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Politique relative à l’utilisation de cookies
Qu’est-ce qu’un cookie ? Un cookie est un petit fichier qui peut être déposé et conservé sur votre ordinateur[1] lorsque vous visitez des sites Internet. Des cookies sont déposés et/ou lus, notamment lors de la consultation d'un site web, d’une application mobile, ou encore de l'installation ou de l'utilisation d'un logiciel et ce, quel que soit le type de terminal utilisé : ordinateur, smartphone, tablette numérique ou console de jeux vidéo connectée à internet. Des informations, comme par exemple votre choix de langue, sont enregistrées sur votre ordinateur via ces cookies. Lorsque vous visitez à nouveau le site Internet, le cookie enregistré est renvoyé au site en question, et vous n’avez plus à y choisir votre langue de consultation. Les cookies ont généralement une date d'expiration. Certains cookies sont par exemple automatiquement supprimés lorsque vous fermez votre navigateur (c’est ce que l'on appelle des cookies de session), tandis que d'autres restent plus longtemps sur votre ordinateur, parfois même jusqu'à ce que vous les supprimiez manuellement (ces cookies sont dits « permanents »). [1] Le terme « ordinateur » recouvre ici les ordinateurs, les smartphones, les tablettes et tout autre appareil permettant d'accéder à Internet. Selon leur objectif, il existe différents types de cookies Les cookies essentiels (ou strictement nécessaires) : ils permettent d'assurer le fonctionnement du site Internet et d'offrir aux utilisateurs les services escomptés, tels que la navigation, l'accès à des pages sécurisées, etc. Ces cookies sont indispensables dans la mesure où leur absence empêcherait le bon fonctionnement du site ou de l’Application. Les cookies de confort, dits aussi cookies fonctionnels : ils permettent au site Internet ou à l’application de mémoriser les préférences de ses utilisateurs, telles que le choix de la langue comme dans l’exemple ci-dessus, la taille de la police, etc. Si ces cookies ne sont pas absolument nécessaires, ils assurent toutefois un plus grand confort de navigation. Les cookies analytiques : ils recueillent des informations sur le comportement de l'internaute pour en déduire la performance du site, à savoir les pages que l’utilisateur visite le plus souvent, son activité sur le site, la fréquence de ses visites, etc. En principe, ces informations sont traitées de façon anonyme et à des fins statistiques dans le but d'améliorer le confort de navigation sur le site. Les cookies tiers (ou « third party cookies ») : ce sont des cookies déposés sur votre ordinateur par un autre site que le site principal que vous visitez, généralement lorsque ce site principal appel du contenu de cet autre site. Par exemple, si le site que vous visitez contient une vidéo Youtube® et que vous la visionnez, Youtube® dépose un cookie sur votre ordinateur pour recevoir l’information de ce visionnage afin de vous proposer du contenu similaire par la suite. Ces cookies peuvent aussi être nécessaires au bon fonctionnement du site mais ils servent majoritairement à permettre au tiers (dans l’exemple, Youtube®) de voir quelles pages ont été visitées, notamment à des fins publicitaires. Quels types de cookies sont utilisés et pourquoi ? L’Institution, gestionnaire de ce site Internet, utilise plusieurs types de cookies : des cookies essentiels des cookies fonctionnels des cookies analytiques Cookies essentiels Pour gérer le contenu de son site Internet, L’Institution place des cookies essentiels. Les cookies essentiels sont nécessaires au bon fonctionnement technique du site Internet. Au vu de leur nécessité, il n'est pas possible de les refuser si vous voulez visiter notre site Internet, et ils sont placés dès que vous accédez au site. Votre consentement n’est donc pas demandé dans ce cas-ci, seule une obligation d’information est due. NOM Echéance Contenu Objectif OptanonConsent 364 jours Il stocke des informations sur les catégories de cookies utilisées par le site et indique si les visiteurs ont donné ou retiré leur consentement à l'utilisation de chaque catégorie. Il ne contient aucune information permettant d'identifier le visiteur du site   Ce cookie est défini par la solution de conformité aux cookies de OneTrust. Cela permet aux propriétaires de sites d'empêcher les cookies de chaque catégorie d'être installés dans le navigateur de l'utilisateur, lorsque celui-ci n'a pas donné son consentement. Le cookie a une durée de vie normale d'un an, de sorte que les visiteurs qui reviennent sur le site verront leurs préférences mémorisées. OptanonAlertBoxClosed 364 jours Le cookie contient une valeur simple indiquant que la bannière d'alerte a été fermée. Il ne stocke pas d'informations personnelles sur l'utilisateur. Il peut aussi enregistrer la date et l'heure auxquelles l'alerte a été fermée.   