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Déviations ou violations de protocoles - des bonnes pratiques cliniques (BPC)
Toute recherche clinique doit être conformes à la proposition de recherche approuvée par le Comité d'Ethique, aux conventions éthiques (Bonne Pratique Clinique, Déclaration d'Helsinki) et au cadre légal en vigueur. Définitions Compliance: Respect: Adhésion à toutes les exigences liées à l'étude/l'essai, aux conventions éthiques (Bonnes Pratiques Cliniques, Déclaration d'Helsinki, CIOMS, Belmont) et aux exigences légales en vigueur. Non compliance: Non respect: Le fait qu'un investigateur ne se conforme pas aux exigences du protocole, aux procédures du Comité d'Ethique ou au cadre légal en vigueur régissant la protection de la recherche sur des sujets humains. Déviations au protocole/aux BPC: Faits de non compliance qui sont notifiés par l'IP (Investigateur Principal) ou son staff au promoteur/au Comité d'Ethique. Elles peuvent être intentionnelles, le fait de l'ignorance d'un membre de l'équipe de recherche ou le résultats d'un défaut d'organisation (exemples: données de laboratoire manquantes, non vérification des critères d'inclusion/exclusion, visite de suivi manquantes, etc.). Violations au protocole/aux BPC: La distinction entre déviation et violation réside dans l'absence de notification des faits de non compliance au sponsor/au Comité d'Ethique, soit par ignorance de l'IP ou d'un membre de son équipe, soit dans la volonté de ne pas respecter le protocole/les BPC (exemple: inclure des participants qui n'ont pas bénéficié d'une procédure d'information et consentement en accord avec les BPC) dans un but de fraude. Déviation/violation grave ou majeure: Acte ou absence d'acte qui est susceptible d'augmenter un risque physique, psychologique ou en matière de sécurité ou de protection de la vie privée pour les participants à la recherche. Par opposition une déviation mineure n'entraîne aucun risque pour le participant. Déviation/violation continue: Schéma répété, acte ou absence d'acte qui laisse présumer d'une probable répétition. Exemples, non exhaustifs, de déviation - violation: Non obtention de l'approbation pour la recherche. Non remise d'un exemplaire du document d'information et consentement au participant. Non obtention du consentement éclairé lorsque requis. Non notification d'un rapport d'événement indésirable. Réalisation d'une procédure de recherche non approuvée. Non soumission d'amendements au protocole pour examen et approbation. Non observance du protocole approuvé. Non transmission du rapport annuel. Toute autre non observance de requis, réglementations et procédures liées à la recherche. Des déviations mineures au protocole sont tout à fait admissibles dans le cadre de la gestion de circonstances non prévues dans le protocole. Des déviations majeures peuvent être justifiées par un risque/danger non envisagé lors de la rédaction du protocole et pour protéger le participant de ce danger. Ces déviations seront immédiatement notifiées par l'IP au promoteur de l'étude et au Comité d'Ethique sous forme de "mesure d'urgence". Notification au Comité d'Ethique. Le Comité d'Ethique peut recevoir une allégation/un rapport de non respect par de nombreux canaux qui incluent, mais ne se limitent pas à: Notification volontaire de l'investigateur principal (déviation). Absence de réaction de l'investigateur principal aux demandes/rappels du Comité d'Ethique dans le cadre des procédures de suivi d'une recherche. Informations fournies par d'autres membres de l'équipe de recherche. Informations fournies par d'autres membres du personnel de l'institution. Rapports de surveillance. Rapports d'audit. Plaintes émanant de participants à une recherche. Déviations Les déviations mineures doivent être notifiées au sponsor par l'IP.  Elles ne doivent pas être notifiées au Comité d'Ethique au cas par cas mais peuvent l'être sous-forme de listes trimestrielles/semestrielle. Quand des déviations majeures sont nécessaires par défaut d'évaluation des risques lors de la rédaction du protocole, le sponsor est responsable, après la notification des mesures d'urgence mises en place au Comité d'Ethique, de prévoir les amendements appropriés au protocole, amendements qui seront considérés comme substantiels puisqu'ils sont en relation avec la sécurité des participants. D'autres déviations majeures peuvent se justifier individuellement (pour un participant), par exemple dans la gestion des critères d'inclusion/exclusion. Ce type de déviation ne doit pas faire l'objet de notification et d'évaluation du Comité d'éthique sauf si le promoteur décide de modifier les critères d'inclusion/exclusion pour élargir son recrutement, ce qu'il fera alors via la soumission d'un amendement considéré comme substantiel. Violations Par définition, un rapport de violation au protocole/BPC est établi par une personne autre que l'investigateur principal. La confidentialité du rapporteur sera garantie. Les noms des rapporteurs ne seront pas divulgués aux personnes concernées par la plainte, sauf si nécessaire pour arbitrer la situation.
