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Save the Date AVC
Saviez-vous que par minute écoulée, 2 millions de neurones cérébraux sont détruits lors d’un AVC ? La rapidité d'intervention est donc cruciale en cas d'AVC. L’H.U.B propose une prise en charge exceptionnelle et minimise ainsi les dommages du cerveau des patients et optimise une récupération à long terme. Apprenez à reconnaître les signes d'alerte FAST : F (facial), le visage est-il affaissé ? A (arm), incapacité à bouger un membre ? S (speech), trouble de la parole ? T (time), extrême urgence, appelez immédiatement le 112. Pour sensibiliser à l’AVC, l’Hôpital Erasme propose du 14 mai au 14 juin un « Fast 4-ward », promenade interactive dans la nature environnante, venez y nombreux. Nos équipes seront aussi présentes le 14 mai prochain dans le hall principal pour vous offrir des informations. En savoir plus ou vous inscrire au « Fast 4-ward » 
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La schizophrénie : un trouble complexe, aux formes multiples
À l’occasion de la Journée Mondiale de la Schizophrénie, le Prof. Pierre Oswald, Directeur du Service de Psychiatrie de l’H.U.B, ouvre des perspectives quant à la façon dont ce trouble est défini, perçu et surtout prise en charge. Comment définir la schizophrénie ?La schizophrénie est un trouble psychiatrique qui affecte la perception, les pensées, les émotions et le comportement. Ce n’est pas un trouble chronique, mais plutôt global, multiforme, protéiforme, qui affecte le patient dans différentes dimensions. Chez certains patients, ce trouble peut se manifester quand la personne rencontre des difficultés à gérer certaines obligations de la vie de tous les jours, à concrétiser des envies, des projets, un idéal de vie ou à atteindre des objectifs spécifiques. Chez d’autres, il se caractérise par épisodes psychotiques lors desquels le rapport à la réalité du patient devient complètement dysfonctionnel. Chez d'autres encore, le trouble peut durer très longtemps, avec de réelles difficultés ponctuelles au niveau de la concentration, de l’attention, de l’orientation et, parfois, des manifestations hallucinatoires ou délirantes. “Ce qu’il est important de retenir quand on parle de schizophrénie, c’est la notion de fluctuation. Chez certains patients, on observe une dégradation progressive de la maladie.”Pour les épisodes psychotiques, il peut s'agir d'un épisode unique en dépit duquel il est possible d’envisager une stabilité dans le rapport à la réalité et une organisation des activités quotidiennes relativement normale.Existe-t-il une ou plusieurs schizophrénies ?Il y a plusieurs schizophrénies. On parle de ce trouble de manière générale par souci de simplicité et de clarté, de bonne communication entre soignants et avec les patients.Si on veut aller plus loin, on parle de spectre de la schizophrénie, dont peut différencier les formes :Celles qui se manifestent par un épisode unique mais long (6 mois) ;Celles qui se présentent sous une forme “négative” et qui affectent l’attention, la concentration, la motivation ou la capacité du patient à “se mettre en route” ;Celles qui se présentent sous d’autres traits “positifs”, avec des éléments délirants et hallucinatoires qui ont un impact sur le quotidien du patient.Certains patients sont stables toute leur vie. D’autres patients vivent avec épisodes “négatifs” ou “positifs” ponctuels plus ou moins marqués.Comment reconnaître la forme de schizophrénie du patient ?Un diagnostic précis de la forme de schizophrénie dont souffre le patient requiert un travail scrupuleux et minutieux de la part du médecin. Notre seul outil diagnostique est un examen mental qui se présente sous forme d’interrogatoire. Nous ne disposons pas, à ce jour, d’indicateurs biologiques, ni d’imagerie médicale. Nous posons toute une série de questions, au patient et à son entourage quand cela est possible, à propos de son développement, de son parcours de vie et de sa capacité à s’adapter, ou non, à son environnement. Notre but