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Bronchiolite : évitez l’hospitalisation grâce à l’immunisation
Une seule injection de Beyfortus® suffit pour protéger votre bébé tout l’hiver. Prenez rendez-vous à l'Hôpital Erasme dès maintenant ! Chaque hiver, la bronchiolite revient et touche des milliers de bébés en Belgique. La plupart s’en remettent bien, mais certains développent de graves difficultés respiratoires nécessitant une hospitalisation, parfois en soins intensifs.Pour protéger au mieux les nourrissons, l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF) et l’Hôpital Erasme organisent, du 1er septembre au 31 octobre 2025, une campagne d’immunisation destinée aux bébés nés entre le 19 février et le 30 septembre 2025.Cons [dot] Pedia [dot] erasme [at] hubruxelles [dot] be (Prendre RDV par mail)Téléphone: 02 555 55 55Via notre formulaire: sélectionner le service pédiatrie et indiquer dans votre message qu'il s'agit d'une immunisation au Beyfortus pour votre enfant: Quelle différence entre vaccination et immunisation ?Il ne s’agit pas d’un vaccin classique :Le vaccin apprend au système immunitaire de l’enfant à produire ses propres anticorps.L’immunisation par anticorps monoclonaux (Beyfortus®) apporte directement les anticorps nécessaires pour protéger votre bébé contre le virus responsable de la bronchiolite (VRS).Une seule injection intramusculaire suffit pour protéger votre bébé pendant au moins cinq mois, soit toute la saison hivernale 2025-2026.Une grande étude internationale a montré une réduction de 83 % des hospitalisations chez les bébés protégés.Pourquoi protéger votre bébé ?La bronchiolite est très contagieuse et se transmet par la toux ou les éternuements.Chez les nourrissons, elle peut provoquer :des difficultés respiratoires,des troubles de l’alimentation,et dans certains cas, une hospitalisation.L’immunisation réduit fortement ce risque et permet d’éviter de nombreux cas graves.Et pour les bébés à naître ?Si votre bébé naît entre septembre 2025 et janvier 2026, deux options sont possibles :la vaccination de la maman pendant la grossesse (Abrysvo®, entre la 28e et la 36e semaine),ou l’immunisation du nouveau-né après la naissance.➝ Une seule des deux mesures est nécessaire pour protéger efficacement l’enfant.Si votre bébé naît à partir de février 2026 et jusqu’à la fin de la saison VRS, l’immunisation sera administrée directement à la maternité.Et si une hospitalisation est nécessaire ?À l’HUDERF, une unité spécialisée pour les nourrissons accueille chaque année des bébés atteints de bronchiolite.Les parents peuvent rester auprès de leur enfant jour et nuit.En cas de gêne respiratoire importante, l’équipe utilise des lunettes à haut débit (LHD), un dispositif moderne et confortable qui aide les bébés à mieux respirer, réduisant souvent le besoin d’une assistance plus invasive.Informations pratiquesQui est concerné ? Bébés nés entre le 19 février et le 30 septembre 2025.Quand ? Du 1er septembre au 31 octobre 2025.Comment ? Rendez-vous de 10 minutes dans les consultations pédiatriques dédiées.Protection : une injection unique de Beyfortus®, largement remboursée (seul le ticket modérateur reste à charge).Cas particuliers :Les nouveau-nés d’octobre 2025 recevront automatiquement l’immunisation à la maternité.Les enfants de 1 à 2 ans ne sont concernés que s’ils présentent certains facteurs de risque (prématurité sévère, maladie respiratoire chronique, cardiopathie).Prendre rendez-vous dès aujourd’huiHUDERF : 02 477 31 20 – huderf.beHôpital Erasme : 02 555 55 55 – erasme.beApplication MyHUB : prise de rendez-vous en lignehttps://www.erasme.be/fr/services/pediatrie-medecine-adolescents Unité Nourrisson | Hôpital Universitaire des Enfants Reine FabiolaEtude anticorps monoclonaux Beyfortus:  The Lancet Child & Adolescent Health
Problématique de santé
Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
