Problématique de santé
Diabète (Clinique du)
Qu'est-ce que le diabète ? Le diabète se caractérise par un taux de sucre dans le sang (glycémie) trop élevé. À terme et sans traitement adapté, cette hyperglycémie chronique augmente le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires : infarctus du myocarde, AVC, etc. D’autres complications du diabète qui peuvent atteindre les yeux, les reins et les nerfs. Image Il existe plusieurs types de diabète, qui nécessitent une prise en charge médicale parfois différente. Les plus fréquents sont :le diabète de type 1, pris en charge dans les centres de Convention du diabète ;le diabète de type 2, pris en charge en première ligne par les médecins généralistes (Trajet de Démarrage) et/ou en milieu hospitalier, dans le cadre d’un trajet de soins ou d’une Convention du diabète ;le diabète gestationnel, pris en charge dans les centres de Convention du diabète ;Les diabètes de type MODY et les autres diabètes génétiques, plus rares, peuvent aussi être suivis dans les centres de Convention du diabète. Prise en charge Une équipe multidisciplinaireLa Clinique de diabétologie de l’H.U.B est composée d’une équipe multidisciplinaire, médicale, paramédicale et infirmière, dédiée à la prise en charge optimale de toute personne diabétique, en fonction de ses besoins spécifiques.Outre les actes et prestations prévues par le trajet de soins et la convention du diabète (notamment l’éducation thérapeutique au traitement par insuline), la Clinique de diabétologie propose des consultations spécialisées pour le pied diabétique, le diabète gestationnel et les hypoglycémies.Apprendre à gérer son diabèteUne prise en charge optimale du diabète implique une autonomie de la personne diabétique vis-à-vis de son traitement. À cet égard, la Clinique de diabétologie de l’H.U.B a été pionnière dans l’éducation thérapeutique. Nous considérons la personne diabétique comme véritablement partenaire de sa prise en charge. Notre équipe organise ainsi des séances d’éducation thérapeutique en groupe. Thèmes abordés : les particularités du diabète, la gestion de l’alimentation et surtout, comment (bien) gérer le traitement par insuline.Le pied diabétiqueAvec sa myriade de petits vaisseaux sanguins et de nerfs, le pied est une zone particulièrement exposée aux complications du diabète. Ce qui peut se traduire par une désensibilisation, des plaies ou des ulcères qui ne cicatrisent pas. Les personnes concernées peuvent prendre rendez-vous à la consultation du pied diabétique, reconnue comme centre de référence par l’INAMI. En fonction des besoins, les patients et patientes sont reçues par un médecin diabétologue, une infirmière spécialisée en soins de plaie, un podologue et, si nécessaire, par un chausseur. Un chirurgien vasculaire fait aussi partie de l’équipe.Le diabète gestationnelLes femmes qui présentent un diabète pendant leur grossesse voient augmenter leur risque de certaines complications à l’accouchement. Elles risquent aussi davantage de développer un diabète de type 2 plus tard. Ces patientes sont donc prises en charge conjointement par la Clinique de diabétologie et par les gynécologues du service d’obstétrique de l’H.U.B. pendant et après leur grossesse.Les hypoglycémies (non) diabétiquesLa Clinique de diabétologie de l’H.U.B propose la mise au point diagnostique et le traitement des hypoglycémies. Ces chutes (brutales) du taux de sucre dans le sang peuvent, dans leur forme sévère, conduire à des troubles du comportement, voire une perte de connaissance. Un diabète mal contrôlé, un insulinome (tumeur rare du pancréas) ou une chirurgie de l’obésité (bypass, gastroplastie) peuvent induire des hypoglycémies sévères. Conseils Si vous êtes diabétique, demandez à votre médecin traitant si vous pourriez bénéficierd’un Trajet de Démarrage,d’un Trajet de soins « Diabète de type 2 »,ou d’une Convention du diabète.Ces programmes vous donnent droit à des prestations, des consultations spécialisées et des remboursements supplémentaires. Focus En tant que centre d’excellence, la Clinique de diabétologie de l’H.U.B a signé différentes conventions avec l’INAMI afin de pouvoir proposer aux personnes traitées par insuline les technologies de suivi du diabète les plus modernes. Notamment différents types de capteurs de glycémie (pour les diabètes de type 1 et de type 2), des pompes à insulines classiques et des pompes « patch » sans tubulure (pour les diabètes de type 1). Certaines personnes atteintes de diabète de type 1 peuvent aussi bénéficier d’un traitement par insuline en boucle fermée. Ce système de « pancréas artificiel » automatisé consiste à relier un capteur de glycémie à une pompe à insuline. Ce système prend alors en charge les injections d’insuline d’une manière semi-automatisée. Pour les candidats et candidates à ce traitement, une formation en « insulinothérapie fonctionnelle » est proposée. Recherche La Clinique de diabétologie de l’H.U.B participe et/ou initie des études cliniques sur les futurs médicaments et les nouvelles technologies pour traiter le diabète.  Nos spécialistes Services associés