Problématique de santé
Diabète (Clinique du)
Qu'est-ce que le diabète ? Le diabète se caractérise par un taux de sucre dans le sang (glycémie) trop élevé. À terme et sans traitement adapté, cette hyperglycémie chronique augmente le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires : infarctus du myocarde, AVC, etc. D’autres complications du diabète qui peuvent atteindre les yeux, les reins et les nerfs. Image Il existe plusieurs types de diabète, qui nécessitent une prise en charge médicale parfois différente. Les plus fréquents sont :le diabète de type 1, pris en charge dans les centres de Convention du diabète ;le diabète de type 2, pris en charge en première ligne par les médecins généralistes (Trajet de Démarrage) et/ou en milieu hospitalier, dans le cadre d’un trajet de soins ou d’une Convention du diabète ;le diabète gestationnel, pris en charge dans les centres de Convention du diabète ;Les diabètes de type MODY et les autres diabètes génétiques, plus rares, peuvent aussi être suivis dans les centres de Convention du diabète. Prise en charge Une équipe multidisciplinaireLa Clinique de diabétologie de l’H.U.B est composée d’une équipe multidisciplinaire, médicale, paramédicale et infirmière, dédiée à la prise en charge optimale de toute personne diabétique, en fonction de ses besoins spécifiques.Outre les actes et prestations prévues par le trajet de soins et la convention du diabète (notamment l’éducation thérapeutique au traitement par insuline), la Clinique de diabétologie propose des consultations spécialisées pour le pied diabétique, le diabète gestationnel et les hypoglycémies.Apprendre à gérer son diabèteUne prise en charge optimale du diabète implique une autonomie de la personne diabétique vis-à-vis de son traitement. À cet égard, la Clinique de diabétologie de l’H.U.B a été pionnière dans l’éducation thérapeutique. Nous considérons la personne diabétique comme véritablement partenaire de sa prise en charge. Notre équipe organise ainsi des séances d’éducation thérapeutique en groupe. Thèmes abordés : les particularités du diabète, la gestion de l’alimentation et surtout, comment (bien) gérer le traitement par insuline.Le pied diabétiqueAvec sa myriade de petits vaisseaux sanguins et de nerfs, le pied est une zone particulièrement exposée aux complications du diabète. Ce qui peut se traduire par une désensibilisation, des plaies ou des ulcères qui ne cicatrisent pas. Les personnes concernées peuvent prendre rendez-vous à la consultation du pied diabétique, reconnue comme centre de référence par l’INAMI. En fonction des besoins, les patients et patientes sont reçues par un médecin diabétologue, une infirmière spécialisée en soins de plaie, un podologue et, si nécessaire, par un chausseur. Un chirurgien vasculaire fait aussi partie de l’équipe.Le diabète gestationnelLes femmes qui présentent un diabète pendant leur grossesse voient augmenter leur risque de certaines complications à l’accouchement. Elles risquent aussi davantage de développer un diabète de type 2 plus tard. Ces patientes sont donc prises en charge conjointement par la Clinique de diabétologie et par les gynécologues du service d’obstétrique de l’H.U.B. pendant et après leur grossesse.Les hypoglycémies (non) diabétiquesLa Clinique de diabétologie de l’H.U.B propose la mise au point diagnostique et le traitement des hypoglycémies. Ces chutes (brutales) du taux de sucre dans le sang peuvent, dans leur forme sévère, conduire à des troubles du comportement, voire une perte de connaissance. Un diabète mal contrôlé, un insulinome (tumeur rare du pancréas) ou une chirurgie