Problématique de santé
Pain Clinic
Notre mission La Pain Clinic est un centre spécialisé de 2ᵉ et 3ᵉ ligne dédié à la prise en charge des douleurs chroniques ou complexes. Avec plus de 5000 actes réalisés chaque année, notre équipe multidisciplinaire propose des traitements personnalisés pour aider les patients à retrouver une meilleure qualité de vie. Notre mission est d’apporter à nos patients un soulagement grâce à des techniques de pointes et du matériel innovant.L’accès au centre se fait exclusivement sur rendez-vous et sur demande d’un médecin référent. Nous vous accueillons du lundi au vendredi, sauf les jours fériés. Les pathologies prises en charge La Pain Clinic prend de multiples pathologies en charge. La douleur chronique peut toucher tout le monde et résulte souvent de différents facteurs. Les douleurs de la colonne vertébrale (lombaire, thoracique, cervicale), les douleurs post-opératoires et les douleurs articulaires (genoux, épaules) sont parmi les plus fréquentes. On estime que 80 % de la population mondiale souffrira de douleurs dorsales à un moment donné de sa vie. Plusieurs éléments peuvent favoriser leur apparition ou leur aggravation, comme la sédentarité, le surpoids, le stress, le vieillissement de la population et même un climat humide. Une prise en charge adaptée permet de mieux contrôler ces douleurs et d’améliorer la qualité de vie des patients. Notre offre de soin Les infiltrations : une procédure thérapeutique par laquelle un médicament est injecté directement dans une zone ciblée du corps. Chaque traitement est adapté en fonction du patient et réalisé dans des conditions optimales de sécurité et de confort. Image Image Image Infiltration foraminale lombaire Il s'agit d'une péridurale latéralisée, cette injection unilatérale est réalisée au niveau du foramen ovale, à l’émergence du nerf, pour traiter les radiculalgies. Elle cible les douleurs irradiant dans le membre et les paresthésies. L’acte est guidé par contrôle scopique avec contraste et neurostimulation, suivi d’une surveillance en salle de réveil avec la présence d’un accompagnant. Infiltration foraminale cervicale Il s'agit d'une péridurale latéralisée, cette injection unilatérale est réalisée au niveau du foramen ovale, à l’émergence du nerf, pour traiter les radiculalgies irradiant vers la main. Elle est indiquée en cas de douleurs dans le membre supérieur et de paresthésies. L’acte est réalisé sous contrôle échoguidé pour une précision optimale, suivi d’une surveillance en salle de réveil avec la présence d’un accompagnant. Blocs facettaires Infiltration des facettes articulaires pour traiter des douleurs en "barre" d’origine arthrosique. L’infiltration peut couvrir jusqu’à trois niveaux bilatéraux, soit un maximum de six injections par séance. Contrairement aux infiltrations foraminales, aucun arrêt des anticoagulants n’est requis, et il n’y a pas de passage obligatoire en salle de réveil ni besoin d’un accompagnant. Infiltration sacro-iliaque Infiltration ciblant les douleurs articulaires de l’articulation sacro-iliaque, cette technique permet de soulager efficacement les patients souffrant de douleurs pelviennes chroniques. Thermocoagulation par radiofréquence Cette technique consiste à lyser les nerfs sensitifs par un courant électrique à 68°C pendant 90 secondes, prolongeant l’effet des infiltrations. Elle est utilisée pour les blocs facettaires et les douleurs sacro-iliaques, avec un traitement d’un seul côté par séance (si douleurs bilatérales le traitement doit se faire en 2 parties). Attention de ne pas dépasser le délai maximum de trois mois après les blocs facettaires. Radiofréquence pulsée ou DRG Cette technique cible la zone foraminale, avec une application à 42°C pendant 120 secondes pour moduler la conduction nerveuse et réduire la douleur. Infiltration des nerfs occipitaux Cette infiltration est indiquée pour les douleurs en casque d’origine inflammatoire, qu’elles soient bilatérales ou unilatérales. La radiofréquence sur les nerfs sensitifs peut être associée à cette infiltration pour prolonger son efficacité. Infiltration In Loco Dolenti Cette infiltration cible les plaies chirurgicales douloureuses chroniques, cette infiltration est réalisée sous échographie pour une précision optimale. Le déroulement d’une séance La prise en charge au sein de la Pain Clinic