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Identitovigilance
Afin de vous assurer le bon soin et de garantir votre sécurité, nous vérifions systématiquement vos données d’identification (nom, prénom, date de naissance) à chaque étape de votre parcours de soins. Ne soyez donc pas surpris que la question vous soit posée par l’équipe médicale ou paramédicale lors de votre consultation. Le bon soin au bon patient 
Services
Radiologie imagerie médicale
Notre rôle L’imagerie médicale est un ensemble de techniques permettant de visualiser l’anatomie, de détecter et/ou de caractériser des lésions pathologiques et/ou de faire le suivi des lésions sous traitement ou après une chirurgie.   Image Image Les radiologues se spécialisent de plus en plus aussi dans les actes thérapeutiques, interventionnels sous contrôle radiologique. Pr Niloufar Sadeghi Meibodi Directrice du service d’imagerie médicale diagnostique de l’Hôpital Erasme Nos spécialités Le service d’imagerie médicale diagnostique est organisé en 5 cliniques spécialisées qui correspondent aux différentes parties du corps humain : La clinique de neuroradiologie et d’imagerie tête et cou a une expertise reconnue dans le diagnostic et suivi des tumeurs cérébrales, des maladies neurologiques telle que l’épilepsie, la sclérose en plaques et des maladies neurovasculaires de type AVC ainsi que dans l’imagerie de la sphère ORL.  La clinique d’imagerie ostéoarticulaire s’occupe de la traumatologie (notamment des sportifs et sportives de haut niveau) et des pathologies rhumatismales. La clinique d’imagerie abdominale prend en charge le vaste domaine des pathologies touchant les organes de la cavité abdominale : foie, pancréas, rate, intestins, reins et voies urinaires. La clinique d’imagerie thoracique s’occupe des pathologies touchant les poumons, le médiastin et le cœur.  La clinique de l’imagerie de la femme s’occupe du dépistage et du suivi des cancers du sein ainsi que de l’imagerie du pelvis féminin.  Le Service dispose de plusieurs appareils de pointe :  4 appareils d’IRM dont 2 de 3 teslas,  4 CT-scanners,  6 échographes, 4 tables de radiologie standard et 1 table de radiologie digestive, 4 appareils de radiologie mobiles, 1 mammographe et 2 échographes dédiés à l’imagerie mammaire.   Notre équipe Image Nos médecins spécialistes Image Focus Le service d’imagerie médicale diagnostique de l’Hôpital Erasme a une expertise reconnue dans plusieurs domaines et maladies, notamment en neuro-oncologie. Avant d’opérer une tumeur du cerveau, par exemple, grâce à l’IRM 3 tesla, l’imagerie dite fonctionnelle et la tractographie (mise en évidence des voies neuronales) permettent de cartographier et donc d’éviter les zones fonctionnelles (motrice, de langage, etc.) durant la neurochirurgie. Image Recherche Le service d’imagerie médicale diagnostique de l’Hôpital Erasme participe à de nombreuses études cliniques. Il collabore, entre autres, avec le département des neurosciences, les services de neurochirurgie, de rhumatologie, d’orthopédie et avec les services médicochirurgicaux des pathologies abdominales et thoraciques.  Publications BOLD fMRI and DTI fiber tracking for preoperative mapping of eloquent cerebral regions in brain tumor patients: impact on surgical approach and outcome. Auteurs : Lolli VE, Coolen T, Sadeghi N, Voordecker P, Lefranc F.Journal : eurol Sci. 2023 Aug;44(8):2903-2914. doi: 10.1007/s10072-023-06667-2. Epub 2023 Mar 14.PMID: 36914833  Can quantified diffusion-weighted imaging predict histopathological features of liver tumors? Auteurs : Metens TJournal : Eur Radiol. 2023 Jun 30. doi: 10.1007/s00330-023-09791-x. Online ahead of print.PMID: 37391623 No abstract available.  Detection of cerebral hypoperfusion with a dynamic hyperoxia test using brain oxygenation pressure monitoring Auteurs : Gargadennec T, Ferraro G, Chapusette R, Chapalain X, Bogossian E, Van Wettere M, Peluso L, Creteur J, Huet O, Sadeghi N, Taccone FJournal : S.Crit Care. 2022 Feb 7;26(1):35. doi: 10.1186/s13054-022-03918-0.PMID: 35130953  Endoscopic internal drainage of complex bilomas and biliary leaks by transmural or transpapillary/transfistulary access Auteurs : Lorenzo D, Bromberg L, Arvanitakis M, Delhaye M, Fernandez Y Viesca M, Blero D, Pezzullo M, Racapé J, Lucidi V, Le Moine O, Devière J, Lemmers AJournal : Gastrointest Endosc. 2022 Jan;95(1):131-139.e6. doi: 10.1016/j.gie.2021.07.016. Epub 2021 Jul 24.PMID: 34310921
