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Les biobanques dans la presse
Articles et interviews. Interview de Myriam Remmelink : « Ethique et Biobanque – Mettre en banque le vivant » Interview Isabelle Salmon – Emission O Positif 09/05/2014 (La Première radio) Article Echo Isabelle Salmon 11/02/2014
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Les biobanques sur le campus Erasme
Une dizaine de biobanques sont hébergées sur le campus Erasme. Elles sont regroupées au sein du CBEU (Conseil Hospitalo Facultaire des Biobanques). Elles font également partie de réseaux régionaux (BWB), nationaux (Plan Cancer (Action 27) - BBMRI.be)  et européens (BBMRI), contribuant par là même à des projets scientifiques au niveau international. File organigramme_cbeu.pdf
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Les Bonnes Pratiques Cliniques - Chapitre 4
Conférence Internationale sur l'Harmonisation (CIH) Exigences techniques relatives à l'homologation des produits pharmaceutiques à usage humain Directive tripartite harmonisée de la CIH 4. Investigateur 4.1 Qualifications de l'investigateur et ententes 4.1.1  L'investigateur doit posséder les connaissances, la formation et l'expérience nécessaires pour réaliser l'essai de façon appropriée, satisfaire à toutes les qualifications spécifiées dans les exigences réglementaires applicables et faire état de ses qualifications dans un curriculum vitae à jour et dans tout autre document pertinent demandé par le promoteur, le CEE/CEI ou les organismes de réglementation. 4.1.2  L'investigateur doit connaître parfaitement la façon d'utiliser les produits de recherche telle qu'elle est décrite dans le protocole, la brochure de l'investigateur, la fiche d'information sur le produit et toute autre source d'information fournie par le promoteur. 4.1.3  L'investigateur doit connaître et respecter les BPC et les exigences réglementaires applicables. 4.1.4  L'investigateur/établissement doit autoriser le promoteur à exercer une surveillance et à effectuer une vérification et permettre aux organismes de réglementation appropriés d'effectuer des inspections. 4.1.5  L'investigateur doit conserver une liste des personnes dûment qualifiées à qui il a délégué des fonctions importantes liées à l'essai. 4.2 Ressources adéquates 4.2.1  L'investigateur doit être en mesure de démontrer (au moyen de données rétrospectives) qu'il est apte à recruter le nombre requis de sujets appropriés dans les limites de la période de recrutement établie. 4.2.2  L'investigateur doit avoir suffisamment de temps pour réaliser et compléter l'essai de façon appropriée dans les délais établis. 4.2.3  L'investigateur doit pouvoir compter sur un nombre suffisant d'employés qualifiés et sur des installations adéquates pour la durée prévue de l'essai de manière à réaliser cet essai de façon appropriée et sûre. 4.2.4  L'investigateur doit veiller à ce que toutes les personnes participant à l'essai soient adéquatement informées au sujet du protocole, des produits de recherche et de leurs tâches et fonctions liées à l'essai. 4.3 Soins médicaux dispensés aux sujets 4.3.1  Un médecin qualifié (ou un dentiste, le cas échéant), qui prend part à l'essai à titre d'investigateur principal ou secondaire, doit être chargé de toutes les décisions d'ordre médical (ou dentaire) liées à l'essai. 4.3.2  Durant ou après la participation d'un sujet à un essai, l'investigateur/établissement doit veiller à ce que des soins médicaux appropriés lui soient fournis pour tout incident thérapeutique lié à l'essai (y compris des résultats d'analyses significatifs sur le plan clinique). L'investigateur/établissement doit tenir le sujet informé des maladies intercurrentes nécessitant des soins médicaux. 4.3.3  Il est recommandé que l'investigateur informe le médecin de premier recours du sujet du fait que celui-ci participe à l'essai si le sujet a un médecin de premier recours et s'il accepte que ce dernier soit informé. 4.3.4  Même si un sujet n'est pas tenu de fournir les raisons qui l'incitent à se retirer prématurément d'un essai, l'investigateur doit s'efforcer, de façon raisonnable, de connaître ces raisons, tout en respectant pleinement les droits du sujet. 4.4 Communication avec le CEE/CEI 4.4.1  Avant d'entreprendre un essai, l'investigateur/établissement doit obtenir une approbation/opinion favorable écrite et datée du CEE/CEI concernant le protocole de l'essai, le formulaire de consentement éclairé, les mises à jour apportées au formulaire de consentement, les méthodes de recrutement des sujets (annonces, p. ex.) et tout autre document d'information à fournir aux sujets. 4.4.2  Dans la demande écrite qu'il présente au CEE/CEI, l'investigateur/établissement doit inclure un exemplaire à jour de la brochure de l'investigateur. Si cette brochure est mise à jour pendant l'essai, l'investigateur/établissement doit fournir un exemplaire de la nouvelle version au CEE/CEI. 4.4.3  Durant l'essai, l'investigateur/établissement doit fournir au CEE/CEI tous les documents sujets à examen. 4.5 Respect du protocole 4.5.1  L'investigateur/établissement doit réaliser l'essai en respectant le protocole approuvé par le promoteur et, s'il y a lieu, par les organismes de réglementation, pour lequel le CEE/CEI a donné une approbation/opinion favorable. L'investigateur/établissement et le promoteur doivent signer le protocole, ou un autre contrat, pour confirmer l'entente. 4.5.2  L'investigateur ne doit apporter aucune variante ni aucune modification au protocole sans l'autorisation du promoteur et sans que le CEE/CEI ait donné une approbation/opinion favorable après avoir examiné la modification proposée, sauf lorsque le changement proposé est nécessaire pour éliminer un danger immédiat pour les sujets participant à l'essai ou qu'il concerne uniquement un aspect logistique ou administratif de l'essai (changement de surveillant, de numéro de téléphone, etc.) 4.5.3  L'investigateur ou une personne désignée par ce dernier doit mettre par écrit et expliquer toute variante apportée au protocole approuvé. 