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Hygiène Hospitalière et Epidémiologie
Notre rôle La Clinique d'Hygiène hospitalière et d'Epidémiologie est la structure opérationnelle chargée de la prévention des infections liées aux activités de soins à l'Hôpital Erasme. Elle regroupe en son sein des médecins et des infirmiers hygiénistes. Image Image Image Image Nos tâches Conformément au prescrit légal, la clinique d'épidémiologie est chargée principalement des tâches suivantes : Développement, mise en œuvre et suivi d'une stratégie relative aux mesures de protection standard visant la prévention de la transmission des germes infectieux et la surveillance des infections nosocomiales.Mise en œuvre d'une stratégie de lutte contre les épidémies.Suivi des aspects relevant de l'hygiène dans le cadre des activités hospitalières telles que construction, transformation de bâtiments, activités du Quartier opératoire et autres secteurs médicotechniques.Formations et informations du personnel hospitalier aux mesures de prévention des infections.Pour réaliser ces différentes missions, la Clinique d'Epidémiologie et d'Hygiène hospitalière travaille en relation étroite avec le Médecin-Directeur, la Directrice du Département Infirmier et le Comité d'Hygiène Hospitalière.Les infections nosocomiales compliquent 5 à 10% des hospitalisations et représentent une des causes les plus importantes d'évènements indésirables graves survenant à l'hôpital. Elles ont pour conséquences une mortalité et une morbidité importantes et entraînent des prolongations et surcoûts des séjours hospitaliers.Leur prévention représente donc pour toute institution une priorité stratégique tant vis-à-vis des patients que des autorités de santé publique.La Clinique d'Epidémiologie et d'Hygiène Hospitalière, pour exercer ses missions de prévention, collabore avec tous les services de l'hôpital. Nos activités principales Programmes de surveillance et de préventionLa Clinique d'Epidémiologie et d'Hygiène Hospitalière de l'Hôpital Erasme a mis en place plusieurs programmes de surveillance épidémiologiques adaptés à notre institution. Nous participons, en outre, aux programmes de surveillance nationaux instaurés par l'Institut de la Santé Publique.Campagnes nationalesL'hôpital Erasme participe à toutes les initiatives fédérales concernant la prévention des infections ( telles que les campagnes de promotion de l'hygiène des mains, et les initiatives de la plateforme fédérale d'hygiène hospitalière).Etudes internationalesSoucieux de l'importance de la maîtrise de la consommation des antibiotiques dans la prévention de la résistance bactérienne à ceux-ci, l'Hôpital Erasme participe régulièrement à des programmes européens de recherche orientés sur les infections nosocomiales et leur prévention.Edition de recommandations et de procédures de préventionLa Clinique d'Epidémiologie et d'Hygiène Hospitalière de l'hôpital Erasme édite des documents d'informations ou procédures de prévention des infections. Ces documents sont disponibles sur le site intranet del'hôpital ou sur demande auprès du Dr Byl.Informations et formations continuesLa Clinique d'Epidémiologie et d'Hygiène Hospitalière met à votre disposition divers outils de formations et d'informations (disponibles sur le site intranet ou auprès du Dr Byl).Plateforme régionale d'hygiène hospitalière - Bruxelles/Brabant WallonLa Clinique d'Epidémiologie et Hygiène hospitalière coordonne les activités de la Plate forme régionale d'hygiène hospitalière Bruxelles/Brabant wallon.Pour prendre connaissance des activités de la Plate forme fédérale et des diverses plates formes régionales d'hygiène, nous vous invitons à vous rendre sur le site SPF Santé Publique.Formation en hygièneL'Université Libre de Bruxelles co-organise un Master Complémentaire en Hygiène Hospitalière en collaboration avec l'UCL et l'ULg. Cette formation est destinée à former tant les médecins que les infirmiers hygiénistes.  Nos spécialistes Baudouin Byl, Médecin responsableHuguette Strale, infirmière coordinatrice
Hygiène Hospitalière Et Épidémiologie - Erasme
Problématique de santé
Hyperéosinophilie