est de collecter suffisamment d’informations et de données à interpréter pour poser un diagnostic. Image Quelle prise en charge est proposée à l’H.U.B aux patients atteints ou suspectés d’être atteints de schizophrénie ?Pour les troubles durables de schizophrénie, le traitement se base principalement sur les besoins de la personne. Dans un trouble aussi complexe et multiforme que la schizophrénie, la prise en charge peut aller de la réorganisation de leur quotidien (avec du soutien au niveau fonctionnel, des ergothérapeutes, mais aussi la possibilité de se rendre par exemple dans un Centre de jour), à des approches de remédiation cognitive qui visent, entre autres, à améliorer leur capacité de concentration par exemple.Dans les situations de crise, le trouble peut se manifester par une perte de discernement. Le rapport à la réalité est parfois tellement problématique, que c’est à nous, et non au patient, de définir les besoins à cibler. Il peut s'agir d’une approche médicamenteuse pour réduire les symptômes, d'entretiens psychothérapeutiques ou encore de psychoéducation.En bref, de toute une série de traitements qui vise à apaiser la crise et à permettre au patient de progressivement reprendre la main, en toute autonomie, sur ses responsabilités et définir lui-même ses besoins. Image “Permettre de faire des choix, c’est donner aux patients des outils pour mieux se concentrer, pour mieux penser et ne pas être trop impactés par leurs symptômes. Dans ce contexte, le concept de rétablissement est important. Il ne veut pas dire qu’on rétablit une situation antérieure, mais que l’on permet à la personne de définir des objectifs de vie qu'elle aura elle-même choisis.” Sachant que la plupart des patients schizophrènes arrivent sous contrainte, il y a tout un travail préliminaire à faire avec eux, avant de discuter de leurs besoins. Nous devons d’abord former une alliance thérapeutique car, au départ, par définition, il n’a pas envie d’être là et n'est pas réceptif. Pour créer ce lien, il faut instaurer un dialogue, une communication qui nous permettra par la suite de nous mettre d’accord sur des objectifs communs, aussi limités soient-ils (comme le repas de midi, une sortie). Cette alliance est nécessaire pour que, par la suite, le patient accepte de mener une réflexion sur ses besoins, ses objectifs, ses valeurs, ce qu’il veut valoriser au quotidien. “Le mot “handicap” ici a toute sa place, car, la schizophrénie est un trouble qui peut se manifester dans des situations de handicap et c’est là qu’on doit travailler. Cela est, par ailleurs, mis en avant dans la charte des Nations Unies pour les maladies chroniques en santé mentale.” Détection et intervention précoce : un enjeu majeur Image Un premier épisode psychotique (PEP) survient majoritairement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Il s’agit d’un moment charnière où une prise en charge rapide et adaptée peut faire toute la différence. Des modèles d’intervention précoce ont été développés afin d’offrir aux jeunes concernés, ainsi qu’à leurs proches, un accompagnement intensif. L’objectif est de réduire le risque d’évolution vers des troubles psychiatriques durables, comme la schizophrénie, en intervenant dès les premiers signes.Une autre approche consiste en la détection précoce des signes avant-coureurs. Certains jeunes peuvent présenter des symptômes atténués, une vulnérabilité particulière, souvent accompagnée d’une rupture dans leur fonctionnement quotidien (difficultés scolaires, isolement social, etc.). Dans ces situations, un travail thérapeutique de prévention secondaire est possible : en renforçant les facteurs de protection et de résilience, on peut limiter les risques d’apparition d’un PEP et/ou d’un trouble psychiatrique avéré.Au sein de notre hôpital, le centre ZELIG est dédié à cette mission. Intégré au service de pédopsychiatrie et en collaboration étroite avec la psychiatrie adulte, il accompagne les jeunes de 12 à 21 ans en leur proposant des soins spécialisés et personnalisés. Cette