de l’obésité (bypass, gastroplastie) peuvent induire des hypoglycémies sévères. Conseils Si vous êtes diabétique, demandez à votre médecin traitant si vous pourriez bénéficierd’un Trajet de Démarrage,d’un Trajet de soins « Diabète de type 2 »,ou d’une Convention du diabète.Ces programmes vous donnent droit à des prestations, des consultations spécialisées et des remboursements supplémentaires. Focus En tant que centre d’excellence, la Clinique de diabétologie de l’H.U.B a signé différentes conventions avec l’INAMI afin de pouvoir proposer aux personnes traitées par insuline les technologies de suivi du diabète les plus modernes. Notamment différents types de capteurs de glycémie (pour les diabètes de type 1 et de type 2), des pompes à insulines classiques et des pompes « patch » sans tubulure (pour les diabètes de type 1). Certaines personnes atteintes de diabète de type 1 peuvent aussi bénéficier d’un traitement par insuline en boucle fermée. Ce système de « pancréas artificiel » automatisé consiste à relier un capteur de glycémie à une pompe à insuline. Ce système prend alors en charge les injections d’insuline d’une manière semi-automatisée. Pour les candidats et candidates à ce traitement, une formation en « insulinothérapie fonctionnelle » est proposée. Recherche La Clinique de diabétologie de l’H.U.B participe et/ou initie des études cliniques sur les futurs médicaments et les nouvelles technologies pour traiter le diabète.  Nos spécialistes Services associés
Diabète (Clinique du)
Problématique de santé
Diagnostic Génétique PréImplantatoire (DPI)
Qu’est-ce que le diagnostic génétique préimplantatoire ? Le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI ou PGT) est une technique permettant le dépistage d'anomalies génétiques au niveau de l'embryon in vitro (dans un tube) avant son implantation in utero (dans l’utérus). Plus précoce que les examens anténataux classiques, il permet donc à des couples porteurs de maladies génétiques graves d’augmenter considérablement leurs chances de mettre au monde un enfant non atteint de l’anomalie recherchée. Le DPI est disponible à l’Hôpital Erasme depuis 1999 pour la détection des anomalies chromosomiques et depuis 2004 pour celle des maladies monogéniques. Un DPI de screening d’aneuploïdies (les cellules qui comportent une anomalie chromosomique) ou PGT-A (Preimplantation Genetic Testing for Aneuploidies) peut également être proposé aux couples ayant un mauvais pronostic reproducteur. En effet, ces couples sont à plus haut risque d’anomalie chromosomique embryonnaire. Cette technique PGT-A réalise un caryotype moléculaire complet de l’embryon (analyse de l’ensemble des chromosomes) afin d’écarter du transfert les embryons anormaux sans avenir et ainsi réduire le délai de grossesse dans ce groupe spécifique de patients. L’analyse génétique en DPI peut permettre de sélectionner des embryons selon :  Leur contenu chromosomique c’est-à-dire le nombre et la structure des chromosomes (cas des patients porteurs de translocation équilibrée, d’inversions para et péricentriques, de délétions, de duplications, ou présentant un mauvais pronostic reproducteur)L’absence de gènes anormaux (cas des patients porteurs ou atteints de maladies monogéniques comme p.ex. mucoviscidose, syndromes drépanocytaires, myopathies, Huntington, polykystose rénale, … ou encore des patients porteurs de mutations dans des gènes prédisposant à certains cancers tels que BRCA1, BRCA2, …)Le sexe des embryons (en cas de maladies liées au chromosome X). Dans ce cas précis, une recherche de l’anomalie spécifique sur le chromosome X peut