se fait en ambulatoire, garantissant un retour à domicile le jour même. Pour certaines procédures, vous devez être raccompagnés par un proche, informez-vous auprès de l’équipe soignante.Admission et préparation : après son arrivée, le patient est pris en charge sans nécessité d’être à jeun. Un contrôle d’identitovigilance est systématiquement effectué pour assurer la sécurité du parcours de soins.Anamnèse : une évaluation des symptômes, de leur évolution et de la concordance entre la demande et la clinique est réalisée par l’équipe médicale.Installation et procédure : le patient est installé dans des conditions optimales avec du matériel stérile pour garantir une intervention sécurisée.Recommandations et suivi : à l’issue de l’acte, des instructions personnalisées sont données pour optimiser la récupération et limiter les effets secondaires. Une surveillance post-infiltration peut être indiquée selon le type de geste réalisé.Pour le suivi des douleurs après les infiltrations, vous serez réorienté vers le médecin référent (médecin traitant ou spécialiste qui a prescrit les infiltrations). Nos spécialistes Prof. Turgay Tuna (chef de service d'anesthésiologie)Dr Nicolas BernardDr Dragos-Ioan Chirnoaga  Dr Francisco CravoDr Djamal GhoundiwalDr Thomas MirlandDr Nathalie NatisDr Marie-Laure NisolleDr Faouzi SeddikDr Ionut TabolceaDr Nathalie Van Cutsem  Services associés Accès et prise de rendez-vous La Pain Clinic est située dans l’Hôpital de jour au niveau 0. Si vous venez depuis l’Hôpital général, suivez la route 901.Pour prendre rendez-vous, veuillez adresser votre demande ainsi que la prescription de votre médecin référent via cette adresse : Infiltration [dot] HDJ [at] hubruxelles [dot] be (Infiltration[dot]HDJ[at]hubruxelles[dot]be) (en précisant votre nom, prénom, date de naissance et numéro de téléphone).Pour obtenir un renseignement, vous pouvez également appeler le +32 2 555 37 77.
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Parkings
Deux parkings surveillés, gérés par une société extérieure, vous sont accessibles. Des emplacements de parking existent également sur les voiries adjacentes (route de Lennik, bretelle autoroutière et zoning).Parking Erasme : Couvert - Ouvert 24h/24h. La caisse 5 située dans la galerie Bucopa accepte les cartes Bancontact, Maestro, Mastercard et VisaParking Lennik : Ouvert du lundi au vendredi, de 6h30 à 22h30. Fermé le week-end et les jours fériésCes parkings sont accessibles depuis la sortie 15a sans entrer dans la Zone à basses émissions (LEZ - voir la carte de la LEZ) Image Tarifs Parking "Erasme"Temps passéParking "Lennik"/30 min/2,80 € 1h1,50 €5,70 €2h3,00 €8,60 €3h4,50 €11,40 €4h6,00 €14,20 €5h6,00 €17,00 €6h6,00 €18,00 €7 - 7 à 246,00 €18,00 €8h 6,00€18,00 €9h-24h6,00€/1 jour //Tarif week-end/Abonnement semaine : 60 €//Abonnement mensuel : 160 €//Ticket perdu: 10€ 10 € Un parking pour les urgences ainsi qu’un parking devant l’Hôpital de Jour sont également accessibles pour les personnes se rendant sur ces lieux. Deux parkings surveillés, gérés par une société extérieure, vous sont accessibles
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Partage de données et accès à mon dossier
Réseau santé L’Hôpital est membre du Réseau Santé Bruxellois, un réseau de partage d’informations qui relie tous les hôpitaux bruxellois et belges avec les médecins généralistes et regroupe certains documents médicaux de patients. En acceptant de partager votre dossier, vous permettez aux médecins d'avoir un accès immédiat à ses données médicales et d’assurer ainsi un suivi de qualité. Vous pouvez vous inscrire directement sur le site internet Réseau Santé Bruxellois ou via l'application en ligne si vous disposez d'une carte d'identité électronique (eID), de son code pin et d'un lecteur de carte. Si vous êtes déjà membre du réseau, vous pouvez à tout moment consulter votre dossier médical ou celui de votre enfant mineur en vous connectant sur la même plateforme. Image Demande directe Si vous souhaitez obtenir un rapport partiel suite à une consultation, une intervention ou un examen, vous pouvez consulter directement le secrétariat du service concerné. Par ailleurs, en vertu de la loi relative aux droits du patient, vous avez le droit de consulter ou d’obtenir une copie de votre dossier médical, à l’exclusion des données concernant d’autres personnes que vous. Les mineurs de plus de 16 ans peuvent faire la demande en leur nom propre ; pour les enfants plus jeunes, la demande doit être faite par les parents. Les jeunes adolescents qui souhaiteraient un accès direct à leur dossier peuvent en discuter avec leur médecin.  