Imagerie Diagnostique Erasme - Erasme
Problématique de santé
Imagerie de la fertilité
Qu'est-ce que l'imagerie de la fertilité ? Ce sont les examens médicaux qui font appel à l'échographie (ultrasons) ou à la radiographie (rayon X) pour comprendre une infertilité ou faire un bilan de fertilité. La prise en charge L’échographie endovaginale L’échographie pelvienne est le premier examen réalisé pour évaluer les organes génitaux reproducteurs féminins. Elle se fait grâce à une sonde insérée par voie vaginale. On réalise le compte des follicules de petite taille, dits « follicules antraux », qui se trouvent dans chacun de vos ovaires. Ce chiffre nous donne une idée de votre réserve ovarienne, c’est-à-dire du potentiel de réponse en cas de stimulation ovarienne Plusieurs pathologies associées à l’infertilité seront recherchées par ailleurs :  Au niveau utérin, on recherche la présence de fibromes, polypes ou anomalies congénitales telles que la présence d’un septum.  Au niveau ovarien, on dépiste la présence de kystes, notamment d’endométriose.  Au niveau des trompes, on évalue la présence d’hydrosalpinx, communément appelé « trompe dilatée » .  Cette échographie est réalisée en première partie du cycle, le plus souvent durant les premiers jours des règles. La SIS (Saline Infusion Sonography ou Hysterosonographie) Cet examen permet de visualiser le contour de votre cavité utérine (endomètre) ainsi que les parois de votre utérus (myomètre). Il est réalisé idéalement à la fin de vos règles, avant le onzième jour de votre cycle. Vous êtes installée en position gynécologique et, après une désinfection vaginale, un cathéter souple sera placé dans l’utérus pour permettre l’instillation de sérum physiologique dans le but de dépister des pathologies intra-utérines éventuellement responsables de l’infertilité. L’échographiste vous explique chaque étape durant l’examen. L’HyFoSy (Hysterosalpingo-foam-sonography) Cet examen réalisé en position gynécologique après désinfection vaginale, permet d’évaluer la perméabilité des trompes utérines et détecter d’éventuelles pathologies pouvant expliquer l’infertilité. Il est réalisé à la fin de vos règles, avant le onzième jour de votre cycle. Il nécessite l’injection d’un gel-mousse spécifique (ExEm® Foam) à l’aide d’un cathéter souple à ballonnet placé à l’intérieur de votre utérus.  Il est conseillé de prendre un antidouleur une heure avant cet examen, qui peut être douloureux comme des grosses règles chez certaines patientes.  Votre médecin prescripteur évaluera la nécessité de vous prescrire des antibiotiques avant l’examen. Une recherche par PCR de présence de chlamydia ou de gonocoque dans le col ou dans les urines est une prévention utile. En cas de découverte d’une pathologie tubaire, l’échographiste réévaluera la nécessité de prescrire un traitement antibiotique si cela n’a pas été fait préalablement. L’échographiste vous expliquera chaque étape durant l’examen. Le bilan complet de fertilité Lors de cet examen, on réalise d’abord une échographie endovaginale complète, suivie par une SIS. Le cathéter utilisé pour cet examen est laissé en place et utilisé pour l’injection d’ExEm® Foam. De cette manière, il est possible non seulement de visualiser l’intérieur de votre utérus, mais aussi la perméabilité de vos trompes lors d’un seul rendez-vous. Cet examen est réalisé idéalement avant le onzième jour de votre cycle. Un traitement antibiotique prophylactique peut être prescrit par votre médecin si nécessaire. Il est par ailleurs conseillé de prendre un antidouleur une heure avant cet examen.  