également être réalisée. La prise en charge BilanChaque demande de recours au DPI est systématiquement discutée en réunion multidisciplinaire regroupant gynécologues, généticiens, biologistes et psychologues, afin d’évaluer la demande sur base des consultations, rapports médicaux et la faisabilité technique de l’analyse préimplantatoire. Lorsque la demande de DPI est acceptée et si aucune mise au point technique de l’analyse génétique n’est nécessaire (cas de la grande majorité des indications chromosomiques par exemple), un cycle de fécondation in vitro avec DPI peut être programmé. Dans le cas des anomalies chromosomiques de très petite taille ainsi que pour toutes les maladies monogéniques, une mise au point technique préalable à l’analyse génétique du DPI est indispensable. Pour ce faire, des prélèvements sanguins du couple demandeur ainsi que d’autres membres de la famille directe seront nécessaires et obligatoires au laboratoire de Génétique pour réaliser la mise au point technique. Cette étape est cruciale afin de pouvoir disposer d’une analyse DPI fiable sur une ou quelques cellules d’un embryon. Actuellement, le délai de mise au point technique est d’un à trois mois pour les indications fréquentes, et de neuf mois, voire plus, pour certaines indications complexes, rares ou inédites.Traitement de Fécondation In Vitro (FIV)D’un point de vue pratique, afin d’augmenter les chances d’obtenir par DPI des embryons génétiquement et morphologiquement transférables, l’obtention d’un nombre suffisant d’ovules est primordiale. Cette étape sera réalisée grâce à une hyperstimulation contrôlée des ovaires. Une fois les ovules obtenus, ils seront fécondés au sein du Laboratoire de Procréation Médicale Assistée (PMA) à l’aide des spermatozoïdes du partenaire ou d’un donneur sélectionné (selon les dossiers) et mis en culture in vitro jusqu’au jour de la biopsie embryonnaire, qui sera réalisée dans la très grande majorité des cas au jour 5, 6 ou 7 post-fécondation (embryons au stade de développement « blastocyste »). Dans de rares cas où le DPI nécessiterait obligatoirement l’utilisation de la technique FISH, la biopsie sera réalisée au jour 3 post-fécondation (embryons au stade « clivage »). La biopsie consiste à prélever 1 cellule (biopsie au stade « clivage ») ou 5 à 10 cellules (biopsie au stade « blastocyste ») de tous les embryons ayant atteint un stade de développement suffisant, cellules qui serviront à l’analyse génétique DPI réalisée au sein du Service de Génétique de l’Hôpital Erasme. Dans le cadre d’une biopsie au stade « clivage », une fois le prélèvement cellulaire réalisé, les embryons seront maintenus en culture in vitro jusqu’au jour du transfert potentiel (jour 5 post-fécondation) le temps de procéder à l’analyse génétique. En revanche, lorsque les embryons sont biopsiés au stade « blastocyste », ils seront congelés après la biopsie au Laboratoire PMA le temps de l’analyse génétique dont le délai de réponse est de 6 semaines maximum. Dès lors, le transfert in utero du ou des embryon(s) diagnostiqué(s) comme génétiquement non atteint(s) sera planifié ultérieurement.Techniques d’analyse génétique utilisées :La PCR: amplification de petites portions d’ADN pour la détection des maladies monogéniques,  Le CGH-array (aCGH): caryotype moléculaire complet pour l’identification des anomalies chromosomiques de nombre et de structureLa FISH: technique d’hybridation in situ utilisant des sondes fluorescentes de couleur spécifique aux chromosomes d’intérêt, utilisée dans de rares cas ou l’anomalie chromosomique à rechercher est très petite tailleLe SNP-array : détection sur puce à ADN de polymorphismes d’allèles à travers tout le génomeLe transfert d’embryonsSeuls les embryons génétiquement non atteints seront sélectionnés pour le transfert in utero :Si biopsie stade « clivage », le nombre défini d’embryons de qualité morphologique suffisante sera au jour 5 post-fécondation en cycle frais.Si biopsie stade « blastocyste », le nombre défini d’embryons sera alors dégelé et le ou les embryon(s) de qualité morphologique suffisante après décongélation sera/seront transféré(s).  