approche favorise une continuité des soins et une transition adaptée vers l’âge adulte, un élément clé pour améliorer les trajectoires de vie des jeunes patients.Quels sont les projets menés par l’hôpital pour améliorer la compréhension/le traitement de ce trouble ?Nous désirons mieux définir les sous-groupes du spectre de la schizophrénie. Pour ce faire, il faut définir, via la détection du stress oxydatif chez les patients diagnostiqués, ceux qui correspondent plutôt à une forme de dégradation chronique et dégénérative. Les produits du stress oxydatif sont des biomarqueurs de dégradation que l’on retrouve dans un nombre important de pathologies comme le diabète ou encore la Maladie d’Alzheimer. Pour parvenir à les détecter, nous souhaitons mener une étude clinique chez des patients atteints de schizophrénie.À terme, en collaboration avec le service de pédopsychiatrie qui travaille déjà sur ce public, notre ambition pourrait être d’évaluer la présence de produits du stress oxydatif chez les jeunes patients à risque. Rappelons-le, la schizophrénie apparaît en moyenne avant 30 ans et impose une prise en charge spécifique qui implique aussi les pédopsychiatres. La détection précoce de ces biomarqueurs nous permettrait de mieux les encadrer et mieux les traiter, dans le cadre d’une démarche préventive afin de ralentir l’évolution vers des formes dégénératives.  “Cette approche démontre que notre vision de la maladie mentale est, dans ce cas, développementale, c’est-à-dire, qu’elle se développe depuis la naissance et qu’elle se manifeste parfois de manière très symptomatique, chronique ou aigüe, tout au long de la vie. Nous souhaitons vivement participer au mouvement de détection des formes plus graves de schizophrénie au moyen de ces produits du stress oxydatif.” Pour résumer, notre projet est de participer à une meilleure catégorisation de la schizophrénie pour définir quels patients, à tout âge, sont à risque de présenter une forme sévère du trouble et ainsi de définir une prise en charge adaptée.   Prof. Pierre OswaldDirecteur du Service de Psychiatrie de l’H.U.BProf. Véronique DelvenneDirectrice du Centre Expert Universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’Adolescent, ULBDirectrice du Service de psychiatrie du bébé, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte, HUBSimone MarchiniPsychiatrie du bébé, de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte Ressources utilesUn article sur la schizophrénie et trouble psychotiques HUDERF : https://www.huderf.be/fr/problematiques-de-sante/schizophrenie-et-troubles-psychotiquesDescriptif du centre ZELIG : https://www.erasme.be/fr/psychiatrie-infanto-juvenile-centre-zeligActus + vidéo sur la santé mentale des jeunes : https://www.erasme.be/fr/le-centre-zelig-un-radar-de-la-sante-mentale-des-jeunes
Problématique de santé
Sclérodermie (ou sclérose) systémique
La sclérodermie systémique est une maladie qui touche primitivement les vaisseaux sanguins de petit calibre (artérioles et capillaires) de l'ensemble du corps et qui s'accompagne de phénomènes de fibrose généralisée. L’atteinte des vaisseaux sanguins explique un symptôme précoce présent chez presque la totalité des patients : le phénomène de Raynaud.Ce phénomène, très douloureux, est caractérisé par le blanchiment des doigts lors de l’exposition au froid (ou à d’autres facteurs comme le stress, la consommation de cigarettes), souvent suivi d’une phase où les doigts deviennent très rouges voire violets. Il mène parfois à la nécrose (mort) de la peau à l’extrémité des doigts (on parle d’ulcères digitaux). La fibrose consiste en un dépôt excessif de collagène, une protéine présente partout dans le corps, qui assure la structure des tissus et organes. Des dérèglements de l'immunité, en particulier des phénomènes d'inflammation et d'auto-immunité sont aussi impliqués dans cette maladie. C’est pourquoi on recherche certains auto-anticorps pour établir le diagnostic de la sclérodermie systémique.La cause de la maladie reste inconnue, mais