4.5.4  L'investigateur peut apporter une variante ou une modification au protocole pour éliminer un danger immédiat pour les sujets participant à l'essai sans obtenir l'approbation/opinion favorable du CEE/CEI. La variante ou la modification apportée, les raisons s'y rattachant et, s'il y a lieu, les modifications proposées au protocole doivent être présentées le plus tôt possible: Au CEE/CEI pour qu'il en fasse l'examen et donne une approbation/opinion favorable. Au promoteur pour qu'il donne son acceptation. Aux organismes de réglementation, s'il y a lieu. 4.6 Produit de recherche 4.6.1  La responsabilité des produits de recherche sur les lieux de l'essai incombe à l'investigateur/établissement. 4.6.2  S'il y est autorisé ou obligé, l'investigateur/établissement peut/doit déléguer une partie ou la totalité des fonctions qui lui incombent relativement aux produits de recherche sur les lieux de l'essai, à un pharmacien compétent ou à une autre personne appropriée qui relève de l'investigateur/établissement. 4.6.3  L'investigateur/établissement ou un pharmacien ou une autre personne désignés par l'investigateur/établissement doit tenir des dossiers sur les produits livrés sur les lieux de l'essai, sur les stocks, sur l'utilisation qui est faite par chaque sujet et sur les produits retournés au promoteur (ou sur tout autre moyen utilisé pour éliminer les produits non utilisés). Ces dossiers doivent comprendre les dates, les quantités, les numéros de lot ou de série, les dates de péremption (s'il y a lieu) et les numéros de code uniques attribués aux produits de recherche et aux sujets participant à l'essai. L'investigateur doit tenir des dossiers faisant état du fait que les sujets ont reçu les doses spécifiées dans le protocole et indiquant les quantités de tous les produits de recherche reçus du promoteur. 4.6.4  Les produits de recherche doivent être conservés de la façon précisée par le promoteur (voir 5.13.2 et 5.14.3) et conformément aux exigences réglementaires applicables. 4.6.5  L'investigateur doit veiller à ce que les produits de recherche soient utilisés conformément au protocole approuvé. 4.6.6  L'investigateur ou une personne désignée par l'investigateur/établissement doit expliquer à chaque sujet la façon appropriée d'utiliser le produit de recherche et doit vérifier, à des intervalles appropriés, si tous les sujets suivent correctement les instructions. 4.7 Méthode de distribution au hasard et divulgation L'investigateur doit respecter la méthode de distribution au hasard prévue, s'il y a lieu, et doit veiller à ce que le code soit utilisé en conformité avec le protocole. S'il s'agit d'un essai à l'insu, l'investigateur doit rapidement mettre par écrit et expliquer au promoteur toute divulgation prématurée (accidentelle, attribuable à un incident thérapeutique) des produits de recherche utilisés. 4.8 Consentement éclairé des sujets participant à l'essai 4.8.1 Au moment d'obtenir le consentement éclairé et de fournir la documentation écrite requise, l'investigateur doit respecter les exigences réglementaires applicables, les BPC et les principes éthiques découlant de la Déclaration d'Helsinki. Avant le début de l'essai, l'investigateur doit obtenir l'approbation/opinion favorable écrite du CEE/CEI concernant le formulaire de consentement éclairé et tout autre document d'information à fournir aux sujets. 4.8.2 Le formulaire de consentement éclairé et tout autre document d'information à fournir aux sujets doivent être révisés lorsque de nouveaux renseignements importants susceptibles d'avoir une incidence sur le consentement du sujet sont disponibles. Le formulaire de consentement éclairé et toute information écrite doivent recevoir l'approbation/opinion favorable du CEE/CEI avant d'être utilisés. Le sujet ou son représentant légal doit être informé rapidement des nouveaux renseignements pouvant influer sur le désir du sujet de continuer à participer à l'essai. Ces renseignements doivent être fournis par écrit. 4.8.3 Ni l'investigateur ni le personnel responsable de l'essai ne doivent forcer ou influencer indûment un sujet pour qu'il participe ou continue de participer à un essai. 4.8.4 Aucune information verbale ou écrite concernant l'essai, incluant le formulaire de consentement éclairé, ne doit contenir de termes qui amènent le sujet ou son représentant légal à renoncer ou à sembler renoncer à ses droits légaux ou qui libèrent ou semblent libérer l'investigateur, l'établissement, le promoteur ou leurs agents de leur responsabilité en cas de négligence. 4.8.5 L'investigateur ou une personne désignée par ce dernier doit informer le sujet ou, si celui-ci est incapable de fournir un consentement éclairé, son représentant légal de tous les aspects pertinents de l'essai, y compris l'information écrite ayant reçu l'approbation/opinion favorable du CEE/CEI. 4.8.6  Les termes utilisés dans l'information verbale ou écrite concernant l'essai, incluant le formulaire de consentement éclairé, doivent être aussi peu techniques et aussi concrets que possible et doivent pouvoir être compris par le sujet ou son représentant légal ainsi que par le témoin impartial, s'il y a lieu. 4.8.7 Avant qu'un consentement éclairé puisse être obtenu, l'investigateur ou une personne désignée par ce dernier doit laisser au sujet ou à son représentant légal suffisamment de temps pour qu'il puisse s'informer des détails liés à l'essai et décider s'il doit ou non participer à l'essai. Toutes les questions concernant l'essai doivent recevoir une réponse satisfaisante pour le sujet ou son représentant légal. 4.8.8 Avant qu'un sujet puisse participer à l'essai, le formulaire de consentement éclairé doit être signé et daté personnellement par le sujet ou son représentant légal et par la personne qui a dirigé la discussion entourant le consentement éclairé. 4.8.9 Si un sujet ou son représentant légal sont incapables de lire, un témoin impartial doit être présent durant toute la discussion entourant le consentement éclairé. Après que le formulaire de consentement éclairé ainsi que tout autre document d'information ont été fournis, lus et expliqués au sujet ou à son représentant légal et après que le sujet ou son représentant légal a consenti verbalement à la participation du sujet à l'essai et qu'il a, s'il est capable de le faire, signé et daté personnellement le formulaire de consentement éclairé, le témoin doit lui aussi signer et dater personnellement le formulaire. En signant le formulaire de consentement, le témoin atteste que l'information figurant sur le formulaire de consentement et tout autre document d'information a été expliquée de façon appropriée au sujet ou à son représentant légal et semble avoir été comprise par le sujet ou son représentant légal et que le consentement éclairé a été fourni librement par le sujet ou son représentant légal. 