Problématique de santé
Troubles du comportement alimentaire
Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) chez les Enfants et Adolescents Qu'est-ce que les TCA ?Un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une pratique alimentaire « anormale » associée à une grande souffrance psychique, qui s’installe durablement et dont les conséquences pour la santé de l’individu peuvent être graves. Dans ce type de maladie mentale, les attitudes face à son corps, à son poids et à la nourriture sont perturbées. Le fonctionnement psychosocial et la qualité de vie y sont également très altérés.Les troubles du comportement alimentaire apparaissent généralement à l’adolescence et concernent majoritairement les filles. Toutefois, ils peuvent également survenir chez les garçons, se déclencher pendant l’enfance ou à l’âge adulte.Centre pluridisciplinaire ambulatoire spécialisé TCA  Conseils aux Parents L'identification précoce des signaux d'alarme est cruciale pour intervenir efficacement. Les parents doivent être attentifs aux changements suivants chez leurs enfants :Modifications des habitudes alimentairesObsession pour le poids et l'apparencePerte de poidsSignes de retrait social et/ou familialChangements dans l’humeur : tristesse, irritabilité, anxiété, perfectionnismeFaible estime de soi  Le temps est un facteur déterminant dans le traitement des TCA. Un diagnostic rapide permet d'éviter des problèmes de santé graves tels que :Arrêt de croissance pubertaire et développementalTroubles cardiaquesFragilité osseusePerte de cheveuxDommages dentairesIndicationsSi vous soupçonnez la présence d'un TCA chez votre enfant ou adolescent, une consultation médicale rapide est impérative. Les médecins généralistes , pédiatres ou autres intervenants de première ligne peuvent orienter vers des établissements spécialisés, tels que l'Hôpital des Enfants (Huderf) ou l’Hôpital Erasme.  Pour prendre rendez-vous:Hôpital des Enfants (Huderf) +32 2 477 31 80Formulaire de prise de rendez-vous Erasme : EMC Consultation infanto JuvénileSecrétariat : +32 2 555 32 96Formulaire de prise de rendez-vous   
Troubles du comportement alimentaire
Problématique de santé
Troubles intellectuels et de mémoire
Les troubles neurocognitifs et comportementaux étant source d'angoisse, de stress, de dépression, d'anxiétés, de handicaps et de difficultés au quotidien, il est important d'apporter aide et soutien aux patients souffrant de tels troubles ainsi qu'à leurs proches. Pour venir en aide à ces personnes, l'Unité Mémoire de l'Hôpital Erasme travaille sur plusieurs axes : l'expertise médicale, la qualité des explications, la diversité des services - neuropsychologie, psychologie, ergothérapie et logopédie - et le soutien au niveau administratif. Les troubles cognitifs et comportementaux sont source d'angoisses, de stress, de dépressions, d'anxiétés, de handicaps et de difficultés pouvant mener à des pertes d'autonomie justifiant de plus ou moins grands besoins d'aide et de soutien. L'investigation de ces troubles exige une écoute active et un regard avisé sur toutes les capacités et incapacités résiduelles. Outre la rigueur scientifique indispensable à toute prise en charge médicale, chaque approche est individuelle et à taille humaine, ce qui permet une réponse systématique aux besoins spécifiques de chacun. La rencontre du corps médical et paramédical, la découverte des examens utiles à la pose d'un diagnostic, l'annonce du diagnostic et les propositions thérapeutiques sont autant de moments de stress difficiles à gérer et nécessitant un temps particulier qu'il faut adapter à chacun. Grace à notre travail en équipe et à nos collaborations étroites avec le Service de Gériatrie, de tels parcours de soins particuliers et spécifiques