Comment soigne-t-on l'hyperéosinophilie dont la cause est identifiée ? Comment soigne-t-on l'hyperéosinophilie dont la cause est identifiée ? Si une cause classique d'hyperéosinophilie est retrouvée, elle doit être traitée. Par exemple, une infection parasitaire sera traitée par des médicaments anti-parasitaires (souvent un traitement très simple et bien toléré, de courte durée, par la bouche), une allergie médicamenteuse sera soignée par l'arrêt du médicament, un cancer du poumon sera traité par chirurgie, chimiothérapie et/ou radiothérapie. Si le traitement est efficace, l'hyperéosinophilie disparaitra. Il peut arriver qu'on y associe un traitement bref à base de cortisone, et ce pour faire baisser le taux d'éosinophiles plus rapidement, si le médecin juge que les éosinophiles causent des dégâts préoccupants au niveau des tissus. Le traitement des maladies inflammatoires chroniques plus rares repose souvent sur la cortisone et/ou d'autres médicaments immuno-suppresseurs (qui diminuent la réponse immune). La leucémie chronique à éosinophiles répond mal à la cortisone. Par contre, dans presque tous les cas, elle répond extrêmement bien à des petites doses d'imatinib mesylate (Glivec). Il s'agit d'un traitement très spécifique, qui s'attaque vraiment au défaut cellulaire à l'origine de la multiplication des éosinophiles. Ce traitement se prend par la bouche à faible dose, est efficace en quelques jours, et est très bien toléré. Le traitement des autres maladies hématologiques est différent pour chacune d'entre elles et dépasse le cadre de ce résumé. Comment soigne-t-on le syndrome hyperéosinophilique idiopathique? Lorsqu'une hyperéosinophilie reste inexpliquée en dépit d'un bilan approfondi, il faut tout de même la soigner pour limiter, prévenir, et éventuellement revenir en arrière sur les dégâts qu'elle a occasionnés. On se basera sur le taux d'éosinophiles sanguins et les manifestations cliniques pour déterminer si le patient répond au traitement. Au début du traitement, et tant que la situation n'est pas sous contrôle, les contrôles médicaux sont fréquents, et ce pour suivre plusieurs éléments : la réponse au traitement, la toxicité éventuelle du traitement, et la progression des complications ou l'apparition de nouvelles complications de l'hyperéosinophilie qui pourraient nécessiter un traitement symptomatique additionnel (par exemple une insuffisance cardiaque requiert l'administration de médicaments spécifiquement destinés à soutenir la fonction du coeur, en plus du traitement visant à réduire le taux d'éosinophiles). Une fois que la situation est contrôlée, les visites peuvent être progressivement espacées. On commence par la cortisone (Medrol, ou prednisolone en gélules fabriquées par le pharmacien), qui sera efficace dans la majorité des cas, et qui agit rapidement, endéans quelques heures ou quelques jours. Les mécanismes d'action de la cortisone sont nombreux ; elle agit notamment en accélérant la mort des éosinophiles, et en réduisant la production de facteurs de croissance (dont l'interleukine-5) par les lymphocytes T. Les effets secondaires de la cortisone sont nombreux et souvent bien connus du grand public : gonflement du visage, réduction de la masse musculaire, apparition de vergetures et fragilisation de la peau, hypertension artérielle, diabète, cataracte, glaucome, ulcère gastrique, décalcification des os (ostéoporose), et plus grande sensibilité à certaines infections, pour citer les plus fréquents. 1. En cas de réponse à la cortisone En cas de bonne réponse à la cortisone, la dose sera réduite progressivement à la plus petite dose qui assure le contrôle de la maladie. Cette dose dite « de maintenance » sera alors poursuivie pendant quelques mois au minimum. Si la cortisone est efficace mais que la dose de maintenance est élevée et/ou engendre d'importants effets secondaires, on aura recours à des traitements de deuxième ligne (appelés « traitements d'épargne cortisonique », car ils permettent de réduire la dose de cortisone nécessaire pour contrôler la maladie). L'agent le plus souvent employé est l'hydroxyurée (Hydrea), car il est facile à prendre (comprimés par la bouche) et à prescrire (délivré sur ordonnance dans toutes les pharmacies), et est gratuit en Belgique. Ce médicament, utilisé pour le traitement de maladies hématologiques telles que la leucémie myéloïde chronique ou la thrombocythémie essentielle (élévation anormale du taux de plaquettes), agit en réduisant la production d'éléments sanguins dans la moëlle osseuse, y compris les éosinophiles. Les principaux effets secondaires sont la toxicité hématologique, avec une baisse excessive des globules blancs, globules rouges, et/ou plaquettes. Les patients peuvent également présenter une intolérance digestive avec inconfort du ventre, perte d'appétit, nausées, diarrhée, et/ou aphtes dans la bouche. L'interféron-alpha est également utilisé pour traiter le syndrome hyperéosinophilique idiopathique. Ce traitement agit au niveau des éosinophiles et au niveau des lymphocytes T, en « modulant » leurs fonctions. Il réduit la production d'interleukine-5 par les lymphocytes T par exemple, sans pour autant réduire les défenses immunitaires. Il appartient d'ailleurs à une famille de molécules que nous produisons naturellement pour combattre certaines infections virales, comme la grippe. Cet agent est peu prescrit en Belgique