Diabète (Clinique du)
Problématique de santé
Diagnostic Génétique PréImplantatoire (DPI)
Qu’est-ce que le diagnostic génétique préimplantatoire ? Le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI ou PGT) est une technique permettant le dépistage d'anomalies génétiques au niveau de l'embryon in vitro (dans un tube) avant son implantation in utero (dans l’utérus). Plus précoce que les examens anténataux classiques, il permet donc à des couples porteurs de maladies génétiques graves d’augmenter considérablement leurs chances de mettre au monde un enfant non atteint de l’anomalie recherchée. Le DPI est disponible à l’Hôpital Erasme depuis 1999 pour la détection des anomalies chromosomiques et depuis 2004 pour celle des maladies monogéniques. Un DPI de screening d’aneuploïdies (les cellules qui comportent une anomalie chromosomique) ou PGT-A (Preimplantation Genetic Testing for Aneuploidies) peut également être proposé aux couples ayant un mauvais pronostic reproducteur. En effet, ces couples sont à plus haut risque d’anomalie chromosomique embryonnaire. Cette technique PGT-A réalise un caryotype moléculaire complet de l’embryon (analyse de l’ensemble des chromosomes) afin d’écarter du transfert les embryons anormaux sans avenir et ainsi réduire le délai de grossesse dans ce groupe spécifique de patients. L’analyse génétique en DPI peut permettre de sélectionner des embryons selon :  Leur contenu chromosomique c’est-à-dire le nombre et la structure des chromosomes (cas des patients porteurs de translocation équilibrée, d’inversions para et péricentriques, de délétions, de duplications, ou présentant un mauvais pronostic reproducteur)L’absence de gènes anormaux (cas des patients porteurs ou atteints de maladies monogéniques comme p.ex. mucoviscidose, syndromes drépanocytaires, myopathies, Huntington, polykystose rénale, … ou encore des patients porteurs de mutations dans des gènes prédisposant à certains cancers tels que BRCA1, BRCA2, …)Le sexe des embryons (en cas de maladies liées au chromosome X). Dans ce cas précis, une recherche de l’anomalie spécifique sur le chromosome X peut également être réalisée. La prise en charge BilanChaque demande de recours au DPI est systématiquement discutée en réunion multidisciplinaire regroupant gynécologues, généticiens, biologistes et psychologues, afin d’évaluer la demande sur base des consultations, rapports médicaux et la faisabilité technique de l’analyse préimplantatoire. Lorsque la demande de DPI est acceptée et si aucune mise au point technique de l’analyse génétique n’est nécessaire (cas de la grande majorité des indications chromosomiques par exemple), un cycle de fécondation in vitro avec DPI peut être programmé. Dans le cas des anomalies chromosomiques de très petite taille ainsi que pour toutes les maladies monogéniques, une mise au point technique préalable à l’analyse génétique du DPI est indispensable. Pour ce faire, des prélèvements sanguins du couple demandeur ainsi que d’autres membres de la famille directe seront nécessaires et obligatoires au laboratoire de Génétique pour réaliser la mise au point technique. Cette étape est cruciale afin de pouvoir disposer d’une analyse DPI fiable sur une ou quelques cellules d’un embryon. Actuellement, le délai de mise au point technique est d’un à trois mois pour les indications fréquentes, et de neuf mois, voire plus, pour certaines indications complexes, rares ou inédites.Traitement de Fécondation In Vitro (FIV)D’un point de vue pratique, afin d’augmenter les chances d’obtenir par DPI des embryons génétiquement et morphologiquement transférables, l’obtention d’un nombre suffisant d’ovules est primordiale. Cette étape sera réalisée grâce à une hyperstimulation contrôlée des ovaires. Une fois les ovules obtenus, ils seront fécondés au sein du Laboratoire de Procréation Médicale Assistée (PMA) à l’aide des spermatozoïdes du partenaire ou d’un donneur sélectionné (selon les dossiers) et mis en culture in vitro jusqu’au jour de la biopsie embryonnaire, qui sera réalisée dans la très grande majorité des cas