Ce cookie est placé par les sites web qui utilisent certaines versions de la solution de conformité à la loi sur les cookies de OneTrust. Il est placé après que les visiteurs ont vu un avis d'information sur les cookies et, dans certains cas, seulement lorsqu'ils ferment activement l'avis. Il permet au site web de ne pas montrer le message plus d'une fois à un utilisateur. Le cookie a une durée de vie d'un an et ne contient aucune information personnelle. Cookies fonctionnels Les cookies fonctionnels sont requis si vous souhaitez utiliser le site internet de façon optimale. Pour que l’Institution puisse placer ce type de cookie votre consentement est requis. Vos préférences en matière de cookie seront également enregistrées via un cookie. NOM Echéance Contenu Objectif language Cookie de session L’id du langage choisi Mémoriser le langage choisi par l’utilisateur afin d’afficher le site dans la bonne langue à son retour. Cookies analytiques L’Institution utilise également des cookies analytiques pour quantifier les visites (le trafic) sur son site Internet. Cela lui permet d’analyser l’utilisation du site, afin d’en améliorer le contenu. Votre consentement est requis pour placer ce type de cookies. NOM Échéance Contenu Objectif Matomo (_pk_id) 13 mois Identifiant unique : Un identifiant alphanumérique attribué à chaque visiteur. Dernière visite : La date et l'heure de la dernière visite du visiteur. Nombre de visites : Le nombre total de visites effectuées par l'utilisateur. Date de la première visite : La première fois que l'utilisateur a visité le site. Il est utilisé pour stocker quelques détails sur l'utilisateur, comme l'identifiant unique de visiteur. Cela aide à suivre les visiteurs de façon unique à travers les sessions pour comprendre leur engagement et leur utilisation du site. Matomo (_pk_ref) 6 mois Source de référence : L'URL ou la source (comme un moteur de recherche ou un site référent) qui a dirigé l'utilisateur vers le site. Mots-clés : Si l'utilisateur provient d'un moteur de recherche, les mots-clés utilisés pour trouver le site peuvent être stockés. Détails de la campagne : Si l'utilisateur clique sur une publicité ou un lien de campagne, les détails de cette campagne sont conservés. Il est utilisé pour stocker les informations de référence des visiteurs. Cela inclut d'où proviennent les utilisateurs avant d'arriver sur le site (par exemple, un moteur de recherche, une publicité, ou un autre site web). Il aide à comprendre comment les visiteurs sont dirigés vers le site, ce qui est essentiel pour l'analyse de marketing et l'optimisation des campagnes publicitaires.   Matomo (_pk_ses, _pk_cvar, _pk_hsr) 30 min Ce cookie stocke des informations temporaires sur la session de l'utilisateur. Il ne conserve pas de données permanentes et expire généralement après 30 minutes d'inactivité. Il contient des informations spécifiques à la session, comme des segments d'utilisateurs ou des comportements particuliers. Ces informations sont temporaires et liées à la session en cours. Ce cookie enregistre des données sur la façon dont l'utilisateur navigue et interagit avec le site, telles que les clics, le défilement et les mouvements sur la page. Ces données sont également liées à la session en cours et ne sont pas stockées de manière permanente. Suivi de la session de l'utilisateur. Il s'agit de comprendre et d'enregistrer les activités de l'utilisateur pendant une visite spécifique sur le site. Stockage de variables personnalisées pour la session. Ce cookie est utilisé pour segmenter les données de visite en fonction de critères spécifiques définis par le site. Utilisé pour les enregistrements de session et les cartes de chaleur (Heatmap and Session Recording). Il aide à analyser comment les utilisateurs interagissent avec le site, en enregistrant leurs actions et en créant des visualisations de leur activité. _ga (Google Analytics) 2 ans Identifiant Unique : Généralement, le cookie contient un identifiant unique qui est utilisé pour générer des statistiques sur la façon dont le visiteur utilise le site web. Données de Session : Il peut également inclure des informations sur la session de l'utilisateur, telles que la durée de la visite et le nombre de pages consultées.   Suivi des Utilisateurs : Le cookie _ga est utilisé pour distinguer les utilisateurs uniques en attribuant un numéro généré aléatoirement comme identifiant client. Cela permet à Google Analytics de calculer des données de visiteur, de session et de campagne pour les rapports d'analyse du site. Analyse du Comportement de l'Utilisateur : Il aide les propriétaires de sites web à comprendre comment les visiteurs interagissent avec leurs sites, en fournissant des données telles que la durée des visites, les pages consultées, et le chemin suivi sur le site. _gid (Google Analytics 24 heures Identifiant Unique de Session : Le cookie contient un identifiant unique qui est utilisé pour générer des statistiques sur la façon dont le visiteur utilise le site web pendant une session spécifique. Données de Session : Similaire au cookie _ga, il stocke des informations sur les interactions de l'utilisateur avec le site lors d'une visite particulière.   