4.8.10 Au cours de la discussion concernant le consentement éclairé, sur le formulaire de consentement éclairé et dans tout autre document d'information à fournir aux sujets, les explications suivantes doivent être données: Le fait qu'il s'agit d'une recherche. Le but de l'essai. Les traitements administrés dans le cadre de l'essai et les probabilités concernant la distribution au hasard pour chaque traitement. Les procédures d'essai à suivre, y compris toutes les interventions effractives. Les responsabilités du sujet. Les aspects de l'essai qui sont de nature expérimentale. Les inconvénients ou les risques raisonnablement prévisibles pour le sujet et, s'il y a lieu, pour l'embryon, le foetus ou le nourrisson. Les avantages raisonnablement escomptés (si aucun avantage médical n'est prévu pour le sujet, ce dernier doit en être informé). Les autres méthodes et régimes de traitement qui s'offrent au sujet ainsi que les avantages et les risques importants pouvant s'y rattacher. Les indemnités ou le traitement que pourra recevoir le sujet au cas où il aurait des séquelles à la suite de l'essai. La rétribution proportionnelle prévue, le cas échéant, accordée au sujet pour sa participation à l'essai. Les dépenses prévues, le cas échéant, inhérentes à la participation du sujet à l'essai. Le fait que la participation du sujet à l'essai est volontaire et que le sujet peut refuser de participer à l'essai ou se retirer, en tout temps, sans subir de préjudice ou perdre les avantages auxquels il a droit. Le fait que les surveillants, les vérificateurs, le CEE/CEI et les organismes de réglementation auront directement accès au dossier médical original du sujet afin de vérifier les procédures ou les données relatives à l'essai clinique, et ce, sans divulguer de renseignements personnels concernant le sujet, dans les limites permises par les lois et règlements applicables et que, en signant un formulaire de consentement éclairé, le sujet ou son représentant légal autorise cet accès. Le fait que les dossiers permettant d'identifier le sujet resteront confidentiels et, dans les limites permises par les lois et règlements applicables, ne seront pas rendus publics (si les résultats de l'essai sont publiés, l'identité du sujet demeurera confidentielle). Le fait que le sujet ou son représentant légal sera informé rapidement de tous renseignements additionnels pouvant influer sur le désir du sujet de continuer à participer à l'essai. Le nom de la personne à qui s'adresser pour obtenir plus d'information concernant l'essai et les droits des sujets et celui de la personne à qui s'adresser en cas de séquelles liées à l'essai. Les raisons pour lesquelles la participation du sujet pourrait prendre fin ou les circonstances prévisibles d'une telle éventualité. La durée prévue de la participation du sujet à l'essai. Le nombre approximatif de sujets participant à l'essai. 4.8.11 Avant sa participation à l'essai, le sujet ou son représentant légal doit recevoir un exemplaire du formulaire de consentement éclairé signé et daté et tout autre document d'information fourni aux sujets. Pendant sa participation à l'essai, le sujet ou son représentant légal doit recevoir un exemplaire des mises à jour du formulaire de consentement signé et daté et un exemplaire de toutes les modifications apportées à l'information écrite fournie aux sujets. 4.8.12 Lorsqu'un essai clinique (à visées thérapeutiques ou non thérapeutiques) porte sur des sujets qui peuvent uniquement participer à l'essai avec le consentement de leur représentant légal (mineurs ou patients atteints de démence grave), le sujet doit être renseigné sur l'essai dans les limites de sa compréhension et, s'il le peut, le sujet doit signer et dater personnellement le formulaire de consentement éclairé. 4.8.13 Exception faite des essais décrits au point 4.8.14, les essais à visées non thérapeutiques (essais pour lesquels aucun avantage direct pour le sujet n'est prévu), doivent être pratiqués chez des sujets qui donnent personnellement leur consentement et qui signent et datent eux-mêmes le formulaire de consentement éclairé. 4.8.14 Les essais à visées non thérapeutiques peuvent être réalisés chez des sujets pour lesquels on a obtenu le consentement d'un représentant légal, à condition que les conditions suivantes soient respectées: Les objectifs de l'essai ne peuvent être atteints chez des sujets qui peuvent donner personnellement un consentement éclairé. Les risques prévisibles pour le sujet sont faibles. L'incidence négative sur le bien-être du sujet est faible. L'essai n'est pas interdit par la loi. L'approbation/opinion favorable du CEE/CEI a été obtenue expressément pour inclure de tels sujets à l'essai et couvre cet aspect. De tels essais, à moins d'une exception justifiée, doivent être réalisés chez des patients dont la maladie ou l'état peut être traité par le produit de recherche. Les sujets de ces essais doivent faire l'objet d'une surveillance particulièrement étroite et leur participation à l'essai doit être interrompue s'ils semblent trop bouleversés. 4.8.15 Dans des situations d'urgence, lorsqu'il est impossible d'obtenir le consentement préalable du sujet, le consentement de son représentant légal, si celui-ci est présent, doit être demandé. Lorsqu'il est impossible d'obtenir le consentement préalable du sujet et que son représentant légal n'est pas disponible, la participation du sujet doit être assujettie aux mesures décrites dans le protocole ou dans un autre document, avec l'approbation/opinion favorable écrite du CEE/CEI, pour protéger les droits, la sécurité et le bien-être du sujet et assurer le respect des exigences réglementaires applicables. Le sujet ou son représentant légal doit être informé de l'essai le plus rapidement possible et il faudra obtenir son consentement pour poursuivre cet essai ou tout autre consentement approprié (voir 4.8.10). 