pour traiter le syndrome hyperéosinophilique car il n'est pas remboursé dans cette indication et coûte plusieurs centaines d'euros par mois. De plus, il s'administre par injection sous-cutanée plusieurs fois par semaine, et les effets secondaires sont souvent mal tolérés. Parmi ceux-ci, un syndrome grippal (avec fièvre, frissons, douleurs musculaires, maux de tête) est celui qui mènera le plus souvent à l'arrêt du traitement. Certains médicaments immuno-suppresseurs sont parfois essayés pour réduire la dose de cortisone, mais ils sont rarement efficaces et ont de nombreux effets secondaires : cyclosporine (Neoral), azathioprine (Imuran), cyclophosphamide (Endoxan). Le mepolizumab (Nucala) est un agent qui cible très spécifiquement l'interleukine-5 (il se fixe à ce facteur de croissance et neutralise ses effets), qui a récemment été approuvé comme traitement pour l'asthme sévère à éosinophiles non contrôlé par les traitements habituels. Il s'est avéré être un traitement d'épargne cortisonique efficace dans le syndrome hyperéosinophilique, lors de l'administration par voie intraveineuse une fois par mois, dans le cadre d'une étude clinique. Cependant, il n'est pas encore disponible pour traiter cette maladie car il n'a pas été approuvé par les agences régulatrices (notamment la Food and Drug Administration, ou FDA, en Amérique du Nord; et la European Medicines Agency, ou EMA, en Europe) dans cette indication. Il n'est actuellement disponible pour traiter le syndrome hyperéosinophilique que dans le cadre d'un programme compassionnel sur base d'une analyse de dossier individuel, pour les patients présentant une maladie considérée comme très grave (potentiellement mortelle), et pour laquelle les traitements classiques cités plus haut sont inefficaces et/ou mal tolérés. Une nouvelle étude clinique évaluant l'efficacité de l'administration de mepolizumab par voie sous-cutanée chez les patients atteints de syndrome hyperéosinophilique est en cours de préparation. 2. En l'absence de réponse à la cortisone Si le taux d'éosinophiles et les symptômes ne répondent pas, ou très partiellement, à la cortisone, la sélection d'un traitement efficace peut nécessiter plusieurs essais et changements de molécules sur une période de plusieurs mois, pendant lesquels les éosinophiles peuvent continuer à engendrer des dégâts. Un suivi médical rapproché est essentiel pendant cette période. Les agents d'épargne cortisonique cités dans la section précédente peuvent parfois être efficaces, éventuellement en combinaison (par exemple, hydroxyurée et interféron-alpha). Rarement, parmi ces patients, certains ont une mutation génétique acquise qui échappe à la détection (elle est invisible en utilisant les techniques dont nous disposons actuellement) et qui justifie un essai bref (un mois) avec l'imatinib mesylate (Glivec). La dose recommandée est plus élevée que pour la leucémie chronique à éosinophiles, et s'accompagne donc plus souvent d'effets secondaires, incluant un gonflement des jambes et des paupières, une fatigue, et une toxicité au niveau de la moëlle osseuse. Le mepolizumab n'a jamais été essayé chez des patients résistant à la cortisone dans le cadre d'une étude clinique. Il est cependant disponible dans le cadre du programme compassionnel cité plus haut, l'éligibilité du patient étant déterminée sur base individuelle après analyse du dossier. Il arrive très rarement qu'un patient ne réponde à aucun des traitements pré-cités, et que l'hyperéosinophilie persistante continue à causer des dégâts importants (au coeur, au cerveau, aux vaisseaux sanguins par exemple) qui menacent la survie. La possibilité de faire une greffe de cellules souches (anciennement appelée transplantation de moëlle) à partir d'un donneur sain (soit un membre de la famille proche quand c'est possible, soit un donneur anonyme) doit alors être discutée. Cette procédure consiste à donner un traitement par chimiothérapie à doses élevées dans l'espoir de tuer toutes les cellules anormales dans la moëlle qui sont à l'origine de l'hyperéosinophilie. Une conséquence (non voulue mais inévitable) de ce traitement est que les autres cellules de la moëlle nécessaires pour fabriquer des globules rouges, les bons globules blancs nécessaires pour nous défendre contre les infections, et les plaquettes seront aussi détruites. Il est alors nécessaire de fournir au patient des cellules saines (prélevées chez un donneur sain) qui vont remplir la moëlle et permettre de fabriquer des nouveaux globules rouges, globules blancs, et plaquettes. Cette procédure expose le patient à un risque de nombreuses complications graves pendant la période où la moëlle n'est pas encore colonisée par les cellules du donneur, et sera donc réservée aux cas les plus graves.