Le bilan de vascularisation/ réceptivité endométriale Cet examen vous est proposé en cas d’échecs répétés d’implantation embryonnaire. L’échographiste examine la vascularisation au niveau de vos artères utérines, ainsi que le volume de votre endomètre. Cet examen se réalise idéalement la semaine qui suit votre ovulation, ou bien à la suite d’une prise d’un traitement hormonal spécifique prescrit par votre gynécologue. Si le résultat de cet examen est anormal, l’échographiste vous propose un traitement de minimum trois mois avant de réévaluer votre réceptivité endométriale. Lors du second examen, un prélèvement de votre endomètre peut être réalisé dans le but de faire une analyse anatomopathologique à la recherche d’une endométrite aigüe. Vous pouvez en discuter avec votre médecin de la pertinence de faire cette analyse dans votre cas spécifique. L’Hystérosalpingographie Cet examen permet de tester la perméabilité tubaire et la forme de la cavité utérine. Il se passe dans le service de radiologie puisqu’il utilise les rayons X et un produit de contraste instillé dans l'utérus par un gynécologue. La radiologue interprète ensuite les clichés. Il se déroule comme l’hyfosy, au même moment du cycle et selon les mêmes précautions. Il n’est presque plus prescrit depuis que l’Hycosy a été mise au point.  Conseils Veuillez prendre un anti-douleurs comme un anti inflammatoire (Ibuprofen 400 par exemple) ou un spasmolytique comme le buscopan environ 1 h avant l’examen car des contractions utérines peuvent survenir lors des différentes procédures.Veillez à ne pas oublier votre demande écrite signée par votre médecin prescripteur Focus Notre équipe d’imagerie de la fertilité est composée de gynécologues qui font également partie de l’équipe de la PMA. Vous bénéficierez donc de leur double casquette pour la recherche d’anomalie et la compréhension de votre infertilité.  Nos spécialistes Modalités de prise de rendez-vous à l'échographie gynécologique (route 178) Pour les Echographies de bilan, les SIS ou les HyFoSy: veuillez téléphoner au 02/555.36.36 dès que vous êtes réglée afin d’avoir un rendez-vous avant votre 11ème jour. Pour les hystérosalpingographies, veuillez téléphoner au O2/555 33 12 dès que vous êtes réglée afin d’avoir un rendez-vous avant votre ovulation.  Service de Gynécologie-Obstétrique Dr. Margherita CONDORELLI Dr. Noé MOUTARD Dr. David PENING Dr. Mélodie VANDER BORGHT Services associés Service de Radiologie Pr SADEGHI MEIBODI NILOUFAR 
Imagerie de la fertilité
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Imagerie par résonance magnétique (IRM)
L'Imagerie médicale par Résonance Magnétique est une technique d'imagerie non invasive très efficace qui fournit des images en coupes des tissus mous du corps. Déroulement d’un examen d’IRML'IRM fait usage d'un appareil qui génère un champ magnétique permanent intense et qui consiste en un cylindre à l'intérieur duquel vous serez couché sur une table d'examen. Un microphone ainsi qu'une caméra permettront de communiquer et vous serez muni d'une sonnette pour nous appeler en cas de besoin.Pendant l'acquisition des images, des ondes électromagnétiques dans la bande des radiofréquences (non-ionisantes, mais qui transmettent un peu de chaleur) seront utilisées ainsi qu'un champ magnétique variable responsable d'un bruit sonore important (des protections auditives vous seront fournies). Les images proviennent des signaux de résonance magnétique induits dans une antenne, qui est un dispositif placé autour ou sur une partie de votre corps. Dans les conditions habituelles d'un examen réalisé en absence de contre-indication, en général aucune conséquence néfaste pour la santé n'est à craindre. Certains examens nécessitent une injection intraveineuse d'un agent de contraste ou d'une spécialité pharmaceutique ou impliquent une préparation particulière comme être à jeun plusieurs heures avant l'examen, ou subir un lavement intestinal.Durant l'examen, qui