4.9 Dossiers et rapports 4.9.1  L'investigateur doit veiller à ce que les données figurant dans les formulaires d'exposé de cas (FEC) et dans tous les autres rapports requis soient exactes, complètes, lisibles et présentées rapidement au promoteur. 4.9.2  Les données consignées dans les FEC, qui sont tirées des documents de base, doivent correspondre aux données figurant dans ces documents, sinon les écarts devront être expliqués. 4.9.3  Toute modification ou correction apportée à un FEC doit être datée, paraphée et expliquée (si nécessaire) et ne doit pas rendre illisible l'entrée originale (une trace de vérification doit être conservée); cette règle s'applique aux modifications ou corrections effectuées aussi bien par écrit que par voie électronique [voir 5.18.4 n)]. Les promoteurs doivent fournir une orientation aux investigateurs ou aux représentants désignés par les investigateurs, sur la façon de faire ces corrections. Les promoteurs doivent disposer de procédures écrites pour s'assurer que les modifications ou les corrections apportées aux FEC par ses représentants désignés sont consignées, nécessaires et approuvées par l'investigateur. L'investigateur doit conserver des dossiers faisant état des modifications et des corrections. 4.9.4  L'investigateur/établissement doit tenir à jour les documents d'essai mentionnés au point 8 (documents essentiels à la réalisation d'un essai clinique) et spécifiés dans les exigences réglementaires applicables. L'investigateur/établissement doit prendre les mesures nécessaires pour prévenir la destruction accidentelle ou prématurée de ces documents. 4.9.5  Les documents essentiels doivent être conservés pendant au moins deux ans après la dernière approbation d'une demande de mise en marché dans un pays membre de la CIH et jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune demande de mise en marché en suspens ou envisagée dans un pays membre de la CIH ou, encore, jusqu'à ce qu'au moins deux ans se soient écoulés après la cessation officielle des activités de mise au point clinique du produit de recherche. Ces documents doivent toutefois être conservés plus longtemps si les exigences réglementaires applicables le prévoient ou si une entente a été conclue avec le promoteur à cette fin. Il incombe au promoteur d'informer l'investigateur/établissement lorsqu'il n'est plus nécessaire de conserver ces documents (voir 5.5.12). 4.9.6  Les aspects financiers de l'essai doivent être établis par écrit dans une entente entre le promoteur et l'investigateur/établissement. 4.9.7  Sur demande du surveillant, du vérificateur, du CEE/CEI ou d'un organisme de réglementation, l'investigateur / établissement doit prendre les dispositions nécessaires pour que ces derniers aient directement accès à tous les dossiers concernant l'essai. 4.10 Rapports provisoires 4.10.1  L'investigateur doit présenter des résumés écrits faisant état du déroulement de l'essai au CEE/CEI une fois par année ou plus souvent, si le CEE/CEI le demande. 4.10.2  L'investigateur doit présenter rapidement des rapports écrits au promoteur, au CEE/CEI (voir 3.3.8) et, s'il y a lieu, à l'établissement concernant toute modification susceptible d'avoir une incidence importante sur le déroulement de l'essai ou d'accroître les risques pour les sujets. 4.11 Rapport sur la sécurité 4.11.1  Tous les incidents thérapeutiques graves (ITG) doivent être signalés immédiatement au promoteur, sauf ceux qui, selon le protocole ou un autre document (brochure de l'investigateur, p. ex.), n'ont pas besoin d'être signalés de toute urgence. Ces rapports urgents doivent être suivis rapidement par des rapports détaillés écrits. Les rapports urgents et les rapports de suivi doivent renvoyer aux sujets uniquement par leurs numéros de code uniques plutôt que par leur nom, leur numéro d'identification personnel ou leur adresse. L'investigateur doit également respecter les exigences réglementaires applicables concernant l'obligation de signaler, aux organismes de réglementation et au CEE/CEI, les réactions indésirables graves à un médicament. 4.11.2  Les incidents thérapeutiques ou les anomalies de laboratoire mentionnées dans le protocole comme étant fondamentaux pour les évaluations de la sécurité doivent être signalées au promoteur, conformément aux exigences en matière de rapports et aux délais spécifiés par le promoteur dans le protocole. 4.11.3  En ce qui concerne les décès, l'investigateur doit fournir au promoteur et au CEE/CEI toute information additionnelle requise (rapports d'autopsie et rapports médicaux finals, p. ex.) 4.12 Abandon ou interruption prématuré d'un essai Si l'essai est abandonné ou interrompu prématurément pour une raison quelconque, l'investigateur/établissement doit informer rapidement les sujets participant à l'essai, veiller à ce qu'un traitement et un suivi appropriés leur soient fournis et, si les exigences réglementaires applicables le précisent, informer les organismes de réglementation. S'ajoutent à ces exigences les prescriptions suivantes: 4.12.1  Si l'investigateur abandonne ou interrompt un essai sans l'autorisation préalable du promoteur, il doit informer l'établissement s'il y a lieu; l'investigateur/établissement doit informer rapidement le promoteur et le CEE/CEI et leur fournir par écrit les raisons détaillées pour lesquelles l'essai a été abandonné ou interrompu. 4.12.2  Si le promoteur abandonne ou interrompt un essai (voir 5.2.1), il doit informer rapidement l'établissement s'il y a lieu; l'investigateur/établissement doit informer rapidement le CEE/CEI et lui fournir par écrit les raisons détaillées pour lesquelles l'essai a été abandonné ou interrompu. 4.12.3  Si le CEE/CEI abandonne ou interrompt un essai en annulant son approbation/opinion favorable (voir 3.1.2 et 3.3.9), l'investigateur doit informer l'établissement s'il y a lieu; l'investigateur/établissement doit informer rapidement le promoteur et lui fournir par écrit les raisons détaillées pour lesquelles l'essai a été abandonné ou interrompu. 4.13 Rapport final de l'investigateur A la fin de l'essai, l'investigateur doit informer l'établissement s'il y a lieu; l'investigateur/établissement doit fournir un sommaire des résultats de l'essai au CEE/CEI, ainsi que tous les rapports requis aux organismes de réglementation.