sont possibles. Nos axes de travail L'Unité Mémoire de l'Hôpital Erasme travaille sur plusieurs axes : 1) L'expertise médicale : Dans le cadre du diagnostic et de l’accompagnement des syndromes démentiels, une psychoéducation est proposée aux proches des patients lorsque cela est utile (Projet ASAPP). Le service, ses médecins et ses équipes assurent une prise en charge médicale adaptée individuellement mais basée sur des données scientifiques systématiquement actualisées. Le patient est évalué sur tous les plans – physique, cognitif, comportemental et social – au moyen de tests modernes et fiables ; Le traitement est choisi avec le patient après avoir analysé chaque bénéfice/risque individuel ; Un plan de soins est aussi proposé systématiquement avec possibilités de consultations post-annonce diagnostic rapides si nécessaire ; Le patient  a accès à des outils de communication modernes (téléphone, mail, fax, etc.) lui permettant de communiquer facilement et sans délais avec son équipe médicale ; Une psychoéducation est proposée aux proches des patients lorsque cela est utile ; Ce programme de psychoéducation, unique en Belgique, est soutenu par un financement particulier du Protocole 3 (INAMI) permettant d'y adjoindre des séances d'art-thérapie avec les patients et un plan de soutien au domicile du patient via une infirmière spécialisée ; Des protocoles d'étude clinique portant tant sur de nouvelles voies thérapeutiques que sur des approches plus fondamentales sont régulièrement proposés aux patients et à leurs proches s'ils en sont demandeurs. Les patients ainsi que leurs proches restent toujours parfaitement libres de refuser d'y participer. 2) Les explications : Outre l'écoute dynamique au sein de chaque consultation, nos équipes se réunissent formellement deux fois par semaine pour discuter de chacun plus spécifiquement ; Les consultations post-annonce diagnostic sont organisées au sein de l'Hôpital gériatrique de Jour, avec lequel la collaboration est très étroite ; Les séances de psychoéducation et d'art-thérapie sont organisées au sein de la MRS « Les Jardins de la Mémoire », adjacente à l'institution (792, route de Lennik). (Projet ASAPP) 3) La neuropsychologie, la psychologie, l'ergothérapie et la logopédie : Le patient et son entourage sont accompagnés et soutenus tout au long de leurs difficultés. Des réunions personnalisées et communes avec d'autres patients sont aussi proposées. 4) L'administration : Le patient est épaulé au niveau administratif pour chaque demande auprès de sa mutuelle, ses activités, etc. Téléchargez le dépliant du Projet ASAPP (Aide et Soutien aux Aidants Proches et Personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou apparentée) File depliant_asapp.pdf Formation Dans un désir de promotion de la communication en réseau et de la continuité des soins de l’hôpital au domicile (y compris en MRPA/MRS), nous proposons une adaptation de la formation de psychoéducation pour les professionnels travaillant avec des personnes atteintes de syndromes démentiels (nous nous déplaçons notamment en MRPA/MRS). L’objectif global est, outre l’apport d’explications sur les syndromes démentiels et leurs principaux troubles, d’amener une réflexion autour des meilleures façons de prendre en charge et d’interagir avec les personnes en perte d’autonomie physique et psychique. Il s'agit donc d’une formation théorique mais également interactive, l'idée étant que chaque participant y amène les difficultés, questionnements, problèmes auxquels il est confronté afin que nous puissions réfléchir ensemble aux meilleures manières d'y réagir (via des discussions, des exercices, des jeux de rôle, ...). Le contenu de la formation peut (dans certaines limites) être adapté selon les demandes.