Cliquez ci-dessous pour télécharger : Une demande pour accéder à votre propre dossierUne demande pour accéder au dossier d'un patient mineurUne demande pour qu'un représentant ait accès à votre dossierUne demande pour le dossier d'un patient décédéUne demande pour le dossier d'un patient mineur décédé Si vous souhaitez partager vos données médicales et accéder à votre dossier
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Partage données médicales
Si vous souhaitez partager vos données médicales et accéder à votre dossier. L’Hôpital Erasme est membre du Réseau Santé Bruxellois, un réseau de partage d’informations qui relie tous les hôpitaux bruxellois et belges avec les médecins généralistes et regroupe certains documents médicaux de patients. En acceptant de partager votre dossier ou celui de votre enfant mineur, vous permettez aux médecins d'avoir un accès immédiat à vos / ses données médicales et d’assurer ainsi un suivi de qualité. Pour toute information concernant l’accès à vos données de santé, renseignez-vous sur MaSanté.be. Si vous êtes déjà membre du réseau, vous pouvez à tout moment consulter votre dossier médical ou celui de votre enfant mineur en vous connectant sur la même plateforme. Accéder à MaSanté.be Découvrez le Réseau Santé Bruxellois
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Le Partenariat Patient
L’Hôpital Erasme, et par extension l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B), accorde une grande importance au développement du Partenariat Patient.  Que recouvre cette approche ? Nous encourageons et soutenons le patient à être partenaire de ses propres soins :  En veillant à ce qu’il reçoive un maximum d’informations tout au long de son parcours de soins ;  En l’écoutant par rapport à son vécu et à son expérience avec la maladie ;  En tenant compte de ses priorités et ses objectifs ;  En favorisant les prises de décision partagées ;  En tenant compte de ses suggestions concernant son parcours de soins.  Nous souhaitons que des patients qui le souhaitent puissent s’impliquer au niveau institutionnel  Cela peut prendre plusieurs formes :   Collaborer à la formation des professionnels ;  Être impliqué dans la recherche ;  Accompagner d’autres patients qui vivent des problèmes de santé similaires aux vôtres ;  Ou encore participer à la réflexion institutionnelle afin d’améliorer la qualité, la sécurité ou la satisfaction des patients.   Comment est organisé le Partenariat Patient ? Le projet Partenariat Patient se développe selon quatre grands axes de travail qui interviennent à différents niveaux de la prise en charge et qui intègrent les patients en tant que :         Acteurs de leur projet de soin ;  Ressources au sein des équipes de professionnels pour améliorer l’expérience du patient (témoignages, groupes de discussions, patient coach, …) ;  Interlocuteurs avec qui les professionnels travaillent en collaboration pour améliorer les différents processus (comité de patients, …) ;  Membres actifs dans les réflexions qui touchent à la pertinence et la cohérence des projets de recherche et de formation au sein de l’Hôpital Erasme et de l’H.U.B.  Découvrez le témoignage de Mme AnhThi Nguyen, patiente-experte en oncologie, qui fait partie de l’équipe Qualité, Sécurité et Partenariat Patient, et apporte son expérience de pair-accompagnant. Le Comité de patients Partenaires (CPP) Afin de mettre en œuvre l’implication institutionnelle des patients, un Comité de Patients Partenaires (CPP) est mis en place à l’Hôpital Erasme ainsi que dans chaque institution qui compose l’H.U.B.  Pour quelles raisons devenir membre du Comité de Patients Partenaires (CPP) ?   Si vous avez connu une ou des expériences de soins à l’Hôpital Erasme et que vous souhaitez les partager, vous pouvez rejoindre le comité.  En tant que membre du CPP, vous êtes un véritable partenaire de l’institution et contribuez activement, non seulement, à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de vos soins, et de ceux des autres patients, mais aussi à la formation continue des soignants.   