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Les Docteurs Zinzins : 30 ans de sourires et de réconfort pour les enfants hospitalisés
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Les infirmier.e.s relais douleur : acteurs indispensables à l’hôpital
Dans le cadre de la campagne “Deviens Infi Relais Douleur” organisée par le Département d’Algologie de l’H.U.B, Geneviève Philippe, Infirmière Clinicienne Spécialisée, explique l’importance de ce rôle ainsi que celle d’une prise en charge optimale des patients douloureux.  Transmettre la connaissance en gestion de la douleur aux équipes Le rôle et les responsabilités des infirmier.e.s relais douleur sont diverses. Ces personnes sont chargées de réunir des informations afin de les transmettre à tous les collaborateurs dans leur service. Nous comptons également sur elles pour sensibiliser les équipes médicales et paramédicales aux bonnes pratiques de prise en charge de patients douloureux, qu’il s’agisse de l’évaluation de la douleur, du traitement à préconiser, du mode d’administration de ce traitement, mais aussi, si nécessaire, de la réévaluation du traitement. Nous leur fournissons des outils, des supports informatifs ainsi que des formations à mettre à la disposition de leur service. Enfin, s’ils/si elles portent un intérêt réel aux évolutions de prise en charge des patients douloureux, les infirmier.e.s relais peuvent participer à des séminaires et consulter la littérature scientifique pour rester au top de leur expertise.Une exigence de l’hôpital “Nous manquons actuellement d’infirmier.e.s référent.e.s en gestion de la douleur à l’H.U.B. Idéalement, nous devrions en avoir un.e dans tous les services de nos différentes institutions. Or, aujourd'hui, nous n’en comptons que 25. Il en faudrait trois fois plus !“Pourtant, il s’agit d’une exigence de l'hôpital. C’est pourquoi l’équipe du département d’Algologie lance la campagne “Deviens Infi Relais”, dans l’espoir de recruter et de former suffisamment d’infirmier.e.s référent.e.s douleur dans tous les sites de l’H.U.B.Il est toujours intéressant d’avoir du personnel spécialisé dans la gestion de la douleur dans chaque service. Même si elle n’est pas présente de façon aussi importante dans tous les services, elle doit être gérée de manière optimale dans l’intérêt du patient, mais aussi des soignants. Vers une vraie culture de la gestion de la douleur “Il existe une “culture” de la douleur dans le sens où on va se concentrer sur les douleurs aigües et chroniques au moment où elles se manifestent, plutôt que de tenter d’anticiper certaines douleurs, moins intenses certes, mais qui peuvent représenter un réel inconfort à terme pour le patient.” Par exemple, quand on fait une biopsie à un patient, on s’attend à ce qu’il ait un peu mal après la procédure. Ne pas anticiper cette douleur peut entraîner, a posteriori, son installation et donc, un nouveau besoin du patient qui nécessitera un traitement plus important. Bien entendu, le seuil de tolérance à la douleur varie d’une personne à l’autre. Il faut aussi être sensible à la capacité du patient à exprimer sa douleur. Ce n’est pas parce qu’il ne la verbalise pas, qu’il ne souffre pas. Les jeunes enfants, les personnes âgées ou les personnes handicapées qui ne disposent pas, ou plus, des compétences nécessaires pour communiquer ont peut-être besoin d’être soulagés. Certains signaux, comme la posture ou les paramètres médicaux, ou certains comportements, comme des gémissements ou des grimaces, peuvent donner l’alerte. Il y a des douleurs chez les personnes âgées, comme celles causées par l’arthrose, qui sont souvent considérées comme “normales” alors qu’elles pourraient être soulagées de façon plus optimale. Cette prise en charge de la douleur permet à ces patients de maintenir une mobilisation suffisante, d’être stimulés, d’améliorer leur condition physique et morale, mais aussi et surtout de préserver au maximum leur autonomie. Quand on le conçoit de cette façon, on réalise que c’est bénéfique au patient, à ses proches comme aux soignants.Une expertise et un impact essentielsLe rôle d’infirmier.e relais douleur n’est pas une fonction supplémentaire, elle s’intègre pleinement dans la pratique quotidienne. Il s’agit d’optimiser la prise en charge du patient et, grâce à une expertise et à des connaissances spécifiques, d’être capable de le soulager. “Aider quelqu’un à ne plus souffrir, et par extension, améliorer son attention, son sommeil, son humeur, son alimentation, etc. procure une grande satisfaction et fait l’objet d’une grande reconnaissance de la part du patient et de ses proches.”
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Les Mardis de la Kiné - Edition 2025
Programme et intervenants Le premier Mardi de la Kiné aura lieu le 28 janvier 2025Accréditation PQK demandée pour chaque atelier. Thème : 'Recommandations en kinésithérapie respiratoire pédiatrique : Bronchiolite et mucoviscidose'Lieu : Auditoire Claude – bâtiment FOrganisatrices : V. GASPAR (PT, Centre de Référence de la Mucoviscidose, HUDERF - HUB) P. PALLANCA (PT, PhD st, Hôpital Erasme – HUB) Modératrices :C. HAGGENMACHER (PT, HUDERF – HUB)P. PALLANCA (PT, PhD st, Hôpital Erasme – HUB) Programme du 28 janvier 2025 19h30 - La bronchiolite : Un sujet qui questionnePrise en charge médicaleD. BIARENT (MD, Pédiatre - ULB)Prise en charge kinésithérapeutiqueN. AUDAG (PT, PhD, Cliniques Universitaires Saint-Luc)20h30 - Pause21h00 - La mucoviscidose : Un avenir en perpétuel changement ?Prise en charge médicaleL. HANSSENS (MD, PhD, Pneumologue et Allergologue, Centre de  Référence de la Mucoviscidose, HUDERF – HUB)  Prise en charge kinésithérapeutiqueV. GASPAR (PT, Centre de Référence de la Mucoviscidose, HUDERF - HUB)22h00 - Fin de l'évènementCollation offerte par Vitalys Les inscriptions à ce séminaire sont clôturées. Le second Mardi de la Kiné aura lieu le 11 mars 2025Thème : 'Les pathologies cicatricielles'Lieu : Auditoire Claude – bâtiment FOrganisatrice : S. CATELIN (PT, Hôpital Erasme - HUB)Modératrice : D. FRANCK (MD, Chirurgien plastique pédiatrique – HUDERF - HUB) Programme du 11 mars 202519h30 - IntroductionD. FRANCK (MD, Chirurgien plastique pédiatrique – HUDERF - HUB)         19h45 - Kinésithérapie des cicatricesN. VARAUD (PT, Nîmes, France) – Via Teams, Formatrice INK-CEVAK                                        20h15 - Prise en charge médicale des cicatrices hypertrophiques et chéloïdesS. ABBOUD (MD, Dermatologue, Hôpital Erasme - HUB)     20h30 - Pause21h00 - Brûlures chez l’adulte : De l’accident à la reconstructionD. VAN GOETHEM (PT, HMRA - Centre des Brûlés)21h30 - Brûlures chez l’enfant : Spécificités et stratégies de la prise en charge  