Troubles intellectuels et de mémoire
Problématique de santé
Troubles de l'humeur et psychosomatique
Tristesse, perte de plaisir, anxiété, baisse d’énergie, manque de confiance en soi, envie de mourir, irritabilité, perte/prise de poids, ... Si certaines pensées négatives deviennent obsédantes et empêchent de vivre normalement, une hospitalisation peut être indiquée. L'Unité Nord du Service de Psychiatrie a pour vocation les évaluations diagnostiques et la prise en charge thérapeutique des personnes souffrant de dépression, de maniaco-dépression (trouble bipolaire), d’anxiété (généralisée ou spécifique comme les phobies, les troubles obsessionnels compulsifs, ou les stress post-traumatiques). Les personnes avec une personnalité « fragile », c’est-à-dire à risque de développer une maladie psychiatrique sont également prises en charge de manière approfondie. Les évaluations diagnostiques reposent notamment sur la passation d'entretiens structurés et l'utilisation de questionnaires spécifiques. L'approche thérapeutique repose principalement sur l'utilisation combinée de traitements psychothérapeutiques et pharmacologiques. La prise en charge de chaque patient est basée sur une approche multidisciplinaire incluant le médecin psychiatre, l’infirmier(ère) co-thérapeute, le(la) psychologue, l’assistant(e) social, le(la) kinésithérapeute psycho-corporelle et l'ergothérapeute.  Comment se passe l’hospitalisation ? L’hospitalisation a généralement lieu à la demande d’un médecin-psychiatre rencontré en consultation. La durée de celle-ci dépendra des objectifs du projet thérapeutique discuté avec vous. L’approche multidisciplinaire implique qu’en plus du traitement pharmacologique, vous bénéficiez d’activités thérapeutiques. L’ergothérapie et la kinésithérapie organisent différentes activités autour de la santé psychique (relaxation, ateliers, sophrologie, hypnose, information à la santé mentale, fitness, découvertes de jeux de société, promenades, gym douce). Celles-ci font partie intégrante du programme de soins et sont adaptées en fonction de votre situation personnelle et de l’évolution de votre maladie. Les hospitalisations à l’Unité Nord dépassent rarement quelques semaines et amènent à différents types de suivi discutés en équipe. Si un retour à domicile est envisagé, l’équipe vous proposera probablement un suivi en ambulatoire (consultation). Si votre état de santé ne le permet pas, une admission dans un centre psychiatrique spécialisé sera peut-être proposé.
Troubles de l'humeur et psychosomatique
Problématique de santé
Troubles psychotiques - Mise en observation (MEO)
La maladie mentale peut prendre différentes formes. Il peut s’agir d’un trouble psychotique avec délire et/ou hallucinations, d’un trouble de l’humeur avec agitation, insomnie, tristesse ou idées de suicide. Le patient peut être hospitalisé sur un mode volontaire ou involontaire. Dans tous les cas, une prise en charge multidisciplinaire est proposée en vue d’une réhabilitation. L’hospitalisation involontaire a lieu dans des conditions particulières fonctionnant selon la loi de la mise en observation (loi du 26 juin 1990). Elle a pour but de le mettre à l’abri en périodes de crise et de le soigner lorsqu'il n'est plus en mesure de demander de l’aide. La loi de mise en observation prévoit que l’on peut programmer un hospitalisation sous contrainte pendant une période limitée lorsqu’il n’y a pas d’autre solution. L’objectif est de permettre au patient de retrouver son autonomie et une bonne qualité de vie. L'hospitalisation prévoit une prise en charge multidisciplinaire. Celle-ci implique qu’en plus du suivi psychiatrique et de l’accompagnement par l’équipe infirmière, il participe à des activités thérapeutiques, seul ou en groupe. L’ergothérapeute et le kinésithérapeute proposent différentes activités centrées sur le corps et la créativité. Généralement, un suivi ambulatoire à la Consultation de Psychiatrie de l'Hôpital Erasme ou dans un autre centre (selon vos préférences) sera mis en place. Le patient pourra également être orienté vers un centre de jour.