Hyperéosinophilie
Problématique de santé
Hyperéosinophilie
Syndromes hyperéosinophiliques et maladies à éosinophiles On parle d'hyperéosinophilie lorsqu'il existe une augmentation significative du taux d'éosinophiles dans le sang et/ou dans les tissus.
Hyperéosinophilie
Problématique de santé
Hypertension artérielle
Qu'est-ce que l'hypertension artérielle? La tension artérielle reflète la pression exercée par le sang sur les parois des artères. Lorsqu’elle est trop élevée, on parle d’hypertension artérielle, une condition silencieuse qui touche environ 2,5 millions de personnes en Belgique. Souvent sans symptômes, elle constitue pourtant un facteur clé du risque cardiovasculaire. Associée à des éléments comme le surpoids, le diabète ou la sédentarité, elle augmente significativement le risque de complications graves, voire de décès prématurés. L’hypertension peut également endommager des organes vitaux tels que le cœur, les reins et les yeux. Prise en charge À l’Hôpital Erasme, la prise en charge de l’hypertension artérielle repose sur une approche multidisciplinaire et individualisée. Notre équipe dédiée regroupe des cardiologues, des néphrologues, des nutritionnistes, des tabacologues et des spécialistes en médecine interne, assurant une prise en charge globale. Chaque patient bénéficie d’un bilan approfondi pour évaluer son profil de risque cardiovasculaire et les éventuelles atteintes organiques. Ce bilan inclut des examens tels que la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA), des analyses sanguines ciblées et des examens d’imagerie cardiaque ou rénale si nécessaire. Le traitement combine des recommandations sur le mode de vie, comme l’adoption d’une alimentation équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique et le sevrage tabagique, avec, si indiqué, une prescription médicamenteuse adaptée. Une attention particulière est portée à l’éducation thérapeutique pour aider les patients à mieux comprendre et gérer leur condition au quotidien. Grâce à notre expertise et à une collaboration étroite entre disciplines, l’Hôpital Erasme offre une prise en charge optimale, visant à réduire les complications et à améliorer la qualité de vie des patients hypertendus. Conseils L’hypertension artérielle nécessite une attention particulière, mais de simples habitudes peuvent aider à mieux la gérer. Adoptez une alimentation équilibrée, pauvre en sel et en graisses saturées, tout en favorisant les fruits si vous n’êtes pas diabétique, légumes et céréales complètes. Pratiquez une activité physique régulière et évitez le tabac et l’alcool excessif. Consultez votre médecin pour un suivi régulier.Il est important de réagir rapidement si vous ressentez des symptômes comme de fortes céphalées, des vertiges, une douleur thoracique ou un essoufflement soudain : rendez-vous immédiatement aux urgences. Image Recherche L’Hôpital Erasme est un centre de référence pour la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA), grâce à une équipe multidisciplinaire regroupant des cardiologues, néphrologues, endocrinologues, nutritionnistes et spécialistes en médecine interne.  Certains de nos experts en HTA sont membres actifs de sociétés scientifiques reconnues, telles que la Société Européenne d’Hypertension (ESH) et la Société Belge d’Hypertension (SBH). Ces affiliations permettent à nos spécialistes de contribuer activement aux dernières avancées en matière de recherche et de traitement, assurant ainsi une prise en charge à la pointe des connaissances scientifiques actuelles. En collaboration avec des partenaires internationaux, nos équipes mènent des études cliniques innovantes pour améliorer les prises en charge et développer des techniques de surveillance avancées comme la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA). Image Focus La Clinique d’Hypertension Artérielle de l’Hôpital Erasme est spécialisée dans la prise en charge des patients souffrant d’hypertension.  Ce service propose des consultations approfondies, un diagnostic précis grâce à des outils de pointe tels que la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) et un suivi personnalisé. L’approche multidisciplinaire de la clinique intègre des experts en cardiologie, néphrologie et endocrinologie, garantissant une prise en charge optimale.  Nos spécialistes Service associé