G. LEBRUN (PT, HUDERF – HUB)22h00 - Fin de l'évènement Les inscriptions à ce séminaire sont clôturées. Le troisième Mardi de la Kiné aura lieu le 8 avril 2025Thème : 'Gonarthrose et coxarthrose : Les clefs pour être à jour'Lieu : Auditoire Claude – bâtiment FOrganisateur : M. TITS (PT, Hôpital Erasme - HUB)Modérateur : D. MOURAUX (PT, PhD st, Hôpital Erasme – HUB)Programme du 8 avril 202519h30 - Arthrose et douleur : Quoi de neuf Docteur ? A. DELAFONTAINE (MD, PhD, Médecin du sport - ULB)20h00 : Recommandations et bonnes pratiques pour la rééducation de l’arthrose du genou et de la hanche J. VAN CANT (PT, PhD, FSM – ULB)20h30 : Pause21h00 : Evaluation et traitement en kinésithérapie : Aspects pratiquesE. JANSSENS (PT, Hôpital Erasme – HUB)G. SCHLEICH (PT, Hôpital Erasme – HUB)21h30 : La course à pied : Nouveau médicament pour soulager les symptômes de l’arthrose de hanche et de genouxA. P. NGUYEN (PT, PhD, FSM – UCL)        Collation offerte par Nutergia  Les inscriptions à ce séminaire sont clôturées. Nos sponsors Merci à nos sponsorsNutergiaVitalysCaroskinFysioshopVPS fitnessOxycureAqtor!OrteamOxysphairTilmanLPGOxygenGymna
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Les modalités de prise de rendez-vous
Découvrez les différentes modalités de prise de rendez-vous au sein de nos institutions. Les modalités Quatre options sont actuellement disponibles La prise de rendez-vous est possible par plusieurs canaux. Découvrez les canaux disponibles pour le service qui vous intéresse via la page du service en question. Image Image MyHUB MyHUB, c'est l'application qui vous donne le contrôle dans vos relations avec nos institutions. Vous êtes en mesure de prendre des rendez-vous et de voir l'agenda de vos rendez-vous et hospitalisations programmées. Vous pouvez également tenir à jour vos coordonnées (adresse, numéro de téléphone, médecin traitant, etc.) ainsi que nous indiquer les options que vous souhaitez pour votre hospitalisation (préférences de menu, type de chambre, etc.).  MyHUB Rosa Rosa est une plateforme de prise en rendez-vous en ligne doublée d'une application. Rosa vous permet de consulter facilement les créneaux de rendez-vous disponibles et d'identifier les services concernés ainsi que les informations liées aux spécialités de certains médecins ou cliniques. Cet outil est directement relié à notre annuaire hospitalier. Retrouvez plus d'informations sur Rosa et le traitement de vos données personnelles ci-dessous. Formulaire Vous avez la possibilité de prendre rendez-vous via des formulaires en ligne. En fonction des différents services, les formulaires peuvent varier et requièrent parfois des informations complémentaires. Soyez précis et complet afin que votre demande soit traitée de manière optimale. Vous serez ensuite recontacté dans les plus brefs délais avec une proposition de rendez-vous. Il est possible de modifier ou d'annuler un rendez-vous via formulaire, grâce à votre code unique. Services Téléphone Retrouvez les numéros nécessaires à la prise de rendez-vous par téléphone via les page services ainsi que les boutons "Mon rendez-vous". Vous trouverez des numéros spécifiques à certaines consultations ou le numéro général. S'il vous est demandé d'utiliser le numéro général, vous serez amené effectuer des choix lors de l'appel via le clavier de votre téléphone. Ces choix vous guideront vers le bon l'interlocuteur. Services F.A.Q. : Rosa Comment trouver un praticien de santé dans un annuaire hospitalier associé ? 1. **Accédez à l'annuaire de l'hôpital** : Rendez-vous sur le registre Rosa de l’hôpital, par exemple via ce lien pour l’Hôpital Universitaire de Bruxelles.2. **Saisissez le nom du praticien** : Utilisez la barre de recherche pour taper le nom du médecin ou du spécialiste que vous recherchez.3. **Consultez les détails du praticien** : Cliquez sur le nom du praticien pour voir son profil, incluant sa spécialité, ses qualifications et les créneaux horaires disponibles.Ce processus vous permet de trouver facilement et de réserver des rendez-vous avec des professionnels de santé spécifiques. Comment trouver une spécialité ou un département dans un annuaire hospitalier associé ? 1. **Accédez à l'annuaire de l'hôpital** : Rendez-vous sur le registre Rosa de l’hôpital, par exemple via ce lien pour l’*Hôpital Universitaire de Bruxelles*.2. **Parcourez ou recherchez des spécialités** : Vous pouvez soit parcourir la liste des spécialités médicales disponibles, soit taper le nom de la spécialité que vous recherchez dans la barre de recherche.3. **Sélectionnez une spécialité** : Cliquez sur la spécialité souhaitée pour voir plus d'informations sur les services offerts, y compris les praticiens disponibles dans ce département.4. **Vérifiez les options de rendez-vous** : Souvent, la page du département fournira des informations sur la manière de prendre un rendez-vous avec des spécialistes dans ce domaine. Cela peut inclure des détails tels que l'âge du patient ou l'expertise spécifique que vous recherchez.Ce processus vous aide à localiser efficacement le département médical spécifique dont vous avez besoin et à accéder aux services pertinents. Comment mes données sont-elles utilisées avec Rosa ? Rosa Privacy Policy & Terms of Service for Visitors and Users  Quelle est la différence ente Rosa et MyHUB ? L'annuaire hospitalier associé, comme celui de l'Hôpital Universitaire de Bruxelles, présente plusieurs avantages par rapport au portail patient MyHUB :1. **Pas de connexion requise pour les créneaux de rendez-vous** : Les patients peuvent consulter les créneaux de rendez-vous disponibles sans avoir à se connecter. Cet accès simplifié permet une prise de décision et une planification plus rapides, ce qui améliore la commodité pour les utilisateurs qui préfèrent ne pas gérer plusieurs comptes.2. **Vitesse de la plateforme** : L'annuaire hospitalier est généralement plus rapide et plus réactif, ce qui permet aux utilisateurs de naviguer facilement et de trouver rapidement les informations dont ils ont besoin. Cette rapidité améliore l'expérience globale de l'utilisateur, facilitant l'accès des patients aux services requis.3. **Accès centralisé** : L'annuaire hospitalier intègre les informations de diverses spécialités et départements au sein d'une seule plateforme. Cette approche centralisée simplifie le processus pour les patients à la recherche de différents types de soins, leur permettant de trouver et de réserver des rendez-vous dans plusieurs services sans naviguer à travers différents portails.Dans l'ensemble, l'annuaire hospitalier associé offre une expérience conviviale et efficace, en faisant un choix plus pratique pour les patients par rapport au portail MyHUB.