au jour 5, 6 ou 7 post-fécondation (embryons au stade de développement « blastocyste »). Dans de rares cas où le DPI nécessiterait obligatoirement l’utilisation de la technique FISH, la biopsie sera réalisée au jour 3 post-fécondation (embryons au stade « clivage »). La biopsie consiste à prélever 1 cellule (biopsie au stade « clivage ») ou 5 à 10 cellules (biopsie au stade « blastocyste ») de tous les embryons ayant atteint un stade de développement suffisant, cellules qui serviront à l’analyse génétique DPI réalisée au sein du Service de Génétique de l’Hôpital Erasme. Dans le cadre d’une biopsie au stade « clivage », une fois le prélèvement cellulaire réalisé, les embryons seront maintenus en culture in vitro jusqu’au jour du transfert potentiel (jour 5 post-fécondation) le temps de procéder à l’analyse génétique. En revanche, lorsque les embryons sont biopsiés au stade « blastocyste », ils seront congelés après la biopsie au Laboratoire PMA le temps de l’analyse génétique dont le délai de réponse est de 6 semaines maximum. Dès lors, le transfert in utero du ou des embryon(s) diagnostiqué(s) comme génétiquement non atteint(s) sera planifié ultérieurement.Techniques d’analyse génétique utilisées :La PCR: amplification de petites portions d’ADN pour la détection des maladies monogéniques,  Le CGH-array (aCGH): caryotype moléculaire complet pour l’identification des anomalies chromosomiques de nombre et de structureLa FISH: technique d’hybridation in situ utilisant des sondes fluorescentes de couleur spécifique aux chromosomes d’intérêt, utilisée dans de rares cas ou l’anomalie chromosomique à rechercher est très petite tailleLe SNP-array : détection sur puce à ADN de polymorphismes d’allèles à travers tout le génomeLe transfert d’embryonsSeuls les embryons génétiquement non atteints seront sélectionnés pour le transfert in utero :Si biopsie stade « clivage », le nombre défini d’embryons de qualité morphologique suffisante sera au jour 5 post-fécondation en cycle frais.Si biopsie stade « blastocyste », le nombre défini d’embryons sera alors dégelé et le ou les embryon(s) de qualité morphologique suffisante après décongélation sera/seront transféré(s).  Conseils Si vous souhaitez prendre rendez-vous ou recevoir plus d’information à propos du DPI, vous pouvez appeler le numéro +32 (0)2 555 64 32 ou envoyer un mail à DPI [dot] FIV [at] hubruxelles [dot] be (DPI[dot]FIV[at]hubruxelles[dot]be)   Lors du rendez-vous avec le médecin spécialiste, pensez à apporter votre dossier le plus complet possible. Focus Outre les indications courantes du DPI mentionnées ci-dessus, les indications du DPI sont en constante expansion. Il peut, par exemple, être utilisé pour : Détecter des mutations de prédisposition au cancer Détecter des troubles à apparition tardive comme la maladie d'Alzheimer Exclure des embryons potentiellement porteurs de maladies familiales graves que les futurs parents ne veulent pas transmettre à leurs enfants mais sans devoir eux-mêmes se soumettre à un test présymptomatique (test d’exclusion).  Sélectionner des embryons compatibles HLA par des parents dont les enfants ont besoin de greffes de cellules souches hématopoïétiques. En général, on peut dire que toutes les maladies dans lesquelles des mutations à l'origine de la maladie sont identifiées et leur mode de ségrégation peut être défini, peuvent être diagnostiquées avec succès sur des embryons par DPI. De ce point de vue, la technique a jusqu'à présent été appliquée avec succès dans plusieurs centaines de maladies génétiques. Il convient également de noter que le succès du résultat dépend relativement de l'âge de la patiente, du nombre d'ovocytes collectés/fécondés, du type de maladie génétique ainsi que de l'efficacité du diagnostic. Dans certains cas, où l'âge de la femme est avancé et le nombre d'ovules/embryons produits est limité, des cycles de FIV supplémentaires peuvent être nécessaires pour trouver un embryon approprié pour le transfert.  Recherche scientifique Grâce aux progrès de la génétique moléculaire, notre prochain objectif technologique au niveau de notre programme DPI sera le développement du séquençage à haut débit ou Next-Generation Sequencing (NGS), une méthodologie moléculaire rapide, sans étude familiale nécessaire, permettant une identification directe des mutations ponctuelles, ainsi que les petites insertions, duplications et délétions. Le NGS sera particulièrement utile quand plusieurs gènes d’intérêt devront être testés ou en cas de mutations de novo.  Nos spécialistes Le succès des applications DPI dépend directement et considérablement de l'expérience des opérateurs impliqués et d'un excellent travail d'équipe. Notre équipe utilise cette technologie avec efficacité depuis 25 ans.Service de PMAPr. Anne DELBAEREPr. Fabienne DEVREKERDr. Isabelle DUPONDPr. Oranite GOLDRATCoordinatrice DPI : Mme Chantal Deleau : +32 (0)2 555 64 32, mail : DPI [dot] FIV [at] hubruxelles [dot] be (DPI[dot]FIV[at]hubruxelles[dot]be) Coordinateur technique : Mr Eric Gonzalez-MerinoService de GénétiqueMédecins généticiens :Pr. Guillaume SMITSPr. Isabelle VANDERNOOTDr. Sandra COPPENSCadres en génétique :Adeline BUSSON  Marie-Laure GRENET  Marie BRUNEAUAlice LE MORILLON 