dure entre 20 et 30 minutes vous devrez rester immobile mais le personnel se trouvera à proximité. Pour les examens chez les enfants non prémédiqués et les personnes très claustrophobes, nous acceptons la présence dans la salle d’examen d’une personne accompagnante ne présentant pas de contre-indication.Sécurité du patient À votre arrivée le personnel vous posera plusieurs questions dont le but est de vérifier l’absence de contre-indications à l'examen d'IRM et vous informera sur le déroulement de l'examen. Il vous invitera à revêtir des vêtements fournis par l'Hôpital, pour des raisons de sécurité et de qualité vous ne garderez aucun objet métallique comme soutien-gorge, bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique ou maquillage/crème dermatologique.La présence de tout dispositif implanté (pacemaker, défibrillateur, neurostimulateur, implant cochléaire,…) ou objet métallique (éclat, broches, clips, valves, prothèses,…) à l’intérieur ou sur le corps constitue un facteur de risque majeur en IRM. Pour cette raison, il est primordial de l’indiquer sur la demande d’examen et de transmettre l’information au moment de la prise de rendez-vous, afin que la compatibilité de l’implant avec l’IRM puisse être vérifiée.Cependant, la compatibilité IRM d'un implant ne signifie pas forcément que l'examen puisse se dérouler de manière standard. La présence de tout dispositif médical implanté «compatible IRM sous conditions» nécessite une prise en charge particulière qui implique des vérifications et/ou réglages de l'implant chez le clinicien avant et/ou après l'examen IRM, ainsi que le choix de l'imageur avec dans certains cas des réglages à faire sur la machine IRM elle-même (et qui peuvent nécessiter du temps pour la mise en place).Il est donc indispensable de fournir TOUTES les informations nécessaires concernant l'implant (copie de la carte d'identification avec le type d'implant, fabricant, modèle, date d’implantation etc.) à la prise de rendez-vous, faute de quoi l'examen pourrait être annulé au dernier moment par mesure de sécurité si toutes les procédures et vérifications n'ont pu être réalisées à temps pour le bon déroulement de l'IRM.L’allergie aux produits de contraste et l’insuffisance rénale sévère ne constituent pas une contre-indication à l’IRM mais doivent impérativement être signalées.N’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important et à nous poser des questions sur l’examen.Liste de questions auxquelles vous devrez répondre1. Portez-vous un stimulateur (pacemaker) ou un défibrillateur cardiaque, un   neurostimulateur ou un implant dans l'oreille ? 2. Votre implant éventuel a-t-il été modifié depuis la prise de rendez-vous ?        3. Avez-vous subi une opération chirurgicale ?                                                                                                                          4. Avez-vous un quelconque objet métallique dans le corps (y compris éclats métalliques, balles, éclats d'obus...) ?           5. Portez-vous un appareillage ou une prothèse, un patch ou un tatouage, du maquillage ?                                                   6. Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ; allaitez-vous ?                                                                                                 7. Etes-vous insuffisant rénal sévère ?                                                                                                                                      8. Etes-vous allergique aux agents de contraste ?                                                                                                                    9. Etes-vous claustrophobe, sujet à des crises d’épilepsie ou des absences ?                                                                          Important : à apporter le jour de l’examenla demande de votre médecin (ordonnance, lettre,…)vos documents d’identitéla carte d'identification de votre implant et la télécommande éventuelle. 