Vous participez à des rencontres régulières ou à des groupes de réflexion autour des questions relatives à l’expérience patient au sein de l’hôpital. Vous avez toujours, bien entendu, la liberté de refuser ou d’accepter de participer à ce qui vous est proposé.   Par exemple :   Donner votre avis sur des documents destinés à l’ensemble des patients ;  Emettre des suggestions pour l’amélioration des parcours de soin ;  Proposer des mesures ou des changements concernant la qualité et la sécurité des soins (prévention des infections ou des chutes, vérification de l’identité des patients, …)   Suggérer des pistes relatives à certains aspects de la prise en charge.  Quelles conditions devez-vous remplir ?  Avoir plus de 18 ans ;  Fréquenter régulièrement l’Hôpital Erasme ;  Avoir la volonté d’apporter une réflexion ou des avis constructifs ;  Avoir un désir d’aider d’autres personnes et de contribuer à un objectif qui dépasse sa propre situation de santé ;  S’exprimer couramment en français et/ou en néerlandais ;  Posséder des capacités d’écoute et d’empathie ;   Manifester un désir d’implication auprès d’autres patients, auprès d’équipes cliniques ou de l’institution ;  Être disponible et motivé pour s’engager pendant le temps requis ; au minimum 5 réunions de 2 heures par an.  Comment devenir membre du Comité de Patients Partenaires (CPP) ?  Il suffit d’envoyer un mail à Partenariat-patients [dot] qualite [at] hubruxelles [dot] be dans lequel vous décrivez brièvement (maximum l’équivalent d’une page A4) votre motivation à participer au Comité de Patients Partenaires.  N’oubliez pas de mentionner l’ensemble de vos coordonnées (nom, prénom, adresse et numéro de téléphone).  S’il ne vous est pas possible de nous envoyer un e-mail vous pouvez également adresser un courrier à :  Direction Qualité, Sécurité et Partenariat Patient   H.U.B – Campus Anderlecht  808 Route de Lennik  1070 Bruxelles  Votre candidature sera examinée attentivement et nous vous recontacterons dans les 30 jours.  A quoi vous vous engagez ?  A participer activement à au moins 3 réunions du CPP / 5 par an ;  Pour une période de 2 ans ;  A respecter strictement la confidentialité lors de tous les échanges. Les informations partagées en CPP sont soumises à des règles de confidentialité assimilables au secret professionnel. Dans ce but chaque membre a reçu une formation sur cette thématique. En conséquence, une charte de confidentialité est signée par chaque membre du comité ;  A être à l’écoute des autres et constructif ;  Il s’agit d’un engagement bénévole ;  Vous êtes couvert par une assurance lors de votre présence dans l’institution ;  Vos frais de déplacements et de parking sont pris en charge par l’institution.  Comment s’organisent les réunions ?  Les comités se réunissent 5 fois par an au minimum en présentiel (octobre, décembre, février, avril et juin);  Les horaires et jours sont déterminés avec les participants ;  Sur le campus d’Anderlecht ;  Réunions supplémentaires possibles en fonction des projets ;  Chaque réunion est animée par un coordinateur émanant de l’institution et un patient membre du comité ;  Un ordre du jour est établi et transmis au maximum une semaine avant la rencontre ;  Un PV est établi au plus tard 1 mois après la rencontre et transmis aux participants pour validation ;  Le PV est approuvé au début de chaque rencontre.  Puis je démissionner de mon engagement ?   Vous êtes libre de renoncer à votre participation à tout moment.  Vous devez nous en informer par e-mail à l’adresse Partenariat-patients [dot] qualite [at] hubruxelles [dot] be  Contact Service Qualité, Sécurité et Partenariat Patient  Partenariat-patients [dot] qualite [at] hubruxelles [dot] be (Partenariat-patients[dot]qualite[at]hubruxelles[dot]be) 
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Participants incapables
