateur principal dans notre institution- Référence du sponsor pour l'essai- Numéro EudraCT s'il s'agit d'un essai interventionnel portant sur un médicament. Exemple: CE-Durand-ON120E10-2005-000125-25 Montants des rétributions 2023 Interventionnel   Demande d'avis du comité d'éthique en cas d'expérimentation monocentrique 1556,06 € Demande d'avis du comité d'éthique habilité à rendre l'avis unique en cas d'expérience multicentrique (CHRAU) 1556,06 € Demande d'intervention pour chaque comité d'éthique local lié à l'institution où l'expérience se déroulerait si elle avait lieu (LOCAL) 466,83 € Demande d'avis du comité d'éthique principal en cas d'amendement 389,01 €   Non interventionnel   Demande d'avis du comité d'éthique en cas d'expérimentation monocentrique 622,42 € Demande d'avis du comité d'éthique habilité à rendre l'avis unique en cas d'expérience multicentrique (CHRAU) 622,42 € Demande d'intervention pour chaque comité d'éthique local lié à l'institution où l'expérience se déroulerait si elle avait lieu (LOCAL) 155,63 € Demande d'avis du comité d'éthique principal en cas d'amendement 155,63 € Les montants repris dans le tableau ci-dessus doivent être majorés de 21% (TVA). Informations bancaires Banque FORTIS Adresse Montagne du Parc 3, B-1000 Bruxelles Nom du titulaire Comité d'Éthique C.U.B. Hôpital Érasme, route de Lennik 808, B-1070 Bruxelles IBAN - numéro de compte BE98 0014 8442 9493 code SWIFT GEBABEBB Prière de joindre la preuve de paiement (photocopie de l'extrait bancaire) à votre dossier de soumission.
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Rhumatologie
Notre rôle La rhumatologie est une branche de la médecine interne qui prend en charge les atteintes articulaires, tendineuses, musculaires et/ou osseuses induites par certaines maladies. Il peut s’agir de maladies de l’appareil locomoteur ou d’autres pathologies induisant des symptômes et des douleurs dans les articulations, les tendons, les muscles, les os ou n’importe quel organe. Image Image La rhumatologie c’est de  l’immunologie appliquée : elle s’intéresse à toutes les perturbations du système immunitaire et des maladies qui en découlent . Au final, toute maladie pourrait être liée de près ou de loin à la rhumatologie Pr Muhammad Soyfoo Directeur du service de rhumatologie Nos spécialités Outre une clinique de rhumatologie générale, le service compte plusieurs secteurs et consultations spécialisées : La consultation d’arthrite précoce et de polyarthrite rhumatoïde La consultation de spondylarthrite et des arthrites psoriasiques La consultation des maladies systémiques et auto-immunes comme le lupus, la sclérodermie, les vasculites, la maladie de Sjögren (voir Focus), etc.  La consultation des maladies osseuses type ostéoporose. La consultation de fibromyalgie, en collaboration avec le Centre multidisciplinaire d’évaluation et de traitement de la douleur. La vidéocapillaroscopie est un examen qui permet de détecter des anomalies au niveau des vaisseaux sanguins capillaires. Il permet notamment de détecter une maladie de Raynaud ou une sclérodermie. L’Hôpital Erasme est l’un des 5 centres belges à proposer la vidéocapillaroscopie.  L’échographie articulaire  Le Service propose aussi une consultation psychosomatique pour aider les patients et patientes à faire face aux répercussions psychologiques parfois importantes de leur maladie.  Notre équipe Image Nos médecins spécialistes Focus En collaboration avec les services d’ophtalmologie et de stomatologie, le service de rhumatologie de l’Hôpital Erasme propose une prise en charge multidisciplinaire de la maladie de Sjögren. Cette pathologie auto-immune touche principalement des femmes en périménopause et se manifeste par un assèchement des muqueuses : œil, bouche, vagin, etc.   Le service se distingue également en tant que :Centre de référence de sclérodermie Clinique d'arthrite précoce Centre multidisciplinaire des maladies systémiques et auto – immunesPionnier dans la recherche  maladies systémiques Recherche Les rhumatologues de l’Hôpital Erasme participent à plusieurs programmes de recherche fondamentale ou clinique sur les maladies dont ils et elles sont spécialistes : polyarthrite rhumatoïde, maladie de Sjögren, le lupus systémique etc. Le Service collabore notamment avec le Laboratoire de biochimie métabolique et le Laboratoire d’immunologie à Gosselies.   Publications Aquaporins: Unexpected actors in autoimmune diseases. Auteurs : Delporte C, Soyfoo M.Journal : Autoimmun Rev. 2022 Aug;21(8):103131. doi: 10.1016/j.autrev.2022.103131 Neuromyelitis Optica: Pathogenesis Overlap with Other Autoimmune Diseases. Auteurs : Taheri N, Sarrand J, Soyfoo MS.Journal : Curr Allergy Asthma Rep. 2023 Nov;23(11):647-654 Involvement of CCL2 in Salivary Gland Response to Hyperosmolar Stress Related to Sjögren's Syndrome. Auteurs : Chivasso C, Parisis D, Cabrol X, Datlibagi A, Delforge V, Gregoire F, Bolaky N, Soyfoo MS, Perret J, Delporte C.Journal : Int J Mol Sci. 2024 Jan 11;25(2):915 Involvement of Epithelial-Mesenchymal Transition (EMT) in Autoimmune Diseases. Auteurs : Sarrand J, Soyfoo MS.Journal : Int J Mol Sci. 2023 Sep 23;24(19):14481
Rhumatologie - Erasme
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Rôle des biobanques
Les biobanques de l'hôpital Erasme et de la faculté de Médecine de l'ULB ont pour mission de collecter, stocker et mettre à disposition des échantillons biologiques, à des fins de recherche scientifique, et ce dans un cadre strictement réglementé. Les prélèvements sont issus du matériel corporel résiduel subsistant après diagnostic ou sont collectés dans le cadre d'études cliniques. Ils sont associés à des données concernant l'échantillon, la pathologie et le patient tout en préservant l'anonymat du donneur. Le don de matériel corporel humain est régi en Belgique par la loi du 19 décembre 2008. Dans le cas du prélèvement subsistant après diagnostic, c'est le principe de l'opting out (consentement présumé) qui a été choisi. Le matériel résiduel est utilisé sauf si le patient s'y est opposé par écrit. Ceci lui est possible, même a posteriori. Dans le cas des études cliniques, un consentement écrit est recueilli au préalable auprès du patient. Toute recherche scientifique souhaitant faire appel à des échantillons conservés en biobanque passe par l'établissement d'un dossier soumis à l'approbation du Comité d'Ethique et du Conseil Scientifique.