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Inauguration de la Clinique de Dialyse à Domicile
Ce 18 avril, le Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation Rénale de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles a inauguré sa toute nouvelle Clinique de Dialyse à Domicile. Dialyse à domicile : pour la pleine autonomie du patient À cette occasion, le Dr. Anne-Lorraine Clause, Directrice de la Clinique, nous raconte en quoi les nouvelles installations répondent mieux aux besoins d’autonomie et de flexibilité des patients insuffisants rénaux, mais aussi à ceux du personnel soignant.1. Qu’est-ce que la dialyse à domicile ? Qu’est-ce que cela implique ? à quels patients s’adresse-t-elle ?La dialyse à domicile est une déclinaison de techniques de dialyse à faire chez soi dans un environnement propre. Cette approche, permet au patient d’être le plus autonome possible, avec un degré d’assistance variable allant de la simple aide logistique (livraisons …) à l’aide pour l’acte technique de dialyse lui-même, notamment en cas de troubles de la vue, de dextérité ou de mémoire. Cette aide complémentaire peut être assurée par un membre de la famille ou une infirmière qui passe à domicile. Elle est proposée aux patients qui ont envie et sont capables de gérer eux-mêmes leur traitement, tant au niveau logistique qu’au niveau de la réalisation de l’acte de dialyse, ou encore du suivi médical. Bien entendu, l’autonomie n’exclut pas l’assistance et, s’ils en ont besoin, les patients qui ont choisi la dialyse à domicile peuvent se faire aider par leur famille ou par une infirmière qui passe chez eux pour les assister. “La dialyse à domicile s'adapte à la majorité des patients atteints d’insuffisance rénale. Il existe peu de contre-indications purement médicales. C’est plutôt l’environnement socio-familial qui va influencer le choix de la technique à domicile. Comme pour toute maladie chronique avec un traitement lourd, l’entourage et le cadre personnel font toute la différence dans l’évolution de l’état du patient et son adhérence thérapeutique”.La dialyse à domicile comprend la dialyse péritonéale, manuelle ou automatisée, mais aussi l’hémodialyse. Il s’agit des mêmes techniques que celles pratiquées à l’hôpital, mais via un appareillage simplifié, miniaturisé, avec des interfaces facilitées et des sacs de dialyse préfabriqués. Ces deux techniques sont vraiment complémentaires. Elles s'adaptent au profil des patients, de leurs préférences personnelles et de leurs besoins médicaux à différents moments de leur parcours de soins. Les patients qui ont de très gros besoins de dialyse vont vers l'hémodialyse à domicile.  “Le patient peut choisir de manière hiérarchique et séquentielle dans le temps, dans son parcours d’insuffisance rénale terminale. Le choix de la technique va aussi dépendre de la capacité du patient à tolérer, ou pas, d’être en contact avec le sang, de voir un cathéter sous le nombril, etc.”2. En quoi la nouvelle clinique qui vient d’être inaugurée répond à ces besoins ?La nouvelle Clinique de dialyse à domicile s’est structurée au cours de cinq dernières années avec l’augmentation de la patientèle. Elle propose désormais à chaque patient une offre de soins plus variée et surtout plus personnalisée. “La création de la Clinique est une reconnaissance légitime du travail de structuration et d’organisation qui a été mis en œuvre par l’équipe. Cette reconnaissance nous encourage à structurer davantage, et de manière plus approfondie, l’organisation et la délivrance des soins afin d’améliorer encore le parcours du patient, de la pré-suppléance rénale, à la transition vers d’autres techniques, en passant par l’éducation, l’écolage et le suivi médical”. Une clinique doit respecter les standards de qualité. Des objectifs précis ont été fixés, les acteurs principaux sont désormais facilement identifiables et le personnel soignant organisé en référents. La clinique peut aussi accueillir des études cliniques, mettre en place des registres de qualités, proposer des événements qui sont autant d’activités essentielles à la mission académique de l’H.U.B. 3. Combien de patients accompagnez-vous chaque année ? quelles sont leurs spécificités ?