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Les risques de l'exposition aux écrans pour les enfants
Pour protéger la santé oculaire des plus jeunes, envisagez d'autres options. Les risques L'exposition excessive aux écrans peut présenter plusieurs risques pour les enfants, notamment sur leur santé physique et mentale. Passer trop de temps devant un écran peut entraîner des problèmes de vision, comme la fatigue oculaire, et augmenter le risque de troubles du sommeil en perturbant leur rythme circadien. De plus, un usage prolongé des écrans peut nuire au développement social et émotionnel des enfants, limitant les interactions en face à face et favorisant l'isolement. Enfin, l'exposition constante à des contenus inappropriés ou violents peut avoir un impact négatif sur leur comportement et leur bien-être psychologique. Il est donc essentiel de limiter le temps d'écran et de favoriser des activités diversifiées pour un développement équilibré. Les alternatives Il existe de nombreuses alternatives aux écrans qui permettent aux enfants de se divertir tout en stimulant leur créativité, leur motricité et leurs interactions sociales. Par exemple, la lecture de livres favorise le développement du langage et de l’imagination, tout en offrant un moment de calme. Les jeux de société sont également une excellente option pour renforcer les liens familiaux et encourager la coopération ou la compétition saine. Les activités en plein air, comme le vélo, la randonnée ou les jeux de ballon, sont idéales pour améliorer la condition physique et passer du temps dans la nature. De plus, les arts créatifs comme le dessin, la peinture ou la musique permettent aux enfants d’exprimer leurs émotions et de développer leur esprit créatif. Enfin, passer du temps avec d’autres enfants, que ce soit pour jouer dans un parc ou participer à des activités collectives, aide à renforcer leurs compétences sociales et leur développement émotionnel. Ces alternatives sont essentielles pour offrir un équilibre entre les activités numériques et celles qui favorisent un développement sain. Parlez-en à notre service d'ophtalmologie et ophtalmologie pédiatrique, à l'Hôpital Erasme (Campus Anderlecht) et l'Hôpital des Enfants (Campus Laeken).  Ophtalmologie Ophtalmologie pédiatrique
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Les troubles de la parole et du langage après un AVC
À l’occasion des ateliers de l’AVC qui sont organisés par la Clinique Neurovasculaire de l’Hôpital Erasme – H.U.B, Laura Moraldo et Costanza Rollo Collura, Logopèdes, et Agnès Brison, Neurolinguiste, nous expliquent concrètement les implications des troubles de la parole et/ou du langage qui apparaissent chez les patients ayant fait un ou plusieurs AVC.  Ce mot que l’on a sur le bout de la langue... Pouvez-vous expliquer la différence entre les troubles du langage et de la parole ?Un trouble du langage acquis (aussi appelé “aphasie”) est celui qui se manifeste chez les patients qui avaient normalement développé le langage avant leur AVC. Ce trouble se traduit par l’incapacité du patient à utiliser le langage pour comprendre l’autre ou s’exprimer, tant à l’oral qu’à l’écrit. Il touche le lexique (les mots), la syntaxe (la phrase) ou encore les aspects “pragmatiques” de la communication, comme la compréhension de l’humour, de l’implicite, du second degré, tout ce qui est compliqué dans la relation du patient avec les autres.Le trouble de la parole (aussi appelé “dysarthrie”), touche, quant à lui, la capacité du patient à produire les mots qui sont dans sa tête, à enchaîner des sons lorsque les phrases sont longues ou que les séquences de sons sont complexes (ex. successions de consonnes, sons proches comme p/b ; l/n). Donc, la dysarthrie est une difficulté à articuler correctement. Elle peut aussi poser des problèmes quant à l’utilisation de la voix.Le trouble de la parole et le trouble du langage peuvent tous deux résulter d’un AVC ou d’un traumatisme crânien. Ils peuvent co-exister ou survenir indépendamment l’un de l’autre. “Dans la plupart des cas, les troubles de la parole et du langage ne viennent pas seuls. Ils sont souvent accompagnés par d’autres troubles, tels que des troubles moteurs ou cognitifs, engendrés par les lésions cérébrales que l’AVC a provoqué dans différentes zones du cerveau. C’est pourquoi la prise en charge du patient doit être multidisciplinaire”.Quelles sont les conséquences des troubles du langage et de la parole ?  Est-ce irréversible ? Image Généralement, nous expliquons au patient que les zones qui ont été touchées ne feront plus leur travail, mais que d’autres zones qui n’étaient pas nécessairement habilitées ou dont ce n’était pas le rôle vont prendre le relais. C’est ce que l’on appelle la « plasticité cérébrale », le cerveau a des capacités de réorganisation des connexions nerveuses. La récupération va dépendre de nombreux facteurs tels que la localisation et la taille de la lésion, l’âge, la motivation, la présence ou non de difficultés cognitives plus larges (mémoire, attention, etc.).Pour le patient, l’impact est surtout d’ordre psycho-social car il rencontre des difficultés majeures à échanger et interagir avec son entourage (personnel et professionnel). Cette incapacité à communiquer altère ses liens sociaux, son travail. Elle entraîne de véritables frustrations, surtout quand le patient est conscient de son trouble et de ses difficultés. “Les patients disent souvent “J'ai le mot en tête, mais il ne veut pas sortir”, ils ont vraiment le sentiment d’avoir le mot sur le bout de la langue sans pour autant parvenir à l’exprimer. Cela nous arrive à tous, mais dans le cas de l’aphasie, cela arrive parfois à chaque mot. Quand vous vivez cela toute la journée au quotidien, cela devient vite hyper frustrant et entraîner une forme d’isolement, la baisse de l’estime de soi, impact dans la vie pro du patient”.L’aidant proche est aussi fortement impacté au quotidien et doit fournir des efforts importants pour comprendre et interpréter ce que le patient tente de dire. Ces efforts permanents peuvent créer une surcharge cognitive, mentale et surtout émotionnelle pour les aidants proches qui doivent aussi apprendre à vivre avec une personne qui n’est plus celle qu’elle était avant.  