Suivi des Utilisateurs et des Sessions : Tout comme le cookie _ga, le cookie _gid est utilisé pour distinguer les utilisateurs, mais il est principalement axé sur le suivi des sessions. Il aide Google Analytics à comprendre les interactions des utilisateurs au sein d'une session de site web spécifique. Analyse des Performances : Il contribue à l'analyse des performances du site en fournissant des données sur le comportement des utilisateurs, telles que les pages visitées, la durée des visites, et les actions réalisées sur le site pendant une session donnée. Quels cookies sont installés sur votre ordinateur et comment les supprimer ? Pour savoir quels cookies sont installés sur votre appareil ou pour les supprimer, vous trouverez des informations et marches à suivre ci-dessous : Firefox Chrome Safari Internet Explorer https://support.mozilla.org/fr/kb/effacer-cookies-donnees-site-firefox?redirectslug=effacer-les-cookies-pour-supprimer-les-information&redirectlocale=fr https://support.google.com/chrome/answer/95647?hl=fr https://support.apple.com/fr-be/guide/safari/manage-cookies-and-website-data-sfri11471/mac https://support.microsoft.com/fr-be/help/17442/windows-internet-explorer-delete-manage-cookies Firefox (mobile) Chrome (mobile) Safari (mobile) Internet Explorer (mobile) https://support.mozilla.org/fr/kb/effacer-cookies-donnees-site-firefox?redirectslug=effacer-les-cookies-pour-supprimer-les-information&redirectlocale=fr https://support.google.com/chrome/answer/95647?hl=fr https://support.apple.com/fr-be/HT201265 https://support.microsoft.com/fr-be/help/4027947/windows-delete-cookies Vous pouvez également utiliser les paramètres de votre navigateur (Google Chrome, Firefox, Safari, Internet Explorer, Microsoft Edge, etc.). Consultez la fonction d'aide ou le site Web d'assistance de votre navigateur pour trouver des informations plus détaillées concernant l'activation, la désactivation et la suppression des cookies. Si vous utilisez un autre navigateur, vous trouverez des informations et procédures sur le site Internet www.allaboutcookies.org/manage-cookies . Ce site est uniquement disponible en anglais. Liens externes Le site Internet de l’Institution fait référence à d’autres sites en présentant des liens externes pour documenter certaines informations.  L'utilisation de ces liens relève de la responsabilité de l'utilisateur, et les sites en question ont leur propre politique vie privée et leur propre politique en matière de cookie. Nous conseillons aux utilisateurs de consulter ces documents. 
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Politique de la vie privée
Consultez notre politique de la vie privée à destination des patients de l’H.U.B et de ses institutions partenaires. Consulter Consultez notre politique relative à la protection de la vie privée des étudiants réalisant un stage ou un travail de recherche File hub_vie_privee_des_etudiants_en_stagerecherche.pdf
Services
Polyclinique du Lothier
Notre rôle La Polyclinique du Lothier est un site extra-muros de l'Hôpital Erasme situé au centre ville de Bruxelles. Elle propose en coordination avec les services correspondants de l'Hôpital Erasme de nombreuses spécialités médicales et paramédicales. Ses équipements techniques performants sont répartis dans un cadre très agréable et extrêmement facile d'accès. Ainsi, les patients qui ne résident pas tout près du site d'Anderlecht peuvent avoir accès à ces services médicaux de haut niveau. Image Image Image Image La Polyclinique du Lothier se trouve Boulevard Baudouin 27 à 1000 Bruxelles. Nos spécialités Pour les patients, les avantages consistent en un accès aisé à une médecine universitaire tout en bénéficiant d'un environnement familier et de la convivialité de l'accueil qu'offrent des structures plus petites. Par ailleurs, les liens étroits avec l'Hôpital Erasme permettent d'assurer un suivi rapide lorsque des examens très spécialisés sont indiqués et pour le traitement lorsqu'une hospitalisation s'avère nécessaire. Le dossier médical informatisé est commun avec celui de l'Hôpital Erasme. Ainsi, la polyclinique est amenée à réaliser de plus en plus en plus de mise au point et d'examens préopératoires ainsi que des soins et suivis postopératoires. D'autre part, les transferts vers la polyclinique sont favorisés pour permettre aux patients de réintégrer plus précocement leur environnement de vie et proposer des délais de rendez-vous nettement plus courts.  Horaires et contacts consultations Découvrez le site Focus L'implantation de la polyclinique dans un quartier à forte densité de bureaux permet également de réaliser des bilans de santé chez les employés des entreprises. La polyclinique s'adresse au grand public. Les prestations sont tarifées selon les accords avec l'INAMI. La pratique privée complémentaire est une exception. Services de soins La Polyclinique du Lothier propose bon nombre de services médicaux : Cardiologie, Chirurgie digestive, Clinique de la Douleur, Dentisterie - Dentisterie pédiatrique, Dermatologie, Endocrinologie, Gastro-entérologie - Hépatologie - Oncologie, Gynécologie, obstétrique et échographie, Mammographie - Mammotest, Médecine générale, Médecine interne - Immunodéficience, Neurochirurgie, Neurologie, Neuropédiatrie, Ophtalmologie, ORL, Orthodontie, Orthopédie, Pathologie vasculaire, Pneumologie, Psychiatrie, Radiologie - Échographie - Ostéodensitométrie - Doppler, Stomatologie - Implantologie, Traumatologie, Urologie. Mais aussi des services paramédicaux : Diététique, Kinésithérapie, Ortho-technique, Podologue, Psychologie, Sages-femmes.