L'incapacité de prendre une décision de participation autonome doit être prise en compte dans une démarche d'inclusion de ces participants à une recherche clinique Participant mineur Le mineur doit être impliqué dans le processus de consentement, en tenant compte de son âge, de son degré de maturité (capacité de discernement) et de son implication dans la prise en charge médicale s'il est sélectionné à titre de patient. La qualité de la présentation orale du projet de recherche prend une importance particulière dans le processus d'obtention du consentement du mineur. Pour l'information écrite, un ou plusieurs documents d'information & consentement (DIC) seront proposés selon les catégories d'âges des enfants auxquels le projet de recherche s'adresse. Il paraît judicieux de s'appuyer sur le niveau scolaire pour adapter l'information à transmettre. A titre indicatif, et en fonction de la complexité du protocole, il est suggéré de prévoir des modes (dessins, textes) et contenus différents pour les enfants du 2d cycle primaire, du 1er cycle secondaire et du 2d cycle secondaire. Ces documents ne rependront donc pas systématiquement tous les items habituellement recommandés en termes de contenu pour les documents destinés aux adultes. Le document d'information ± simplifié et court, insistera sur les objectifs de l'étude et ses contraintes mais aussi sur les droits accessibles à l'enfant. En particulier, il mentionnera le principe d'une participation volontaire, qui doit être approuvée par ses parents (ou son tuteur légal). Pour les plus jeunes, cette information ne devrait pas dépasser UNE page qui sera signée sans formulation explicite des termes du consentement comme pour les adultes! Le tutoiement est habituellement utilisé dans les DICs s'adressant au mineur de façon à dédramatiser l'information qui lui est fournie. Le DIC rédigé pour les parents/le tuteur légal leur rappellera qu'on leur demande: de prendre un avis au mieux des intérêts de l'enfant. d'aider leur enfant à comprendre les raisons de son éventuelle inclusion dans l'étude. de s'abstenir de toute pression sur l'enfant pour qu'il accepte de participer à l'étude s'il existe des traitements alternatifs satisfaisants. de faire comprendre à leur enfant que participer à l'étude est essentiel pour lui (participation à une étude avec incidence dignostique et/ou thérapeutique) et que tout sera organisé pour minimiser les inconvénients de sa participation. Exemple de contenu de DIC pour mineurs Dans le cadre d'un travail de recherche, nous avons besoin de toi pour réaliser une tâche ou pour te soumettre à un ou plusieurs examens qui permettront d'obtenir des résultats à analyser. Présentation de l'étude en phrases courtes et claires! Tu as tout le temps de réfléchir (pas besoin de réponse immédiate) et de poser toutes les questions qui te viennent à l'esprit. Tu ne dois pas te sentir obligé de participer et personne ne peut t'obliger à participer. Tes parents et la personne qui est responsable de la recherche n'essayeront pas de te forcer à accepter. Il est prévu que tu puisses refuser, cela ne pose pas de problème, il arrive que certains enfants refusent. Si tu regrettes d'avoir accepté et que tu veux changer d'avis, c'est possible, cela ne pose aucun problème. Lorsque l'investigateur parlera des résultats obtenus ou des analyses, jamais on ne saura que ce sont tes résultats parce qu'il n'y aura plus ton nom et ton prénom avec les résultats. Si tu acceptes de participer, tu devras signer pour dire que tu acceptes et un adulte (un de tes parents par exemple) signera le même papier et tu pourras en garder un exemplaire Signature du consentement du/des parents/tuteur légal et du mineur La loi relative aux droits des patients (août 2002) précise dans l'article 12. § 1er que si le patient est mineur, les droits fixés par la loi sont exercés par les parents exerçant l'autorité sur le mineur ou par son tuteur. En ce qui concerne le consentement du parent, en vertu des règles légales concernant l'autorité parentale (articles 371 et suivants du Code civil), chacun des père et mère est réputé agir avec l'accord de l'autre quand il accomplit seul un acte de cette autorité.  Nous suggérons de proposer une formulation de l'engagement du parent signataire selon les termes suivants: "Je soussigné, père/mère de l'enfant, confirme agir en tenant compte de la volonté présumée de l'autre parent du mineur que je représente. Je m'engage à l'informer dans les meilleurs délais". Toutefois lorsque l'investigateur apprend, de manière directe ou indirecte, que l'autre parent a un point de vue différent sur la prise en charge de l'enfant, il doit tenir compte de cette divergence d'opinion, sauf si elle émane d'un parent déchu, par jugement, de l'autorité parentale.  Le cas échéant, le consentement peut également être donné par le tuteur légal.  