il est probable qu’elle fait intervenir à la fois un terrain génétique particulier et certains éléments environmentaux.Un faisceau d'arguments plaide en faveur d'une faible prédisposition génétique à la sclérodermie systémique.L'analyse du risque familial à partir de plusieurs groupes de malades a pu montrer que le risque d'avoir cette maladie pour les apparentés de premier degré (1ère génération) était 13 fois plus grand que dans la population générale (15 fois pour les frères et sœurs d'un patient sclérodermique).Si ces résultats démontrent un risque familial et incitent à chercher des facteurs génétiques, le risque de transmission reste très faible pour un individu donné et il faut rassurer les familles dont un des parents est atteint par cette maladie.Quels tissus et organes sont concernés par cette maladie ? La sclérodermie systémique atteint différents tissus et organes dont la peau, les poumons, le tube digestif, les reins, et le coeur. La fibrose que l'on observe au cours de la sclérodermie systémique correspond à un processus de réparation des tissus qui est exagéré et mal contrôlé. Les relations entre les anomalies des vaisseaux et le processus de fibrose sont mal connues. La maladie a été appelée sclérodermie systémique en raison de la fréquence et de l'apparence des lésions de la peau (« -dermie »), mais le terme de sclérose systémique (également utilisé) réflète mieux l’extension du processus de fibrose à d’autres organes qui caractérise cette maladie. La sclérose systémique doit être différenciée de la sclérodermie localisée, où seule la peau  est concernée par la fibrose/sclérose; on parle aussi de morphée. A l’inverse, il arrive parfois dans la sclérodermie systémique que l'atteinte de la peau soit absente, alors que des organes sont touchés ; on parle de sclérodermie sine scleroderma.L'extension de l'atteinte de la peau évaluée au moment où elle est la plus étendue (au moment où l'atteinte a été la plus sévère), semble associée au risque de développer des lésions des organes profonds. L’évaluation de l’importance de la fibrose de la peau est donc importante pour guider la surveillance et le traitement.Epidémiologie de la sclérodermie systémiqueLa sclérodermie systémique est une maladie rare, dite "orpheline". Une maladie orpheline est définie par une prévalence (nombre de personnes vivantes ayant cette maladie) de moins d'une personne sur 2000 (projet de Loi Européenne sur les médicaments orphelins). La prévalence de la sclérodermie systémique est encore mal connue, et varie de façon importante entre les régions et les pays. En Europe, la prévalence est de l’ordre de 100 à 200/ million d’habitants.Dans la majorité des cas, les premiers signes de sclérodermie systémique apparaissent vers l'âge de 40-50 ans, le plus souvent chez la femme (4 femmes pour 1 homme). Quelles sont les manifestations cliniques de la sclérodermie systémique ?Les symptômes et les signes présents au début varient selon les 2 grands sous-types de la maladie: Dans la forme cutanée diffuse, tous les signes apparaissent habituellement en même temps, associant en général un syndrome de Raynaud, une fibrose de la peau s'étendant progressivement vers les cuisses et les bras, et souvent des douleurs articulaires et tendineuses.Dans la forme cutanée limitée, le syndrome de Raynaud pré-existe le plus souvent depuis plusieurs années et l'entrée dans la maladie est souvent marquée par son aggravation, associée à un épaississement de la peau des doigts (sclérodactylie) et éventuellement du visage et/ou l'apparition de télangiectasies (petites dilatations des vaisseaux). Une atteinte de l'œsophage est fréquente dans cette forme et se caractérise par du brûlant, du reflux gastro-oesophagien.Si dans la forme cutanée diffuse, le début de la maladie est facile à dater, c'est souvent plus délicat dans la forme cutanée limitée. On prend habituellement en compte le premier signe en dehors du syndrome de Raynaud pour dater le début de la maladie. L'évolution diffère en fonction des 2 