Polyclinique Du Lothier - Erasme
Problématique de santé
Porphyrie
Qu'est-ce que la porphyrie ? Les porphyries sont des maladies rares causées par un défaut de production de l’hème, une molécule essentielle pour le transport de l’oxygène (via l’hémoglobine) et l’élimination des médicaments (via les cytochromes). Ces maladies donnent des douleurs abdominales, des troubles neurologiques et/ou des problèmes cutanés, selon le type de porphyrie. Certaines crises peuvent être déclenchées par certains médicaments, le jeune, l’alcool ou une infection. Il s’agit de maladies le plus souvent héréditaires se manifestant à l’âge adulte. Certaines formes cutanées s’expriment dès l’enfance et d’autres peuvent être secondaires à d’autres problèmes de santé. Le diagnostic repose sur des tests urinaires, sanguins et génétiques. Prise en charge de la porphyrie La prise en charge des porphyries dépend du type de porphyrie.Celle des porphyries aiguës nécessite une approche multidisciplinaire reposant sur le traitement des crises et la prévention. L’administration d’hémine par un cathéter veineux central est utilisée en situation aiguë. La gestion de la douleur nécessite parfois l’administration d’analgésiques puissants. Les troubles neurologiques peuvent nécessiter des soins spécifiques. La prévention consiste principalement en l’éviction des facteurs déclenchants comme certains médicaments (notamment la pilule contraceptive) et de l’alcool. Certaines formes sévères peuvent nécessiter une transplantation hépatique. Récemment, un nouveau traitement, le Givosiran, a permis, dans certaines conditions particulières, d’améliorer la qualité de vie des patients souffrant de crises récurrentes de porphyrie aiguë. Sa prescription nécessite l’évaluation initiale dans l'un des 2 centres de référence en Belgique, dont l'un est situé à l'Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) et l'autre, à UZ Leuven.Les formes cutanées, selon les cas, peuvent être prise en charge par des saignées, des médicaments et/ou une protection contre le soleil.Au long cours, les porphyries peuvent s’accompagner de complications comme l’hypertension artérielle, la maladie rénale chronique ou encore des problèmes hépatiques.Un suivi régulier chez un spécialiste est donc essentiel pour prévenir les crises et rechercher les complications liées à la maladie.  Nos spécialistes Besoin d'un avis médical ?Dr. Tom AbrassartHématologueSpécialiste de la Porphyrie Prendre rendez-vous Focus - Recherche Le service d’hématologie de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) et le service de chimie médicale du LHUB-ULB forment ensemble le Centre Belge des Porphyries qui est l’un des 16 centres cliniques experts des porphyries (PECC). En Belgique, il est l’un des deux centres autorisés à initier le traitement par Givosiran.Le service de chimie médicale est l’un des centres spécialisés du réseau international dédié à la porphyrie IPNET. Il bénéficie également d’une reconnaissance comme Centre National de Référence pour les maladies rares pour certaines analyses liées aux porphyries. Découvrez notre service d'Hématologie Les autres médecins associés Prof. Frédéric Cotton - Chef du service de Chimie Médicale - Laboratoire Hospitalier Universitaire de Bruxelles (LHUB-ULB).Prof. Fleur Wolff - Directrice de clinique d'Hormonologie -  Laboratoire Hospitalier Universitaire de Bruxelles (LHUB-ULB).Ph.Biol. David Fage - Responsable Médical - Biochimie Spéciale -  Laboratoire Hospitalier Universitaire de Bruxelles (LHUB-ULB).
Porphyrie
Article
Un portail belge révolutionne le paysage des essais cliniques
ClinicalTRials.gov met en relation les patients et les hôpitaux autour de la recherche clinique  L'Hôpital Universitaire de Bruxelles, composé de l’Hôpital Erasme, l’Institut Jules Bordet et l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF), collabore avec Esperity pour le lancement d’un portail belge regroupant les études cliniques menées dans les trois hôpitaux. Ce lancement aura symboliquement lieu le 20 mai, à l’occasion de la journée internationale de la recherche clinique. L’objectif de cette plateforme est de mieux informer les patients quant aux études cliniques ouvertes dans nos hôpitaux. Plus qu’une plateforme d’informations, un portail de recherche Les médicaments innovants sont essentiels pour améliorer la qualité de vie des patients, accroître l'efficacité des traitements actuels et trouver des remèdes aux maladies. Cependant, les informations sur les essais cliniques ne sont souvent disponibles qu'en anglais et ne sont pas faciles à comprendre. En réponse à cette problématique, le nouveau portail créé par Esperity offre un moyen efficace de fournir aux patients des informations toujours à jour sur les essais cliniques. Après deux ans de développement par Esperity, il est désormais accessible sur les sites web des 3 hôpitaux (Hôpital Erasme, Institut Jules Bordet et HUDERF) ainsi que sur le site web de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles. On y retrouve les études cliniques menées dans les trois institutions. Le lancement de la plateforme marque le début d'une trajectoire visant à aider les patients à trouver le bon essai et les hôpitaux à trouver les bons patients. Une initiative qui permettra également d’accélérer le recrutement des patients et contribuer à la mise sur le marché de médicaments sûrs et efficaces. La recherche clinique, la clé pour faire progresser les connaissances médicales La recherche clinique n'est possible qu'avec l'engagement des patients. Leur participation aux études cliniques permet en effet de répondre à d'importantes questions de recherche qui serviront ensuite aussi à d'autres patients. En participant à