La loi ne fixe aucune limite d'âge pour l'obtention d'un consentement signé par le mineur. La décision de fournir un DIC et d'obtenir un consentement signé pour les mineurs impliqués par l'étude relève donc de la reponsabilité de l'investigateur, du contexte dans lequel l'étude est réalisée et des recommandations locales. Notre Comité d'Ethique considère qu'à partir de 12 ans, la plupart des mineurs ont une capacité de discernement qui justifie que leur consentement écrit soit obtenu conjointement au consentement du/des parent(s)/tuteur(s). Néanmoins, l'investigateur peut toujours présenter, dans son dossier de soumission, les raisons pour lesquelles il considère que l'obtention d'un consentement signé par le mineur ne lui parait pas approprié. Adulte incapable Une personne majeure peut être incapable "temporairement" (du fait de sa situation clinique) ou définitivement (du fait d'une altération définitive de ses capacités mentales le rendant incapable de consentir seul à participer à un projet de recherche clinique). Dans la première situation, le représentant légal s'exprime en lieu et place du participant qui sera invité à signer un consentement à poursuivre dès que sa situation clinique le permettra c'est-à-dire dès que le participant aura retrouvé sa capacité à donner son consentement. Dans la seconde alternative, le participant majeur "incapable de donner son consentement en pleine connaissance de cause" est associé à la prise de décision autant qu'il est possible et compte tenu de sa capacité de compréhension (importance d'une information orale adaptée!).  Incapacité temporaire L'information au patient doit clairement établir qu'il est demandé au représentant légal de prendre une décision de participation à l'expérimentation clinique de la personne qu'il représente au mieux des intérêts de cette personne et en tenant compte de sa probable volonté. Le représentant légal doit être informé que le patient qu'il représente sera, dès que la situation clinique le permettra, mis au courant de sa participation à une expérimentation clinique et libre à ce moment de consentir à poursuivre cette participation ou d'y mettre un terme en signant ou refusant de signer le document de consentement. Incapacité définitive L'information au représentant légal doit clairement établir qu'il lui est demandé de prendre une décision de participation à l'expérimentation clinique de la personne qu'il représente au mieux des intérêts de cette personne et en tenant compte de sa probable volonté. Précisions concernant le représentant légal Le droit de consentir à la participation à une expérimentation est exercé par un représentant désigné préalablement par l'intéressé, par un mandat écrit particulier daté et signé par les deux parties. A défaut d'un tel mandat, le droit de consentir à la participation à une expérimentation est exercé par l'époux cohabitant, le partenaire cohabitant légal ou le partenaire cohabitant effectif. A défaut, le droit de consentir à la participation à une expérimentation est exercé, par ordre décroissant, par un enfant majeur, les père ou mère, un frère ou une sœur majeur de l'intéressé.  En cas de conflit entre frères et sœurs majeurs, il est présumé ne pas y avoir de consentement. Situation d'urgence Situation d'exception prévue par la loi de mai 2004 (article 9), autorisant l'initiation du protocole chez des patients n'ayant pas donné préalablement leur accord et pour lesquels aucun représentant légal n'a pu donner préalablement son accord. L'accord du représentant légal devra être obtenu aussi rapidement que possible et sa volonté respectée. Le consentement à poursuivre la participation à l'étude devra être obtenu dès que la situation clinique du patient lui permettra de prendre connaissance du DIC et de signer le consentement en toute autonomie. Incapacité de signature Situation où le participant (ou son représentant légal) est incapable de signer suite à un problème de santé (problème neurologique, fracture, etc.) Un témoin impartial devrait être présent durant l'entièreté du processus et doit confirmer: que l'information sur les objectifs et procédures de l'étude a été fournie de manière adéquate, que le participant (ou son représentant légal) a apparemment compris l'étude et que le consentement à participer à l'étude a été donné librement.