sous-types d'atteinte cutanée, même il existe des exceptions individuelles à ce qui suit:Dans la forme cutanée diffuse, la maladie est rapidement progressive et peut conduire à des lésions plus ou moins importantes d'organes qu’il faut traquer dès le début. Après 3 à 5 ans, des études ont montré que le processus inflammatoire de la maladie s'arrête ou se stabilise souvent, et ne persistent que les dommages installés. Après plusieurs années, on observe même une tendance à l'amélioration de certaines anomalies, en particulier de la fibrose de la peau qui tend à s'assouplir. Ce point est primordial car il conditionne le suivi des malades (très rapproché surtout pendant les premières années) et le traitement. Les traitements de fond de la maladie doivent être évalués en priorité dans la période où celle-ci est active, c'est à dire dans la période des 3 à 5 premières années où la fibrose s’installe.Dans la forme cutanée limitée, la progression de la maladie est plus lente. Les risques évolutifs de cette forme sont avant tout la survenue d'une hypertension artérielle pulmonaire qui apparait plutôt après 10-15 ans d'évolution. Il faut donc poursuivre la surveillance régulière afin de détecter cette complication grave, qui passe inaperçue si les tests nécessaires ne sont pas faits, car elle n’engendre des symptômes qu’assez tardivement.Comment diagnostiquer la sclerodermie ?Le diagnostic de la slcérodermie systémique repose sur l’examen clinique, la prise de sang, et la capillaroscopie. Par ailleurs, d’autres tests sont réalisés pour évaluer l’extension de la maladie (c’est à dire déterminer quels organes sont atteints en dehors de la peau).Les signes cliniques : principalement le  phénomene de Raynaud et l’épaississement de la peau ; on recherche également par l’examen clinique des manifestations digestives (remontée acide, etc.),  pulmonaires ( essoufflement, toux, etc.), etc.La prise de sang: on recherche la présence de facteurs anti-nucléaires (détectables dans 98% des cas) tels que les anticorps anti-Scl70, et d’anticorps anti-centromères.La capillaroscopie : on regarde simplement la base de l’ongle au microscope, à la recherche des signes d’atteinte de la microcirculation : présence de capillaires dilatés (mégacapillaires), de zones où les capillaires ont disparu (plages désertes).Le bilan d’extension de la maladie peut comporter d’autres examens tels que : un scanner du thorax, des épreuves fonctionnelles respiratoires, un test de marche de 6 minutes, une échographie cardiaque, un électrocardiogramme, un cathétérisme cardiaque droit, une gastroscopie, une radiographie des mainsTraitement de la Sclérodermie systémiqueIl n’existe actuellement pas de traitement qui guérit la maladie. Les traitements actuellement disponibles ont pour buts de soulager les symptômes (traitement symptomatique) et de ralentir la progression de la maladie (traitement de fond).Le traitement symptomatique vise principalement à réduire l’inconfort occasionné par le phénomène de Raynaud et le reflux gastro-oesophagien. Il respose sur la prise de médicaments qui dilatent les vaisseaux, et qui réduisent la sécrétion d’acide par l’estomac.Le traitement de fond est justifié principalement lorsque la composante inflammatoire est importante, notamment si elle est étendue au niveau de la peau, et/ou si elle atteint des organes tels que les poumons. On a alors recours à des petites doses de cortisone par la bouche, associée à la prise d’un médicament immuno-suppresseur (qui réduit l’activtié du système immunitaire).Quelques exemples d’immunosuppresseurs classiques incluent l’azathioprine, le mycophenolate mofétil, le cyclophosphamide, le méthotrexate. Il existe également des traitements nouveaux, plus ciblés, qui sont encore à l’étude, incluant le rituximab et le tocilizumab. La sclérodermie systémique est prise en charge au sein du Centre Multidisciplinaire de Sclérodermie Systémique.Liens spécifiques www.sclérodermie.bewww.eustar.orgwww.fesca-scleroderma.eu
Sclérodermie (ou sclérose) systémique