un essai clinique, les patients dont les besoins médicaux ne sont pas satisfaits peuvent avoir accès à des traitements innovants et à des soins avancés dispensés par des professionnels de santé spécialisés. En contribuant à la recherche, ils aident à faire progresser les connaissances médicales, ce qui permet d'améliorer les traitements pour d'autres personnes. En outre, les patients peuvent bénéficier d'un suivi et d'un soutien personnalisés, ce qui leur garantit les meilleurs soins possibles. Une journée dédiée à la promotion de la recherche clinique Au sein des trois hôpitaux qui composent l’Hôpital Universitaire de Bruxelles, des actions seront menées le lundi 22 mai afin de promouvoir la recherche clinique. Pour en savoir plus sur la plateforme Clinicaltrial.be, ou de manière générale, pour avoir des informations sur la façon dont s’organise la recherche clinique, venez à la rencontre de nos experts sur les stands d’information situés dans trois halls d’accueil, le lundi 22 mai  de 9h à 17h à l’Institut Jules Bordet et à l’Hôpital Erasme  de 10h à 12h et de 14h à 16h à l’HUDERF  Plus d’informations Découvrez ici le communiqué de presse d’Esperity  Pour plus d'informations sur le portail d’études cliniques, visitez clinicaltrial.be     
Article
Pour la journée mondiale sans tabac, focus sur les Centre d’Aide aux Fumeurs de l’H.U.B
Les méfaits du tabac sur la santé sont bien connus. De nombreuses pathologies sont favorisées par le tabagisme actif ou passif. Il n’est pas facile de se débarrasser de cette addiction. Les professionnels de nos Centres d’Aide aux Fumeurs (CAF) sont là pour vous y aider.  Médecins ou psychologues, les tabacologues des Centres d’Aide aux Fumeurs (CAF) de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles, regroupant l’Hôpital Erasme, l’Institut Jules Bordet et l’HUDERF, vous proposent des consultations individuelles ou en groupe, en français, néerlandais ou en anglais afin de vous accompagner dans votre arrêt et d’augmenter vos chances de vous libérer.  Ces consultations, qui combinent une approche psychologique et médicale, sont partiellement prises en charge par la mutuelle.  Nos collègues de l’Institut Jules Bordet proposent également des consultations itinérantes et se déplacent jusque dans votre région à Bruxelles et en Wallonie.  Vous souhaitez arrêter de fumer ? Contactez un des Centres d’Aides aux Fumeurs de l’H.U.B :  Hôpital Erasme : 02 555 37 73  Institut Jules Bordet : 02 541 30 55  HUDERF : 02 477 30 35     
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Pourquoi participer à une recherche clinique?
L'espérance de vie, l'amélioration de la santé et du bien-être global ne cessent d'augmenter. L'amélioration des procédures diagnostiques et thérapeutiques jouent un rôle essentiel dans ces avancées. La recherche clinique est le moteur de ces améliorations sensibles. Introduction La recherche clinique, menée par des professionnels des soins de santé, est une activité visant d'une part à améliorer la connaissance de la structure, de la biologie et du fonctionnement du cops humain et la compréhension du développement des maladies (physiopathologie), et d'autre part à développer des techniques de diagnostic (plus fiables, plus précoces) et des techniques de soins (plus efficaces, moins invasives). Son but est donc de faire progresser les connaissances sur l'être humain à travers l'élaboration et la réalisation de projets de recherche. Tout projet de recherche dans le domaine des soins de santé doit être soumis à l'évaluation d'un (ou plusieurs) Comité(s) d'Ethique et ne peut commencer sans son approbation. La plupart des projets de recherche impliquent l'inclusion de participants (sujets en bonne santé ou sujets souffrant d'un problème médical ciblé) et donc une relation entre participants et investigateurs. Le participant est informé des objectifs de la recherche, des éventuels bénéfices ou risques mais aussi de ses droits en tant que participant. S'il accepte de participer à la recherche, il signe un formulaire de consentement. Bon à savoir Tour projet de recherche clinique dans le domaine des soins de santé, impliquant directement le participant,  nécessite un consentement éclairé, validé par la signature des personnes concernées. Cette démarche active des personnes impliquées dans une recherche clinique est essentielle. Elle contredit les allusions à une expérimentation "utilisant comme objets" des patients maintenus dans l'ignorance.   Quelques projets de recherche (études sur dossiers médicaux, études sur matériel corporel résiduel) n'impliquent pas la participation directe des personnes mais l'utilisation de données issues de leur dossier médical et/ou de matériel corporel. Ces projets n'impliquent pas nécessairement le consentement explicite des personnes concernées. Leur consentement est présumé acquis si elles ne se sont pas opposées à l'utilisation de données issues de leur dossier médical et/ou de leur matériel corporel auprès de la direction de l'institution. Quels sont les différents types de recherche clinique? On peut classer la dynamique de la recherche clinique selon différents points de vue: Etude sur la personne / étude sur du matériel corporel résiduel (sang, biopsie, etc.). Etude sur sujets sains / études sur patients. Etude rétrospective / étude prospective. Etude interventionnelle / étude observationnelle. Etude sur un médicament (essai clinique) / étude sur toute autre forme de thérapie (innovation chirurgicale, matériel médical, traitement de kinésithérapie, traitement psychologique, etc.). Etudes sur la personne humaine: Tout projet de recherche qui implique directement la personne humaine requiert une interaction entre un investigateur