Hypertension artérielle
Problématique de santé
Hypertension Artérielle Pulmonaire (HTAP)
Qu'est-ce que l’hypertension artérielle pulmonaire ? L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare et sérieuse qui touche les vaisseaux sanguins des poumons. Ces vaisseaux deviennent trop étroits ou rigides, ce qui augmente la pression dans les artères pulmonaires. Résultat : le cœur droit doit travailler beaucoup plus fort pour faire circuler le sang, ce qui peut l’affaiblir avec le temps. Si elle n’est pas traitée, l’HTAP évoluera vers une insuffisance cardiaque droite. Il existe une autre forme rare appelée hypertension pulmonaire thrombo embolique chronique. Elle est la conséquence de caillots de sang dans les artères pulmonaires (embolie pulmonaires) et peut se présenter de la même manière que l’HTAP. Comment reconnaître l'hypertension artérielle pulmonaire ? Les symptômes peuvent apparaître progressivement. Il est important d’y prêter attention :Essoufflement, même pour des efforts modérés (monter des escaliers, marcher)Fatigue inhabituelle, persistantePalpitations (battements rapides ou irréguliers du cœur)Douleurs dans la poitrineVertiges ou évanouissementsGonflement des jambes ou des chevilles (œdèmes)Ces symptômes ne sont pas spécifiques à l’HTAP, mais s’ils persistent, consultez votre médecin. Attention, la présence de jambes gonflées et des pertes de connaissance (syncope) à l’effort sont des signes très sérieux qui demandent une consultation rapide. Quels sont les profils à risque d'une HTAP ? L’HTAP concerne toutes les tranches d’âge, de la petite enfance à l’octogénaire. Certaines maladies prédisposent à l’HTAP et nécessitent un dépistage annuel par échographie cardiaque : c’est le cas de maladies autoimmunes (sclérose systémique) et des formes héréditaires.Patients atteints de maladies cardiaques congénitalesMaladies auto-immunes (sclérodermie, lupus)Personnes vivant avec le VIHAssociée à certaines drogues ou toxiques (dérivés de l’amphétamine, Mediator ®)Causes et facteurs de risqueIl existe plusieurs types d’HTAP, selon leur cause :Idiopathique : sans cause connueGénétique : forme héréditaireAssociée à d’autres maladies (malformation cardiaque, cirrhose du foie, auto-immunes)Liée à certains médicaments ou substances toxiques (Mediator ®, amphétamines et certains traitements de chimiothérapie)L'hypertension artérielle pulmonaire en BelgiqueC’est une maladie rare : environ 15 à 50 cas par million d’habitants. Cela représente probablement plusieurs centaines de patients, mais beaucoup ne sont pas encore diagnostiqués. Le diagnostic précoce est essentiel pour améliorer la qualité de vie et la longévité. Quelle prise en charge médicale de l'HTAP ? Comment diagnostiquer l'Hypertension Artérielle Pulmonaire ?Tests fonctionnels respiratoires : Vous respirez dans un appareil qui mesure la capacité de vos poumons. Cela permet d’écarter d’autres maladies respiratoires.ElectrocardiogrammeÉchocardiographie : Un examen simple et indolore pour observer le fonctionnement du cœur et repérer une pression élevée dans les artères pulmonaires.Cathétérisme cardiaque droit : C’est l’examen clé pour confirmer une HTP. Un petit tube est inséré dans une veine pour mesurer directement la pression du sang dans les artères pulmonaires. Cet examen est réalisé sous anesthésie locale, il est rapide et généralement bien toléré.Scanner thoracique ou IRM cardiaque : ces examens donnent des images détaillées du cœur et des poumons. Ils permettent de détecter des anomalies comme des caillots ou des malformations.Test d’effortPrise de sangQuels traitements existent ?