Troubles psychotiques - Mise en observation (MEO)
Problématique de santé
Troubles du rythme
De quoi s'agit-il? La maladie du sinus Le nœud sino-auriculaire situé dans l'oreillette, contient des cellules qui envoient des signaux électriques vers les autres parties du cœur. Il y a différente type de troubles de conduction sino auriculaire, elle va du simple ralentissement à l'interruption complète. Elles peuvent être soit aigu ou chronique, permanent ou paroxystique. Il y a différentes étiologies: L'infarctus du myocarde, surtout de localisation inférieure du cœur. Les surdosages médicamenteux. Le plus souvent c'est une dégénérescence fibreuse du sinus, apparaissant surtout chez les sujets âgés. Dans cette étiologie, elle peut-être associé à des accès de fibrillation ou flutter auriculaire paroxystique. Il en résulte une interruption partielle de la conduction sino auriculaire qui entraînera une bradycardie (rythme lent du cœur). Les symptômes peuvent aller de la lipothymie à la syncope. Le traitement consistera à la mis en place d'un stimulateur cardiaque avec deux sondes l'un dans l'oreillette et l'autre dans le ventricule droit. Les blocs auriculo-ventriculaire C'est la déficience de la conduction auriculo ventriculaire, allant du ralentissement à l'interruption complète. Elle témoigne de lésions du tissu de conduction qui siège au niveau du nœud auriculo-ventriculaire. Il y a plusieurs étiologies: L'infarctus du myocarde. Le bloc auriculo-ventriculaire aigus inflammatoire et/ou idiopathique. Les surdosages médicamenteux. Mais l'étiologie la plus fréquente est une dégénérescence fibreuse du tissu de conduction auriculo-ventriculaire. Elle est d'origine indéterminée. Elle apparaît chez les sujets âgés. Les manifestations cliniques peuvent être asymptomatique, c'est-à-dire ne rien ressentir, mais c'est essentiellement un rythme lent (bradycardie) qui se caractérise par une fatigue voir des syncopes itératives. Il y a plusieurs classifications: Le bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré (qui ne nécessite pas de stimulateur cardiaque). Le bloc auriculo-ventriculaire du 2ème degré qui se divise en Mobitz I et II. Le bloc auriculo-ventriculaire du 3ème degré. Le traitement consiste en la mise en place d'un stimulateur cardiaque avec deux sondes l'une dans l'oreillette et l'autre dans le ventricule droit. Les fibrillations La fibrillation auriculaire est une affection cardiaque caractérisée par une activité de contraction aléatoire des oreillettes (les petites cavités du cœur), de telle sorte que le rythme global du cœur devient irrégulier. Il s'agit du trouble du rythme cardiaque le plus fréquent dans la population, responsable de complications gravissimes, telles les embolies cérébrales, qui sont en fait des petits caillots sanguins qui vont bloquer des artères du cerveau et qui constituent une des causes des accidents vasculaires, ou A.V.C. Cette pathologie, plus fréquente chez les sujets de plus de 60 ans, peut avoir plusieurs causes: Une maladie cardiaque (valve mitrale, un infarctus du myocarde... ). Une maladie non cardiaque (un excès d'hormones thyroïdiennes, une infection pulmonaire, une embolie pulmonaire, la consommation d'alcool... ). Parfois, aucune cause n'est trouvée : on parle alors de fibrillation auriculaire idiopathique. Le diagnostic sera suspecté par le médecin lors de son examen clinique, qui constate principalement que le pouls est rapide et irrégulier. Mais parfois, la fibrillation auriculaire n'est pas permanente, ce qui complique le diagnostic. Les médecins parlent alors de fibrillation auriculaire paroxystique. Traitement Les troubles du rythme cardiaque sont pris en charge à la Clinique de rythmologie.  L'électrocardiogramme permet de mettre en évidence l'activité irrégulière, anarchique et rapide de l'oreillette. Lorsque l'électrocardiogramme est normal mais que le médecin a une forte présomption sur l'existence d'une fibrillation auriculaire, il fera réaliser par le cardiologue un enregistrement de l'électrocardiogramme durant 24 heures (examen appelé holter de 24 heures). Il existe divers traitements pour soigner ou prévenir les complications de cette maladie. Globalement, de nombreux médicaments, appelés antiarythmiques, sont capables de traiter une grande majorité de patients. En cas de mauvaise réponse aux traitements médicamenteux, c'est-à-dire quand le patient continue à avoir des symptômes difficilement tolérables (palpitations gênantes, malaises, syncopes,...), ou bien quand il ne supporte pas les médicaments que son cardiologue lui a prescrits, il existe une méthode plus radicale, qui consiste à « brûler » les régions du cœur à l'origine du trouble, de manière à restaurer un rythme cardiaque régulier. Cette brûlure est réalisée par l'application d'une source d'énergie (radiofréquence généralement) directement sur la paroi intérieure des oreillettes. Cette technique, à cœur battant, généralement utilisée dans certains centres de cardiologie routiniers consiste en l'ablation ou l'isolation des veines pulmonaires (responsables du trouble) par l'introduction à l'intérieur du cœur de quelques sondes, ou cathéters, sous contrôle de radioscopie. Cette manière de procéder offre l'avantage d'être réalisée