et des participants à cette recherche clinique. Il existe un cadre légal strict régissant toute expérimentation sur la personne humaine. Une partie de ces études requiert des sujets en bonne santé (pas de maladie connue) mais la plupart s'adressent à des patients souffrant d'une maladie et répondant à un ensemble de critères d'inclusion. Etudes sur du matériel corporel humain (MCH): Il s'agit de projets de recherche qui s'effectuent soit sur du matériel corporel récolté intentionnellement pour les besoins de la recherche soit  sur du matériel corporel  récolté dans un cadre diagnostique (prise de sang, biopsie, etc.) ou thérapeutique (chirurgie aboutissant à l'ablation d'une certaine quantité de tissus d'organes précis), dont le surplus après que toutes les analyses à visée diagnostique aient été réalisées, a été stocké dans une biobanque de MCH (voir Définition 4) de l'hôpital pour des recherches futures.  L'essentiel des collections de MCH d'une biobanque est constitué de ces surplus qu'on appelle  matériel corporel humain résiduel (MCHR). Depuis décembre 2008, il existe un cadre légal strict sur l'utilisation de MCH à des fins de recherche.. Etudes rétrospectives: Il s'agit d'études dans lesquelles l'investigateur examine des données déjà disponibles, en analysant des dossiers ou des banques de données (éventuellement électroniques) déjà constituées. Une étude rétrospective peut aussi porter sur du MCHR (voir Définition 5). Ces études rétrospectives étant réalisées parfois de longues années après le passage du patient dans l'hôpital, les personnes sur lesquelles portent ces analyses ne sont pas contactées dans le cadre de ces études.  Leur consentement est réputé "présumé" dans la mesure où elles ne sont pas explicitement opposées à l'utilisation rétrospective de leur dossier médical et ou de leur MCHR. Tout patient de l'hôpital peut en effet s'opposer à l'utilisation de son dossier médical ou de son MCHR à des fins de recherche en remplissant un formulaire d'opposition et en le remettant à l'accueil des admissions (voir Définition 6). Etudes prospectives: Ces études sont basées sur la récolte, dans la période comprise entre l'inclusion du participant dans l'étude et la fin de l'étude, d'une série de données médicales qui sont consignées dans un dossier individuel spécifique à l'étude du participant et/ou dans le dossier médical du patient. Ces données portent sur des informations produites lors de différents passages à l'hôpital ou résultent d'examens réalisés spécifiquement pour les besoins de l'étude. Il y a donc nécessairement un ou plusieurs contacts entre le participant et l'investigateur dans le cadre de ces études. Etudes interventionnelles: Ces études prévoient dans le protocole un contact intentionnel avec le participant (patient ou volontaire sain).  Pour répondre à la question posée, elles comprennent soit une ou plusieurs modifications du fonctionnement naturel de l'organisme, soit une intervention thérapeutique médicamenteuse ou non médicamenteuse, soit encore un ou plusieurs examens cliniques qui n'entrent pas dans le cadre d'une pratique clinique traditionnelle. Ces études demandent donc de la part du participant une implication active et l'acceptation d'actes médicaux qui, soit ne sont pas strictement requis par leur état de santé, soit apportent un bénéfice qui n'est pas formellement établi. Ces études se basent généralement sur une méthodologie de comparaison entre groupes de patients traités différemment (traitement expérimental / traitement standard / placebo).  Le plus souvent, chaque patient se voit attribué un des traitements au hasard (étude randomisée), ce qui signifie que, ni lui ni le médecin investigateur, ne participe à ce choix.  Le patient n'est généralement pas au courant du groupe auquel il est affecté (étude en aveugle) et l'investigateur est lui-même souvent tenu ignorant de cette affectation pour éviter tout biais dans l'interprétation des résultats (étude en double aveugle). Les études interventionnelles sont celles qui ont le plus d'impact sur les progrès médicaux.  Ce sont celles au cours desquels le patient court un risque calculé d'avoir, par exemple, un traitement moins efficace que prévu, ou de subir des effets secondaires inconnus.  Ces études offrent aussi la chance de bénéficier d'un traitement plus efficace, pour autant que le traitement expérimental réponde à ses promesses. Etudes observationnelles ou non interventionnelles: Ces études impliquent que la recherche s'effectue sur dossiers, que l'acte médical (examen diagnostique, traitement  chirurgical ou médicamenteux, etc.) soit prescrit de manière habituelle conformément aux conditions d'une bonne pratique médicale et que la décision de prescrire le traitement soit clairement dissociée de celle d'inclure le patient dans l'étude.  Les contacts du patient avec l'investigateur ne sont pas imposés par un protocole mais par les habitudes de suivi en consultation.  La participation active du patient n'est sollicitée pour aucune procédure spécifique, hormis des "Questionnaires" ou "Enquêtes" s'intéressant à la qualité de vie. Essais cliniques: L'essai clinique est une étude prospective, interventionnelle ou observationnelle qui vise à une meilleure connaissance d'un médicament. Aucun essai clinique ne peut être organisé sans que des études in vitro et sur l'animal (études précliniques) n'aient démontré la valeur potentielle du médicament pour le traitement d'une maladie. Les essais cliniques s'attachent principalement à démontrer la sécurité de l'administration d'un médicament et l'efficacité de celui-ci. Ils permettent également d'étudier l'absorption du médicament, sa distribution, son élimination de l'organisme.  