Conseils Si vous souhaitez prendre rendez-vous ou recevoir plus d’information à propos du DPI, vous pouvez appeler le numéro +32 (0)2 555 64 32 ou envoyer un mail à DPI [dot] FIV [at] hubruxelles [dot] be (DPI[dot]FIV[at]hubruxelles[dot]be)   Lors du rendez-vous avec le médecin spécialiste, pensez à apporter votre dossier le plus complet possible. Focus Outre les indications courantes du DPI mentionnées ci-dessus, les indications du DPI sont en constante expansion. Il peut, par exemple, être utilisé pour : Détecter des mutations de prédisposition au cancer Détecter des troubles à apparition tardive comme la maladie d'Alzheimer Exclure des embryons potentiellement porteurs de maladies familiales graves que les futurs parents ne veulent pas transmettre à leurs enfants mais sans devoir eux-mêmes se soumettre à un test présymptomatique (test d’exclusion).  Sélectionner des embryons compatibles HLA par des parents dont les enfants ont besoin de greffes de cellules souches hématopoïétiques. En général, on peut dire que toutes les maladies dans lesquelles des mutations à l'origine de la maladie sont identifiées et leur mode de ségrégation peut être défini, peuvent être diagnostiquées avec succès sur des embryons par DPI. De ce point de vue, la technique a jusqu'à présent été appliquée avec succès dans plusieurs centaines de maladies génétiques. Il convient également de noter que le succès du résultat dépend relativement de l'âge de la patiente, du nombre d'ovocytes collectés/fécondés, du type de maladie génétique ainsi que de l'efficacité du diagnostic. Dans certains cas, où l'âge de la femme est avancé et le nombre d'ovules/embryons produits est limité, des cycles de FIV supplémentaires peuvent être nécessaires pour trouver un embryon approprié pour le transfert.  Recherche scientifique Grâce aux progrès de la génétique moléculaire, notre prochain objectif technologique au niveau de notre programme DPI sera le développement du séquençage à haut débit ou Next-Generation Sequencing (NGS), une méthodologie moléculaire rapide, sans étude familiale nécessaire, permettant une identification directe des mutations ponctuelles, ainsi que les petites insertions, duplications et délétions. Le NGS sera particulièrement utile quand plusieurs gènes d’intérêt devront être testés ou en cas de mutations de novo.  Nos spécialistes Le succès des applications DPI dépend directement et considérablement de l'expérience des opérateurs impliqués et d'un excellent travail d'équipe. Notre équipe utilise cette technologie avec efficacité depuis 25 ans.Clinique de la FertilitéPr. Anne DELBAEREPr. Fabienne DEVREKERDr. Isabelle DUPONDPr. Oranite GOLDRATCoordinatrice DPI : Mme Chantal Deleau : +32 (0)2 555 64 32, mail : DPI [dot] FIV [at] hubruxelles [dot] be (DPI[dot]FIV[at]hubruxelles[dot]be) Coordinateur technique : Mr Eric Gonzalez-MerinoService de GénétiqueMédecins généticiens :Pr. Guillaume SMITSPr. Isabelle VANDERNOOTDr. Sandra COPPENSCadres en génétique :Adeline BUSSON  Marie-Laure GRENET  Marie BRUNEAUAlice LE MORILLON 
Diagnostic Génétique PréImplantatoire (DPI)