Diagnostic Génétique PréImplantatoire (DPI)
Services
Diététique
Notre rôle Le Service de Diététique répond aux trois missions propres à l'hôpital académique, à savoir les soins aux patients, l'enseignement et la recherche. Les soins aux patients comportent les activités des diététiciens agréés par le SPF Santé publique en hospitalisation et en consultation. Image Image Nos spécialités Les fonctions des diététiciens en hospitalisation sont : Appliquer les principes de l'alimentation équilibréeAfin de garantir l'alimentation équilibrée des patients, le diététicien nutrionniste :Veille à ce que les patients bénéficient d'une alimentation équilibrée conciliant les plaisirs de la table, la variété et la modération.Encourage les patients à poursuivre cette pratique à domicile.En collaboration avec le Service d'Education à la Santé, participe aux actions ponctuelles réalisées dans le cadre des "Hôpitaux Promoteurs de Santé".Assurer la prise en charge nutritionnelle des patientsAssurer la prise en charge nutritionnelle des patients nécessite de :Repérer rapidement les patients dont l'état nutritionnel est critique et donc susceptible d'avoir un état général altéré. C'est notamment l'objectif de l'équipe nutrition auquel participent les diététicien(ne)s.Etablir un programme de nutrition personnalisé en privilégiant aussi longtemps que possible l'alimentation orale. Ce programme inclut alimentation orale adaptée, éventuellement renforcée de compléments alimentaires, la nutrition artificielle par sonde, la nutrition parentérale ou la combinaison de plusieurs formules.Sensibiliser le personnel soignant à l'importance de l'état nutritionnel des patients.Assurer l'éducation des patientsAdapter l'alimentation des patients à leur état de santé :Une pathologie dont le traitement induit des contraintes nutritionnellesUn état physique ou psychologique limitant les possibilités de s'alimenter correctementAssurer l'éducation nutritionnelle des patients afin qu'ils soient autonomes à leur sortie.Garantir la qualité des repas à tous les niveauxLe Service Diététique est le garant de l'application du contrat de la restauration des patients.Entretenir une collaboration régulière avec le sous-traitant chargé de la préparation des repas afin d'améliorer sans cesse la présentation, la saveur et les recettes.Contrôler l'apport nutritionnel et l'hygiène.Faire respecter les préférences alimentaires des patients et les contraintes auxquelles ils sont soumis, qu'elles soient médicales, personnelle ou dues à un handicap physique.En collaboration avec le personnel soignant et de cuisine, réviser régulièrement les menus, contrôler les chaînes de portionnement et organiser des séances de dégustation.Assurer la prise en charge diététique de cas spécifiquesComportements alimentaires perturbésDiabèteHémodialyseNéphrologieGériatrieOncologieMucoviscidoseNutrition entérale par sondeObésitéMaladies cardio-vasculairesGastroentérologieEvaluation et traitement de la dénutrition Notre équipe Image Nos spécialistes Focus Perte de poidsQuel que soit votre poids ou votre situation de santé, vous souhaitez peut-être perdre des kilos et bénéficier pour cela des conseils d'un(e) diététicen(ne). Dans ce cas, vous pouvez vous adresser au CIO. Les programmes de coaching intensif ou d'intervention médicale ou chirurgicale contre l'obésité ne sont pas les seules possibilités offertes par le CIO. Vous pouvez aussi nous appeler si vous souhaitez perdre du poids et que vous souhaitez mettre en place un suivi par un(e) diététicien(ne), même si vous ne souffrez d'aucune maladie ou d'aucune complication. 
Diététique - Erasme
Rich page
Divers
Déclarations et rapports. File rolece.pdf File bonnes_pratiques_cliniques_bpc.pdf File helsinki_fr.pdf File frenchbelmont.pdf Traitement des dossiers et courriers soumis au CE Erasme-ULB Procédures administratives de traitement des dossiers et courriers soumis au CE Erasme-ULB, version datée du 25/06/2013