sous anesthésie locale, par ponction (= premier temps de la montée d'un cathéter) au niveau de l'aine et éventuellement au niveau du cou. Malheureusement, cette technique peut être fastidieuse, longue, et doit parfois être répétée quelques jours après. Le résultat final ne peut être prédit avec certitude, mais on s'attend actuellement, dans les meilleurs centres à un taux de guérison de la fibrillation auriculaire symptomatique (appelée aussi paroxystique) de 50 à 60 %. Il faut cependant noter que ces résultats vont probablement s'améliorer avec l'apparition de nouvelles évolutions technologiques. Depuis Juin 2003, nous avons développé une approche chirurgicale qui a pour but d'augmenter les chances de succès de la procédure d'isolation des veines pulmonaires, tout en gardant son caractère peu agressif. Il s'agit d'encercler les foyers potentiellement responsables de la fibrillation auriculaire (les veines pulmonaires) en passant par l'extérieur du cœur, grâce à l'utilisation d'un robot chirurgical. Cet outil est en effet fort utile: non seulement il facilite le geste chirurgical (les poignets du robot ont un degré de mobilité bien plus grand que les mains du chirurgien) mais il permet également de réaliser une opération sur le cœur sans réellement ouvrir le sternum ou le thorax, si ce n'est par trois petites incisions entre les côtes de moins de 1 cm.
Troubles du rythme
Rich page
Où trouver mon code RDV ?
ATTENTION : Si vous aviez pris rendez vous par téléphone ou via MyHUB vous ne pouvez pas annuler ou modifier un rendez vous via un formulaire. Veuillez revenir sur la page Mon RDV et sélectionner le canal que vous aviez choisi lors de la prise de rendez-vous initiale.Vous trouverez votre code dans l'email que vous avez reçu après avoir pris rendez vous.Il se compose de la mention 'Erasme' suivi de 16 chiffres (Ex : Erasme xx xxxxx xxxxxxx xx)Si vous ne retrouvez pas l'email en question, vous pouvez demander à recevoir votre code par email en cliquant sur le lien 'Je n'ai plus mon code de RDV' sur les pages de modification ou d'annulation, ou en cliquant ici  Image
Problématique de santé
La tuberculose
En Belgique, moins de 1000 cas par an de la forme active, contagieuse car pulmonaire dans 75% des localisations, sont diagnostiqués et suivis. Ces formes sont le plus souvent bactériologiquement prouvées après une mise au point adéquate clinique en collaboration étroite avec le laboratoire. Son isolement permet de vérifier la sensibilité du bacille de Koch aux différents antituberculeux. Le retour à domicile peut être rapide et évite les isolements hospitaliers difficiles à organiser à l’époque actuelle de pénurie en lits liée au Covid mais le traitement est long et doit être adapté aux éventuelles résistances (heureusement rares en Belgique). Il doit souvent être supervisé car une compliance parfaite est obligatoire pour garantir son efficacité et donc la guérison des patient(e)s. Les toxicités doivent également être guettées. Le Fares (francophone) et la VRGT (néerlandophone) assurent cette tâche via le programme BeltaTBnet tout en tenant à jour le registre belge. L’hôpital Erasme est particulièrement impliqué dans le fonctionnement de ces ASBLs.   Travailler à l'éradication Dans notre pays, où l’éradication de la maladie est visée à moyen terme selon l’OMS, il s’agit également de détecter les formes latentes et de traiter celles-ci afin qu’elles ne se réactivent pas. Le but est d’enrayer le cycle de la maladie. L’interprétation des tests in vivo (intradermoréaction à la tuberculine) est complexe par son manque de spécificité et la sensibilité des dosages in vitro après stimulation (quantiféron), aujourd’hui prônée par beaucoup, est insuffisante. Les personnes les plus à risque de développer une tuberculose active au départ d’une forme « dormante » sont les immunodéprimés et les expositions récentes (virage des tests de dépistage). Le  service de pneumologie assure la prise en charge de ces personnes notamment  dans la perspective d’une immunothérapie, (en particulier d’une biothérapie, le dépistage d’une forme latente est alors obligatoire), en présence d’une maladie atteignant les défenses de l’organisme ou suite à un contact sur le milieu du travail (collaborateurs adressés par la médecine du même nom). Les interactions cliniques sont fréquentes et excellentes avec le service de médecine interne (centre de référence SIDA et clinique des maladies infectieuses).  D'autres pathologies infectieuses des poumons Les infections pulmonaires par des mycobactéries atypiques (induites per ces germes moins virulents et environnementaux) font également partie de l’activité d’expertise assurée par le service de pneumologie. Elles sont plus rares mais surviennent très souvent dans un contexte de pathologies pulmonaires préexistantes et favorisantes (BPCO, mucoviscidose…)   La mise en évidence du germe n’en fait pas un pathogène, c’est l’évolution des lésions qui lui est attribuée qui entraine ou non la mise en route d’un traitement long et contraignant. Chaque cas doit ainsi faire l’objet d’une réflexion pluridisciplinaire ciblée. La disparition de la mycobactérie ne permet pas d’affirmer la guérison qui est plutôt une stabilisation. Le suivi est donc continu.