Qu’est-ce que la BPCO ? La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire fréquente et potentiellement mortelle, principalement liée au tabagisme.  Elle se caractérise par une obstruction permanente et progressive des voies aériennes qui est le résultat de la combinaison de deux mécanismes, à des degrés variables selon les patients :Bronchite chronique : les voies aériennes deviennent de plus en plus étroites à cause d’une inflammation chroniqueEmphysème : les alvéoles pulmonaires (partie du poumon qui permet  à l’oxygène de pénétrer dans le sang)  sont détruites progressivement.La mise en évidence d’un trouble ventilatoire obstructif  à la spirométrie (épreuve respiratoire) permet de faire le diagnostic de BPCO. Quelle est la cause de la BPCO ? Le tabagisme est la cause la plus fréquente de BPCO dans les pays développés. Un fumeur sur cinq et la moitié de ceux qui fument encore à l’âge de 65 ans souffrent de BPCO. Néanmoins, d’autres facteurs peuvent intervenir (environnementaux, immunitaires et/ou génétiques) et rendent certains sujets plus susceptibles de développer une BPCO. La cause génétique la mieux connue, même si rare, est le déficit d’alpha-1-antitrypsine. Quand se faire dépister ? Quels sont les symptômes? Cette maladie débute souvent par une toux et des expectorations matinales, plaintes souvent négligées par le fumeur qui les attribue aux conséquences « normales » du tabagisme. Progressivement s’installe un essoufflement à l’effort pouvant gêner les activités de la vie courante qui amène le patient à bouger de moins en moins,  ce qui entraine une perte de condition physique qui va aggraver l’essoufflement. Un dépistage précoce de la BPCO (test de la fonction respiratoire) devrait être réalisé chez les fumeurs avec symptômes évocateurs : toux, glaires persistantes et/ou essoufflement et chez tous les fumeurs de plus de 40 ans. Prise en charge Une fois le diagnostic établi, une mise au point complémentaire de la BPCO est proposée à l’Hôpital Erasme qui comprend :Un scanner thoracique pour dépistage d’emphysème et de taches suspectes (car le cancer pulmonaire est plus fréquent chez les patients atteints de BPCO).Une échographie du cœur pour exclure la présence d’une répercussion cardiaque de la maladie pulmonaire  et/ou une maladie du cœur associée.Un bilan à l’effort (ergospirométrie sur vélo et/ou test de marche) pour évaluer la capacité à l’effort.Une prise de sang pour évaluer le degré d’inflammation dans le sang et dépister une cause génétique potentielle  (déficit d’alpha-1-antitripsine).Une prise en charge précoce et globale s’avère absolument nécessaire afin de :Empêcher la BPCO de progresser.Soulager les symptômes.Améliorer la capacité d’effort et la qualité de vie.Prévenir et traiter les exacerbations (épisodes d’aggravation des plaintes respiratoires, principalement dus à des infections).Diminuer la mortalité.Le traitement de première intention comprend :L’arrêt du tabac. Il s’agit du meilleur moyen afin de prévenir la progression de la maladie. Un centre d’aide au fumeur (CAF) est à votre disposition à l’hôpital ErasmeLa vaccination contre la grippe et le pneumocoque, destinée à éviter des infections qui sont plus souvent mortelles en cas de BPCOUn traitement pharmacologique constitué essentiellement de médicaments bronchodilatateursLa réadaptation respiratoire qui comprend un ensemble de soins (réentrainement sur vélo/tapis et musculaire; prise en charge  nutritionnel et psychosocial ; éducation) dispensé par une équipe pluridisciplinaire (médecin, kinésithérapeutes, ergothérapeute, autres)L’administration d’oxygène à long terme pour les patients sévères chez qui la BPCO entraîne une insuffisance respiratoire Des traitements de pointe Chez des patients à un stade avancé de la BPCO en dépit d’une prise en charge maximale, des traitements de seconde intention de la BPCO proposés dans des centres spécialisés comme l’Hôpital Erasme : Les interventions de réduction de volume pulmonaire (endoscopique ou chirurgicales) destinées à certains patients atteints d’un emphysème sévère.Le placement de valves endobronchiques, qui se posent dans les bronches les plus abîmées pour empêcher l’air d’y pénétrer, ce qui permet aux zones moins abîmées de bénéficier de plus d’air.Une chirurgie de réduction du volume pulmonaire, qui sur le même principe va enlever les zones les moins efficaces et les plus malades du poumon pour permettre au reste du poumon, plus sain de mieux fonctionner.Une transplantation pulmonaire (greffe de poumon) envisagée chez des patients en stade terminal de la BPCO d’au maximum 65 ans et sans autres maladies (comorbidités) importantes associées. Nos spécialistes Services associés
Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)