“Nous accueillons chaque année près d'une soixantaine de patients. Bien entendu, il y a un turn-over important avec les patients incidents et sortants qui, en fonction de leurs besoins, viennent pour une période transitoire, sortent à la suite d'une greffe ou à un décès. Le nombre de patients a augmenté ces cinq dernières années.”Face à cette augmentation, il était impératif de créer la clinique qui permettrait aux équipes d’être plus performantes dans la prise en charge des patients. La Clinique de dialyse à domicile répond à une certaine masse critique de patients pour laquelle des protocoles et des espaces adaptés sont requis. La clinique dispose désormais d’espaces dédiés à l’éducation, à l’écolage, au repli quand les patients rencontrent des problèmes avec la technique chez eux. L’intimité et la communication sont bien évidemment essentielles et la configuration de la clinique répond à ces besoins et aux normes qui leur sont associées, pour les patients comme pour le personnel soignant.4. Quelles sont les autres options de dialyse proposées à l’H.U.B ? Comment savoir laquelle choisir ?Les options de dialyse dépendent du contexte socio-familial et médical du patient, mais aussi de son âge.L’hémodialyse en centre, à haute surveillance, est plus adaptée aux patients qui arrivent en dialyse en urgence, ou aux patients extrêmement fragiles et isolés qui n’ont pas d’envie de s’autonomiser ou qui ne sont pas capable de faire les soins et préfèrent être pris en charge par l’hôpital.L’hémodialyse “self-care” est une technique alternative qui se fait entre l’hôpital et la maison. Le patient réalise les gestes techniques, mais la surveillance de son traitement se fait encore dans une structure médicalisée.L’hémodialyse de nuit, quant à elle, est une option pour les patients qui ont des besoins de dialyse assez importants (3 nuits par semaine), qui souhaitent être libres la journée, notamment pour travailler. Cette technique est entièrement assurée par les infirmières qui s’occupent de tout.La dialyse péritonéale manuelle, est une technique de dialyse où le patient effectue lui-même plusieurs échanges de liquide dans l’abdomen au cours de la journée, à la main, sans machine.La dialyse péritonéale automatisée, est une forme de dialyse réalisée principalement la nuit à l’aide d’une machine (cycler) qui effectue automatiquement les échanges pendant le sommeil.L’hémodialyse à domicile, est une méthode où le patient se dialyse chez lui, à l’aide d’une machine qui filtre son sang, généralement plusieurs fois par semaine, après avoir été formé pour utiliser l’équipement en toute sécurité.L’H.U.B est le seul hôpital de Bruxelles à proposer l’hémodialyse de nuit.L’hémodialyse à domicile est pratique car elle offre une flexibilité horaire au patient qui peut choisir entre une longue hémodialyse durant la nuit ou une hémodialyse plus courte au quotidien. Ce choix est discuté en fonction des besoins du patient, de ses préférences, de ses objectifs personnels, de son cadre de vie. “Le gros avantage de la dialyse à domicile est que le patient n’est pas contraint par l’aspect de groupe. Il décide quand effectuer son traitement, moyennant bien évidemment, un schéma qui a été discuté avec le médecin. La dialyse est un traitement lourd et nous mettons tout en œuvre pour offrir aux patients un maximum d’autonomie et de flexibilité via des plans de soins personnalisés”.    Dr. Anne-Lorraine CLAUSENéphrologue, Directrice de la Clinique de la Dialyse