À domicileMédicaments orauxVasodilatateurs et anti proliférants : pour dilater les vaisseaux pulmonaires et changer leur structureDiurétiques : pour limiter les gonflements et soulager le cœurOxygénothérapie : si le taux d’oxygène dans le sang est trop bas, on peut recevoir de l’oxygène à domicile, avec un masque ou des lunettes nasales.L’ H.U.B dispose aussi de thérapies avancées ambulatoiresPerfusions continues : certains traitements sont administrés en continu, via une pompe connectée à un petit cathéter, sous la peau ou dans une veine centrale. Les perfusions continues nécessitent une prise en charge spécialisée.Thérapies ciblées injectables : des médicaments spécifiques sont injectés régulièrement pour détendre les artères pulmonaires et améliorer la circulation sanguine.Réadaptation cardiorespiratoire : des séances encadrées d’activité physique douce, pour mieux respirer à l’effort, améliorer l’endurance et gérer le stress et la fatigueUn suivi avec des kinés, infirmiers, psychologues ou diététiciens peut être proposé selon les besoins.Un suivi spécialisé est essentielL’Hypertension Pulmonaire nécessite une prise en charge multidisciplinaire dans un centre spécialisé. À l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B), la Clinique d’Hypertension Pulmonaire de l'Insuffisance Cardiaque regroupe :Cardiologues et pneumologues expert.e.sInfirmier.e.s spécialisé.e.sKinés, diététicien.ne.s, psychologuesChirurgien.ne.s, généticien.ne.s et radiologuesUn accompagnement personnalisé et coordonnéEn résumé :•    L’HTAP est une maladie rare, grave mais traitable•    Les symptômes sont souvent trompeurs : essoufflement, fatigue…•    Le diagnostic précoce permet de mieux vivre avec la maladie•    Des traitements efficaces existent, pour la plupart à domicile•    Le H.U.B est un centre de référence pour cette pathologie  Besoin d'un avis spécialisé ou d'un suivi adapté ? Vous souhaitez obtenir des renseignements pour vous ou l'un de vos proches ?Contactez la Clinique de Hypertension Pulmonaire et de l'Insuffisance cardiaque de H.U.BPar téléphone au +32 (0)2 555 59 53 ou par email à SecMed [dot] Cardio [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (SecMed[dot]Cardio[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be) Coordination possible avec votre médecin traitant.
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Problématique de santé
Hypertension intracrânienne idiopathique
Qu'est-ce que l'hypertension intracrânienne idiopathique ? L'hypertension intracrânienne idiopathique (HII), également connue sous le nom de pseudotumeur cérébrale, est une condition caractérisée par une pression élevée dans le liquide céphalorachidien (LCR) sans cause identifiable par les examens d'imagerie. Elle est plus fréquente chez les femmes en âge de procréer et en surpoids. SymptômesLes symptômes de l'HII incluent :Céphalées sévères et persistantes, souvent aggravées par la position allongée.Vision floue ou double.Perte transitoire de la vision.Bourdonnements dans les oreilles (acouphènes pulsatile).Nausées et vomissements.Gonflement du nerf optique (œdème papillaire) visible lors de l'examen ophtalmologique.  Prise en charge Examens d’imageriePour dépister l'HII et exclure d'autres causes, plusieurs examens d'imagerie sont utilisés :IRM cérébrale : pour visualiser les structures cérébrales et exclure des anomalies telles que les tumeurs ou les malformations. Angiographie par résonance magnétique (ARM) : pour évaluer les veines cérébrales et exclure une thrombose veineuse cérébrale. Tomodensitométrie (CT) cérébrale : parfois utilisée en urgence pour exclure d'autres causes d'élévation de la pression intracrânienne.Parcours médicalLes patients atteints d'HII doivent consulter plusieurs spécialistes pour une prise en charge complète, de manière rapide pour éviter toute dégradation de la fonction visuelle :Médecin généraliste : pour une première évaluation des symptômes et une orientation vers des spécialistes. Neurologue : principal spécialiste pour le diagnostic et la gestion de l'HII. Ophtalmologue : pour évaluer les effets de l'HII sur la vision et surveiller l'œdème papillaire. Neuroradiologue : pour interpréter les examens d'imagerie cérébrale.Neurochirurgien ou neuroradiologue interventionnel : en cas de nécessité d'interventions chirurgicales ou endovasculaires.TraitementsLes traitements de l'HII visent à réduire la pression intracrânienne et à prévenir la perte de vision :Perte de poids : recommandée pour les patients en surpoids, souvent efficace pour réduire les symptômes.Médicaments : Acétazolamide : diurétique qui réduit la production de LCR, traitement de première ligne avec un niveau de preuve élevé. Ponctions lombaires répétées : pour drainer l'excès de LCR, utilisées en cas de symptômes sévères. Chirurgie : Décompression du nerf optique : pour prévenir la perte de vision irréversible en cas d'œdème papillaire sévère. Shunt cérébrospinal : pour drainer le LCR en cas d'échec des autres traitements. Neuroradiologie interventionnelle : mise en place de stents en regard des sinus veineux pour améliorer le drainage du sang veineux et diminuer la pression intracrânienne lorsque ces veines sont rétrécies.Discussion pluridisciplinaireLa gestion de l'HII nécessite une approche pluridisciplinaire, incluant des réunions entre neurologues, ophtalmologistes, neuroradiologues interventionnels, neurochirurgiens et autres professionnels de santé pour discuter des cas complexes et coordonner les traitements.SuiviLe suivi des patients atteints d'HII est crucial et inclut :Surveillance régulière de la vision : par un ophtalmologue pour détecter toute détérioration. Suivi neurologique : pour évaluer l'efficacité des traitements et ajuster les thérapeutiques. Évaluations régulières du poids : et conseils diététiques pour les patients en surpoids.Examens d'imagerie périodiques : pour surveiller la pression intracrânienne et l'état des structures cérébrales.Le suivi est assuré par une équipe multidisciplinaire pour optimiser les résultats cliniques et améliorer la qualité de vie des patients.  Découvrez notre service de NeuroRadiologie Interventionnelle Nos spécialistes Prendre rendez-vous
Hypertension intracrânienne idiopathique
Problématique de santé
Hypominéralisation des Incisives et Molaires (MIH)
Qu'est-ce que le MIH? L'Hypominéralisation des Incisives et Molaires est une anomalie de l'émail qui se manifeste par des taches opaques de couleur blanche, jaune ou brun sur les dents.  Ces taches résultent d'une minéralisation inadéquate de l'émail pendant son développement, rendant les dents plus vulnérables à la dégradation et à la sensibilité. Le MIH affecte environ 15% des enfants à travers le monde, avec des variations selon les régions géographiques. Les causes exactes du MIH restent encore partiellement inconnues. Cependant, les recherches suggèrent un ensemble complexe de facteurs potentiels, incluant des éléments génétiques, environnementaux et des perturbations durant les premières années de vie. Les infections infantiles sévères entre 0 et 4 ans, l'usage de médicaments en particulier les Anti-inflammatoires, et certaines conditions prénatales et postnatales sont considérées comme des facteurs contribuant au développement du MIH. Les signes du MIH incluent des décolorations et des taches sur les molaires et les incisives. Les dents affectées peuvent être plus sensibles, surtout en réponse au froid, à la chaleur, ou au sucre. Dans les cas sévères, l'émail peut s'éroder, menant à des cavités et à des douleurs, impactant potentiellement la mastication et la parole. Traitement Le diagnostic du MIH se fait par un examen dentaire approfondi. Un dentiste peut identifier les lésions caractéristiques de l'émail et évaluer l'étendue de l'affection. Le traitement dépend de la sévérité des symptômes et peut varier de l'application de vernis fluoré ou de ciments pour renforcer l'émail, à des traitements plus invasifs surtout si la structure de la dent est fortement compromise. Conseils aux parents Prévention et détection précoce : Visites régulières chez le dentiste dès l'apparition des premières dents permanentes pour une détection précoce Hygiène bucco-dentaire : Encourager une routine stricte de brossage avec un dentifrice fluoré, et l'utilisation du fil dentaire Alimentation : Limiter les sucres et les acides qui peuvent aggraver les dents déjà vulnérables Traitement professionnel : Suivre les recommandations du dentiste pour les traitements protecteurs ou restaurateurs Le MIH représente un défi tant pour les dentistes que pour les familles touchées. Néanmoins, avec une compréhension approfondie, une détection précoce, et une gestion proactive, il est possible de minimiser l'impact sur la santé bucco-dentaire des enfants. Les parents jouent un rôle clé dans la surveillance et la prise en charge de la santé dentaire de leurs enfants et sont encouragés à travailler en étroite collaboration avec leur dentiste pour assurer le meilleur suivi possible.
Hypominéralisation des Incisives et Molaires (MIH)