Image “Le risque de burn-out est bien réel et, au-delà des problèmes de communication, les  troubles du langage et de la parole peuvent perturber la relation l’aidant et le patient dans le sens où, les rôles s’inversent. La personne qui, autrefois, était le pilier du foyer, de la famille, devient celle qui doit être pris en charge, assistée. Ce changement de dynamique peut être difficile à assumer et il existe des groupes de parole pour accompagner les aidants proches dans cette épreuve”.Les troubles de la parole et du langage chez les patients qui ont fait un ou plusieurs AVC constituent également un défi pour les soignants. La communication est clé dans le processus de revalidation, qu’il s’agisse de celle entre le soignant et le patient, le soignant et la famille du patient, les soignants entre eux. Comment aider quelqu’un à aller mieux si on ne comprend pas ou si on interprète mal ce qu’il nous dit ? C’est pourquoi nous disposons de toute une série d’outils qui, en fonction des capacités du patient, nous permettent, dans la plupart des cas, de le comprendre et de répondre à ses besoins. Nous utilisons des images, des mots écrits, des questions orales fermées (à laquelle il faut répondre par oui ou par non), l’écriture ou encore le dessin pour permettre au patient de s’exprimer et d’atténuer sa frustration. “Nous travaillons avec l’ensemble des thérapeutes impliqués dans le parcours de soin du patient afin de nous assurer que chacun comprenne au mieux ses besoins. Nous voulons  éviter les situations où les patients, excédés et découragés par leur incapacité à s’exprimer et à se faire comprendre, s’énervent et pleurent devant des professionnels de la santé qui veulent vraiment les aider et se sentent totalement impuissants”.Quelles sont les prises en charges médicales actuellement disponibles à l’Hôpital Erasme - H.U.B pour prévenir/limiter/traiter ( ?) les troubles du langage et de la parole chez les patients qui ont fait un/des AVC ? Lors d’un AVC, il faut agir le plus rapidement possible. Au niveau médical, l’H.U.B dispose d’une unité AVC (aussi appelée “Stroke Unit”) dans la Clinique Neurovasculaire qui effectue des interventions chirurgicales (la thrombectomie et la thrombolyse) pour déboucher les artères et refaire passer le flux sanguin normalement afin de limiter au maximum les lésions cérébrales.Au niveau paramédical, Le Centre de revalidation fonctionnelle neurologique ambulatoire pour adulte (CRFNA) rassemble une équipe multidisciplinaire composée de logopèdes, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, d’une psychologue, de neuropsychologues, de médecins et d’une assistante sociale qui place le patient au cœur de la prise en charge et travaillent tous en étroite collaboration pour répondre au mieux à ses besoins, mais aussi à ses objectifs personnels.Les ergothérapeutes proposent, en collaboration avec les logopèdes, des outils de communication, notamment en phase aigüe, et observent la façon dont le patient se débrouille, ils analysent ses capacités et évaluent la sévérité du trouble. Ils proposent aussi des exercices, comme par exemple, faire des catégories, assembler des mots ou encore récupérer le geste moteur pour l’écriture et mieux contrôler les mouvements pour la précision. Ces exercices sont nécessaires à toute une série d’activités qui seront menées avec les autres professionnels de la santé qui ont intervenir dans le trajet de soin du patient.  Image Les neuropsychologues travaillent sur les fonctions cognitives telles que la mémoire, l’attention, et la concentration, qui sont indispensables à la rééducation du langage et de la parole. Les kinésithérapeutes aident le patient à travailler sa posture, car cette dernière joue sur la respiration et donc sur l’expression orale. Nous avons également une psychologue dédiée au service qui accompagne le patient, mais aussi les aidants proches, dans la gestion émotionnelle et mentale de la vie après un AVC.Certains logopèdes sont présents à la “Stroke Unit” et rencontrent les patients en phase dite “aigüe”, c’est-à-dire, quand ils viennent de faire un AVC. Ils évaluent si le patient souffre d’un trouble de la déglutition pour déterminer s’il est apte à manger ou pas.Ensuite, le patient qui en a besoin est pris en charge dans le service de Revalidation Neurologique, en hospitalisation, car même si les patients sont plus stables médicalement, ils ont souvent encore besoin d’un suivi médical. Les patients ont également besoin d’un accompagnement par rapport à la perte d’autonomie qui est souvent importante au début (notamment, des troubles de la marche).D'autres logopèdes poursuivent le suivi des troubles de la déglutition (dysphagie) s’ils ne sont pas résolus et les troubles du langage (aphasie) et de la parole (dysarthrie) seront pris en charge. La rééducation pourra alors démarrer.Enfin, quand le patient entre en phase chronique, c’est-à-dire quand il doit vivre à moyen ou long terme avec les troubles induits pas l’AVC, logopèdes et neurolinguistes interviennent pour comprendre comment les choses se passent à domicile et pour faire le lien entre ce qui se passe dans le bureau et ce qui se passe à l’extérieur : il s’agit d’une étape importante, le transfert des acquis. Qu’est-ce que le patient, et/ou éventuellement l’aidant proche, peut mettre en place à domicile pour améliorer/retrouver une communication optimale ?Le patient a besoin d’un environnement calme.“L’aphasie, ce n’est pas de la surdité, c’est juste un problème de compréhension. Il ne sert donc à rien de parler fort, ni de crier pour communiquer”. Les patients qui rencontrent des troubles du langage et de la parole ont évidemment besoin de plus de temps pour formuler des mots et des phrases, il est important, même si la tentation est forte, de ne pas finir leur phrase à leur place, de ne pas les interrompre, de ne pas faire semblant de les comprendre car c’est très infantilisant et cela risque de “casser” leur désir de communication et leur motivation. Les questions fermées, celles auxquelles il faut répondre par oui ou par non, sont une excellente technique de communication. Les exercices du récapitulatif ou de reformulation sont aussi très utile aux aidants qui souhaitent s’assurer qu’ils ont bien compris ce que le patient a voulu dire. Un patient qui a fait un AVC ressent une fatigue extrême jusqu'à 2 ans après son accident. Il a donc besoin de repos pour se remettre, mais aussi pour laisser le temps à son cerveau de réorganiser les connaissances. “Souvent les personnes qui entourent le patient demandent ce qu’elles peuvent leur faire faire, mais le rôle de la famille ou de l’entourage est d’encourager et de motiver le patient dans ses efforts afin de maintenir son désir de communication. La rééducation, c’est notre métier. Ce dont les patients ont besoin de la part de leur famille, c’est de la patience et de la bienveillance”.Laura Moraldo, LogopèdeCostanza Rollo Collura, LogopèdeAgnès Brison, Neurolinguiste
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