Ces essais sont également nécessaires pour optimiser la dose thérapeutique du médicament, relever des effets indésirables, pointer les interactions possibles entre différents médicaments ou entre le médicament et l'alimentation. Hôpital, site privilégié de la recherche clinique En tant qu'hôpital académique, les Cliniques universitaires de Bruxelles, Hôpital Erasme, ont trois missions à savoir "soins, enseignement et recherche". Beaucoup de projets de recherche cliniques nécessitent un cadre et des infrastructures spécifiques (personnel spécialisé dans l'encadrement de recherches cliniques, laboratoires de pointe, services techniques équipés d'un matériel moderne et performant, etc.) qui garantissent la qualité de la recherche.  Un hôpital académique répond à ces impératifs. D'autres projets de recherche ciblent plus la pratique courante et s'organisent dans le cadre de consultations en cabinets privés ou non. Qui supervise la recherche clinique? Les projets de recherche clinique font l'objet d'une surveillance continue par les Comités d'Ethique et par l'Agence Fédérale des Médicaments et Produits de Santé (AFMPS, Ministère de la santé) quand il s'agit d'essais cliniques. Chaque hôpital ou groupes d'hôpitaux doit avoir un Comité d'Ethique qui joue un rôle essentiel dans le cadre de la recherche clinique. La mission essentielle du Comité d'Ethique est de protéger les droits et le bien-être des personnes participant à une recherche dans le domaine des soins de santé. L'évaluation des dossiers de recherches cliniques par le Comité d'Ethique tient compte d'une série de règles éthiques définies dans différents consensus internationaux (le plus souvent cité est la "Déclaration d'Helsinki" de l'Association Médicale Mondiale) et dans la législation belge. Le Comité d'Ethique évalue notamment la valeur scientifique du projet de recherche, l'équilibre entre les bénéfices escomptés et les risques encourus par le participant et la qualité de l'information fournie au participant en vue de son consentement.  Le Comité d'Ethique approuve avec ou sans conditions ou refuse un projet de recherche. Les missions du Comité d'Ethique imposent qu'il puisse prendre en toute indépendance les décisions qu'il estime devoir prendre que ce soit vis-à-vis de de l'institution dans laquelle il fonctionne, des promoteurs académiques ou industriels qui lui soumettent des projets de recherche et des investigateurs responsables des projets de recherche soumis et examinés. Approbation obligatoire Retenons qu'aucune recherche dans le domaine des soins de santé ne peut être initiée sans l'approbation d'un Comité d'Ethique dont la mission essentielle est la protection des participants.  Droits du participant dans la cadre de la recherche clinique Information compréhensible: Avant de participer à une recherche clinique prospective (interventionnelle ou observationnelle), le participant a droit à une information compréhensible, fournie par l'investigateur ou un membre de son équipe. Cette information sera orale et, sauf exception, accompagnée d'un document écrit reprenant tous les éléments nécessaires à une prise de décision. Le participant est informé du protocole (organisation, durée, nombre de visites, types d'examens, etc.), des avantages, des inconvénients et des risques, des traitements alternatifs s'il s'agit d'une étude sur un nouveau traitement. L'investigateur se doit d'être disponible pour répondre aux interrogations du participant, il offre la possibilité au participant de demander conseil auprès de personnes extérieures en disposant d'un document d'information écrit, avant de recueillir son consentement, il accorde au participant un temps de réflexion adapté aux circonstances cliniques. Participation volontaire: Toute participation à un projet de recherche qui implique directement la personne doit être volontaire et nécessite la signature d'un consentement. Même après l'avoir signé, le participant peut mettre un terme à sa participation en informant l'investigateur sans que cela n'altère ses relations avec ce dernier et son équipe. Absence de coût: La participation à une recherche clinique ne peut entraîner de coûts supplémentaires pour le participant. En d'autres termes, le traitement expérimental proposé, les examens et procédures spécifiques au projet de recherche ne peuvent entraîner de frais pour le participant. Le patient qui participe à une recherche a donc une opportunité d'accéder sans frais à des soins dont les coûts sont parfois élevés. Attention, les soins (consultations, hospitalisations, examens, traitements) qu'impose la prise en charge traditionnelle de son affection sont soumis aux règles habituelles de facturation, y compris pour ce qui concerne les contributions respectives de la sécurité sociale et du patient. Assurance: Tout traitement expérimental comporte une part de risques.  Même si les risques sont le plus souvent réduits par les multiples études préliminaires, une bonne évaluation et des mesures d'accompagnement, un dommage lié à la participation à une recherche clinique n'est jamais exclu.  Toute recherche sur la personne humaine doit être couverte par une assurance sans faute, étant entendu que l'intervention de l'assurance ne concerne que le dommage lié aux expériences réalisées.  Ne sont pas pris en charge par cette assurance, l'évolution naturelle de la maladie et les effets indésirables connus d'un traitement. Confidentialité: La participation à une recherche clinique signifie que le participant accepte que l'investigateur recueille des données le concernant. Les données de santé sont considérées par le législateur comme des données sensibles qui doivent bénéficier de mesures strictes pour garantir leur confidentialité (à titre d'exemple, l'investigateur attribuera au participant un code d'identification dans l'étude ou pseudonyme qui remplacera ses nom et prénom!).  