La tuberculose
Rich page
Types de consentement
Dans le domaine de la santé, le principe d'autonomie de la personne implique qu'aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. Le consentement doit être libre, c'est-à-dire en l'absence de contrainte, et éclairé, c'est-à-dire précédé par une information. En pratique, ce consentement de la personne peut être obtenu de différentes manières. Consentement oral Types de consentement Dans le domaine de la santé, le principe d'autonomie de la personne implique qu'aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. Le consentement doit être libre, c'est-à-dire en l'absence de contrainte, et éclairé, c'est-à-dire précédé par une information. En pratique, ce consentement de la personne peut être obtenu de différentes manières. Consentement explicite Ce type de consentement formalisé par la signature d'un document de consentement par les 2 parties (thérapeute - patient; chercheur - participant) est quant à lui la norme en recherche clinique prospective. Il doit répondre à certaines conditions largement développées dans la page "Obtention du consentement éclairé du sujet ou participant à une recherche clinique". Consentement présumé Ce type de consentement (aussi appelé consentement implicite par opposition au consentement explicite) répond à l'adage "Qui ne dit mot, consent". Dans le domaine de la santé, toute la dynamique de la transplantation d'organe s'appuie sur le consentement présumé du citoyen au don d'organes. En recherche clinique, ce type de consentement impose que les hôpitaux et les personnes qui exercent une profession de santé communiquent de manière générale aux personnes qui peuvent participer à une expérimentation que leurs données peuvent être utilisées pour une expérimentation, qu'elles ont la possibilité de refuser et à quel point de contact elles peuvent s'adresser pour manifester leur opposition éventuelle. Champs d'application: Les études observationnelles rétrospectives, exclusivement basées sur l'utilisation des données que le chercheur peut trouver dans le dossier médical du patient. Certaines études observationnelles (non interventionnelle) prospectives (art.3, §3 LEPH) pour autant qu'elles soient liées à la qualité des activités des personnes exerçant une profession dans le domaine des soins de santé (études de type audit) et qui sont effectuées à l'initiative d'un service public fédéral ou d'un organisme d'intérêt public. Les études sur matériel corporel humain résiduel, exclusivement basées sur l'utilisation de matériel corporel prélevé dans le cadre diagnostique ou thérapeutique et utilisé ensuite dans un but de recherche. §3 Dans le cadre de la recherche clinique, certains estiment que le principe éthique d'autonomie du patient n'est pas totalement respecté dans la mesure où il ne sait pas quand et dans quelle recherche ses données et/ou son matériel corporel sont utilisés. Une alternative au consentement présumé tel que décrit plus haut permet de répondre à cette critique d'entorse à l'autonomie du patient en l'informant que sans opposition de sa part, il participera à une recherche clinique qu'on lui décrit (présentation des objectifs de la recherche et de ses droits de participant) dans un document d'information mis à sa disposition qui précisera notamment comment il peut manifester son opposition. Cette alternative peut par exemple être utilisée quand le patient est présent dans l'institution et que le consentement présumé est applicable à la recherche.