Les participants doivent donc être informés des droits qui leur sont garantis par la loi relative à la protection de la vie privée (2018) et doivent consentir expressément au traitement de leurs données médicales dans le cadre d'une recherche clinique. Pourquoi participer à une recherche clinique? Chaque personne, en bonne santé ou non, qui décide de participer à une recherche clinique collabore au développement des connaissances dans le domaine de la santé. Si vous êtes patients, la recherche clinique peut vous offrir un accès plus précoce à de nouvelles techniques de soins, médicamenteuses ou non, bien avant qu'elles ne soient largement accessibles. Pour les patients atteints de maladies graves et pour qui tous les traitements reconnus ont été épuisés, la participation à une recherche clinique constitue une manière de poursuivre les tentatives d'atteindre la guérison ou de ralentir le cours de la maladie.  L'espoir placé dans cette participation doit prendre en compte les règles de cette recherche, en particulier celles des études interventionnelles rappelées plus haut. En collaborant à la recherche clinique, les patients contribuent à une meilleure connaissance médicale qui pourrait, dans le futur, améliorer les traitements de patients atteints de troubles similaires. Chaque patient est invité à décider de sa participation en jugeant des risques qu'il encourt et des bénéfices potentiels, pour lui-même et pour autrui. Traitement expérimental Tout patient participant à une recherche clinique se rappellera que tout ou une partie de son traitement est expérimental et que personne ne lui garantit l'efficacité parfaite de ce traitement.  La recherche de l'efficacité optimale des soins est précisément l'objet de la recherche clinique. Vous avez des questions sur vos droits en tant que participant à une recherche clinique, vous pouvez adresser ces questions au Comité d'Ethique en utilisant l'adresse e-mail comite [dot] ethique [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (comite[dot]ethique[dot]erasme[at]hubruxelles[dot]be). Définitions: 1- Un protocole de recherche clinique décrit les objectifs, la méthodologie, les aspects statistiques et l'organisation pratique de la recherche envisagée. Dans une étude prospective, le protocole détermine à l'avance la population étudiée (critères d'inclusion et d'exclusion), les paramètres qui seront recueillis et les critères de sortie de l'étude. Dans une étude rétrospective, le protocole détermine les dossiers et /ou le MCHR ciblé par la recherche et précise l'ensemble des données qui seront extraites des dossiers médicaux concernés. 2- L'investigateur est un médecin ou tout autre professionnel de la santé responsable de la réalisation locale d'une étude ou d'un essai clinique conformément à un protocole. 3- Le matériel corporel humain résiduel (MCHR) est celui qui reste après utilisation du prélèvement pour les différents tests diagnostiques demandés par le médecin en charge du patient. Ce matériel, s'il n'est pas conservé dans une biobanque pour des recherches futures, est détruit. 4- Une biobanque est une structure qui, obtient, le cas échéant traite, stocke et met à disposition du matériel corporel humain (MCH), les données relatives au MCH et au donneur, s'il y a lieu, exclusivement à des fins de recherche scientifique. Ces recherches scientifiques se feront dans le respect des lois belges du 30 juillet 2018 sur la protection de la vie privée, du 22 août 2002 sur les droits des patients et du 19 décembre 2008 relative à l’ obtention et à l’utilisation du MCH destiné à des applications médicales humaines ou des fins de recherche scientifique. 5- Tous les projets de recherche sur MCH(R) détenu par une biobanque, en  ce compris des recherches sur le matériel génétique, visent à améliorer les connaissances médicales et biologiques. Outre les analyses réalisées sur le MCH(R), ces recherches nécessiteront le plus souvent le recours au dossier médical de la personne dont est issu le MCH(R).  Le gestionnaire de la biobanque ne peut fournir le MCHR nécessaire à la recherche que si l'investigateur a obtenu préalablement l’accord du Comité d’Ethique Erasme-ULB et après avoir vérifié que le patient concerné n'a pas exprimé d'opposition à l'utilisation de son MCHR et de son dossier médical à des fins de recherche. L’utilisation de MCH à des fins scientifiques ne confère aucun droit au patient sur d’hypothétiques bénéfices commerciaux, tels qu’un brevet, qui pourraient être obtenus à l’issue d'une de ces recherches. 6- La possibilité d'utilisation rétrospective du dossier médical et/ou du MCHR à des fins de recherche doit faire l'objet d'une information claire de la part des institutions hospitalières.  Une procédure claire permettant au patient de s'opposer à cette utilisation soit immédiatement, soit quand il le souhaite doit être mise en place.  De même des procédures claires devront permettre aux investigateurs de vérifier s'ils peuvent ou non se servir du dossier médical et/ou du matériel corporel résiduel d'un patient. Le formulaire d'opposition du patient ou de son représentant légal à la conservation et l’utilisation de MCH résiduel et/ou à l'utilisation de données du dossier médical du patient sera remis au service des admissions. Il sera annexé au dossier médical.  Le patient peut s’opposer à tout moment et revenir sur une décision antérieure sans devoir se justifier ni subir le moindre désagrément dans sa prise en charge thérapeutique par les services de l'institution hospitalière qu'il fréquente.